Pierre Asselin
Le Soleil
(Québec) Il y a, dans l’arrondissement historique de Sillery, une maison remarquable qui pourrait fêter ses 200 ans cette année. Mais cette ancienne belle pourrit, littéralement, coincée entre deux demeures cossues, au bout d’une rue sans issue, placardée et rongée par l’humidité.
La maison Bignell est la plus vieille maison en bois de Sillery et l’une des plus anciennes constructions en bois à Québec. Elle aurait été construite en 1811. Son intérieur est d’époque. Des analyses ont permis d’établir l’année de «naissance» des arbres utilisés pour la charpente. Le plus ancien a germé en 1597, soit 11 ans avant la fondation de Québec.
25 mars 2013 à 09 h 54
Action patrimoine
Comité Avis et prises de position (APP) de l’Est du Québec
Maison Bignell, Arrondissement historique de Sillery, Québec
http://www.cmsq.qc.ca/app/2009-2010/capitale.htm
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25 mars 2013 à 10 h 45
Encore quelque chose qui m’échappe dans cette histoire. Ce monsieur n’enfreint pas la loi. Il ne la fait pas non plus. Alors quel est le but de ces mouvements médiatiques ? Mettre de la pression sur lui ? Le déposséder de son bien ? Le désigner (avec son nom et son travail) à la vindicte populaire ?
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25 mars 2013 à 12 h 16
Le but? Probablement de montrer les limites de la loi… Tu as des règles à respecter pour rénover, mais si tu attends assez, tu pourras démolir et faire ensuite ce que tu veux…
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25 mars 2013 à 13 h 04
Et c’est très probablement ce qui est en train de se faire. Comme disait quelqu’un « Les bœufs sont lents mais la terre est patiente ». A un moment donné elle sera déclarée perte totale et on pourra faire autre chose de payant sur le terrain. Un grand classique.C’est un peu ce qui s’est passé au coin de Oak et Timmony.
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25 mars 2013 à 14 h 32
Est-ce qu’on doit vraiment clouer au pilori un citoyen -qui respecte la loi- pour faire avancer le débat ?
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25 mars 2013 à 15 h 13
La question qui tue :
– Si vous étiez à sa place, que feriez-vous ?
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25 mars 2013 à 15 h 36
Si j’étais à sa place…ou j’aurais acheté pour rénover et mettre en valeur la maison, ou j’aurais fait comme il fait présentement (mais que fait-il exactement?), ou je me serais abstenu d’acheter.
Il y pas de bonnes ou mauvaises réponses. Les commentaires dans ce genre de cas sont souvent émotifs plutôt qu’objectifs tant qu’on a pas eu la version de l’actuel propriétaire des lieux et je suis du lot des émotifs…
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25 mars 2013 à 16 h 49
L’intérêt du propriétaire était le terrain et non la maison (celle-ci était sans doute un embarras plus qu’autre chose à l’achat…et aujourd’hui on peut clairement affirmer qu’elle en ait un lorsqu’on amène ce dossier dans les médias en nommant en plus son nom).
Franchement mes petits bobos de la haute-ville, êtes-vous prêt à collecter les centaines de milliers de $ que les rénovations de cette demeure exigent ? à part l’$ public, y a pas un traitre citoyen qui dépenserait sur un tel projet inutile d’un point de vue personnel.
Trouvez votre mécène (good luck!).
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25 mars 2013 à 17 h 04
Je ne sais pas si les « Bobos de la Haute-Ville » sont prêt à
collecter les centaines de milliers de $$$, mais chose certaine
nous constatons que la conservation de cette maison trouble particulièrement la plèbe.
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25 mars 2013 à 17 h 33
C’est comme l’acharnement thérapeuthique en médecine. Un moment donné, il faut admettre qu’il est trop tard, qu’il n’y a plus rien à faire pour sauver le patient.
Mais, les sentiments humains sont puissants, et quand la culpabilité nous assaille, les débats nous enflamment.
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25 mars 2013 à 18 h 55
Pour le propriétaire d’Aliments Krispy Kernels, « le patrimoine c’est des peanuts ».
S’cusez-la, c’était plus fort que moi…
M’enfin, c’est une belle occasion de mécénat manquée.
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25 mars 2013 à 19 h 45
C’est un article signé par une demande de Madame Caroline Paquet auprès de Monsieur Asselin. C’est flagrant. Ca transpire.
Il y a un gout d’amerture dans le refus de vendre du vendeur au prix proposé par Mme Paquet et son mari. Ce gout amer vire un peu au jet de venim en passant par les médias pour décrier un comportement « questionnable » du propriétaire versus l’histoire, le patrimoine ou encore à quoi nous désirons l’opposer..
Je trouve que cet article sent la petite frustration et que c’est via « l’opinion du lectorat » que le ventilateur aurait pu répandre cette situation.
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26 mars 2013 à 01 h 07
Il faut admettre qu’il est trop tard… maintenant. Mais plus tôt, avant les « dix ans sans être chauffée », c’était surement possible de l’entretenir de façon décente. Ce qui est mis en lumière ici est une faille du système de protection du patrimoine, où chaque rénovation d’une propriété appartenant à un arrondissement historique est scrutée à la loupe alors que l’on peut laisser décrépir cette même propriété sans un seul souci.
À mon avis, acheter une propriété dans un arrondissement historique est une action en connaissance de cause, et devrait obliger le propriétaire à entretenir au minimum ladite propriété. Autrement, on ouvre grand la porte aux promoteurs étrangers attirés par les terrains à grand potentiel sans intérêt pour le patrimoine. J’ai en tête le bâtiment situé au 47 rue Ste-Ursule (http://goo.gl/maps/QvXHr), anciennement la Bastille chez Bahuaud. Le bâtiment a été racheté par un américain, supposément comme pied à terre à Québec, mais qui n’est plus entretenu depuis 2005 et qui subira à terme le même sort selon moi.
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27 mars 2013 à 10 h 06
Le propriétaire se défend de négliger l’édifice. Alors pourquoi garde-t-il la maison, d’abord?
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