Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Densification douce dans la Haute St-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2013 9 commentaires

J’ai remarqué la chose l’an passé. Ou peut-être il y a deux ans. Quoi qu’il en soit, cela a attiré mon attention, car il est plutôt rare à Québec que l’on mette par terre un immeuble, surtout une unifamiliale, pour bâtir autre chose. C’est au coin de l’avenue Lapierre et de la rue Vézina. Trois immeubles à logements, ou peut-être est-ce des condos, ont été construits. Juste en face, une pancarte s’apprête à être installée et ce qui semble être un bureau des ventes s’apprête à ouvrir. Une maison, peut-être deux, sera démolie. Il est à parier que ce commerce, qui fait le 3e coin de l’intersection, a reçu des offres.

Sur la rue de la Faune, entre Lapierre et le boulevard de la Colline, les projets foisonnent. Au Coin Roland-Fiset, quatre immeubles multi-logements sont en érection, remplaçant aussi des maisons. Un coin de rue plus loin, une maison détruite et un ancien garage attendent le début d’un nouveau projet. Moins de 50 mètres à l’ouest, un immeuble a aussi été érigé récemment et la maison juste à côté semble attendre le même sort.

La densification n’est pas toujours douce. Cette grosse maison canadienne fera place à 3 immeubles à condo dont nous avons déjà parlé sur Québec urbain. Encore plus impressionnant, sur Lapierre, le presbytère St-Émile est passé sous le pic des démolisseurs et deux gros bâtiments, jurant avec les petites maisons du coin, accueillerons du logement communautaire.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles.


9 commentaires

  1. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    9 avril 2013 à 15 h 41

    Peut-être rare dans le coin de la Haute St-Charles mais à Ste-Foy et Cap Rouge il y en a de plus en plus des unifamiliales mises à terre. La raison est bien simple: dans bien des cas le terrain vaut plus que la maison. Le bénéfice est qu’en GÉNÉRAL ce sont les plus laides non entretenues qui partent en premier.

    D’un autre côté je pense encore que les nombreux projets de condos vont finir par frapper un mur

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  2. jfmartel

    9 avril 2013 à 15 h 50

    Densification de la banlieue. Drôle de concept. Je voudrais bien connaitre l’endroit d’habitation de tout ces spéculateurs immobiliers… Ils doivent sûrement pas resté dans ce coin là.

    Il y a tellement de spot inhabité plus près à Québec notamment la longue bande de boisé du coté est d’Henri-IV. Les terrains sont à Corporation Financiere Alpha et les terrains valent pour plus de 25 millions de dollars. Ils attendent quoi?

    Carte: http://goo.gl/maps/XUjsv

    On a surdéveloppé le gros trou de Robert-Bourassa mais il en reste encore plusieurs à faire Me semble que ça serait plus brillant de construire dans ces zones la plutôt que de détruire des maisons habitables qui sont esthétiquement en harmonie avec le quartier. Des monstres de condos comme ça, pas intéressant quand y’en a juste un (ou peu) dans le quartier…

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    • jfmartel

      9 avril 2013 à 15 h 51

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        9 avril 2013 à 22 h 05

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      • jfmartel

        10 avril 2013 à 10 h 18

        Encore des maisons en rangées (déprimantes) et des gros building de condos qui se vendront pas… Festival de la pancarte « À vendre » en vue.

        Chauveau/St-Geneviève: « peu de résidences unifamiliales » Dommage… pas assez payant sûrement.
        St-David: Maisons en rangée et immeubles à condos et locatifs sont prévus dans un ensemble intégré offrant beaucoup de mixité.

        Rien pour ceux qui veulent des maisons unifamiliales. On les pousses plus loins ou à acheter du usagé quasi-inaccessible aux premiers acheteurs.

        Robert-Bourasse scène 1 prise 2 et 3.

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      • picolo

        11 avril 2013 à 09 h 00

        @jfmartel

        Le projet comptera environ 6 000 unités d’habitations et je peux vous garantir qu’il y aura une grande variétés de produits résidentiels pour favoriser une belle mixité. La maison unifamiliale aura sa place.

        Le projet s’inscrit de plain-pied dans la consolidation de la trame urbaine de banlieue de Québec (une banlieue revisitée) et aura notamment pour objectif immobilier de capter certaines clientèles qui lorgnent présentement l’achat d’une maison dans des villes comme Shannon, Ste-Brigitte et Pont-Rouge.

        Cela dit, une maison en rangée peut être très attirante si bien conçue. Je le sais, j’en habite une qui fait mon grand bonheur.

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      • jfmartel

        11 avril 2013 à 11 h 49

        Le problème avec les maison en rangée c’est que c’est toute pareille. tu tourne la rue, pouf 60 maisons pareilles des deux côtés de la rue. La seule chose qui change c’est l’auto qui est stationnée en avant. Même chose pour les gros bloc de condos. Y’a rien qui ressort du lot.

        Il manque cruellement de couleurs aux nouveaux quartiers condos/maison en rangée. C’est toute en teinte de brun…

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  3. Mireille

    9 avril 2013 à 15 h 56

    Pour avoir vécu très longtemps dans la haute Saint-Charles, je dois avouer que cette densification n’est pas douce du tout.

    Sur le boulevard de l’Ormière par exemple, on a perdu de belles maisons ancestrales au profil de condos et de commerces.

    La plupart des terrains boisés encore vacants, des arrières cours, ont été comblés par des condos encore une fois… Comme c’est le cas près de l’école secondaire Roger Comtois.

    Une ancienne école orthodoxe, située à l’arrière de l’église rénovée par un groupe roumain (qui a fait l’objet d’un blog il y a 2 semaines) a été démolie… on y retrouvera quoi?

    Juste à côté, on parle de démolir l’aréna… pour quoi vous pensez?

    Chaque petit bout de terrain est comblé par des condos de plusieurs étages, qui n’apportent que très peu au milieu bâti au niveau architecturale et au milieu social au niveau mixité.

    Quand on habite la Haute-Saint-Charles, on a peut-être l’impression que la densification est douce car on voit les travaux s’étirer en longueur… Mais quand on visite la Haute-Saint-CHarles à tous les 2 ou 3 mois, ca nous saute aux yeux!

    Je ne suis pas certaine d’aimer ce que j’y vois… Par contre, je suis consciente que la ville bouge, se développe…Elle se densifie toujours, de manière naturelle ou forcée. Mais il me semble que ce qu’on y aménage n’est pas toujours de bon goût et surtout, il me semble que ca ne respecte pas souvent l’histoire et la patrimoine déjà en place.

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  4. Manu

    12 avril 2013 à 08 h 59

    Tojours dans la Haute St-Charles, le même phénomène se produit sur le boulevard Valcartier, surtout entre les rues du Golf et de la Rivière Nelson. Dans pratiquement tous les cas, on part d’une maison de 50 à 100 ans sur un assez grand terrain et souvent assez loin de la rue. Selon le cas, on construit un jumelé dans la cour avant, ou encore on démolit pour construire 2 à 4 jumelés. Tout récemment, c’est l’église et le presbytère (je suppose) au coin de la rue du Golf qui ont été rasés.

    À vue de nez, c’est au moins une maison sur cinq qui a ainsi laissé sa place depuis 5-10 ans. Je ne dis pas que c’est bien ou pas, c’est un simple constat.

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