Annnie Morin
Le Soleil
(Québec) Le nombre de véhicules de promenade en circulation sur les routes de la grande région de Québec a augmenté deux fois plus vite que la population entre les recensements de 2006 et de 2011. On compte désormais deux automobiles pour trois personnes en âge de conduire dans la capitale. (…) Étienne Grandmont, le directeur général d’Accès transports viables, organisme qui fait la promotion des transports collectifs et actifs, associe le tout à l’automobile à l’étalement urbain. Entre 1971 et 2006, pendant que la population croissait de 62 % dans les régions métropolitaines de recensement du Québec, les superficies urbanisées ont explosé de 261 %. Or, «plus on étale le territoire, plus on a besoin des autos. Et plus on a d’autos, plus on se sent justifié d’ouvrir le territoire», fait remarquer M. Grandmont
14 avril 2013 à 08 h 11
Même chose dans la grande région de Montréal :
http://www.lapresse.ca/actualites/regional/montreal/201304/12/01-4640156-lautomobile-regne-en-maitre-a-montreal.php
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 09 h 14
Le tableau est intéressant. Sur l’île de Montréal, la population et le nombre de voitures augmentent à un rythme pratiquement similaire. Comme quoi Montréal est proche de son point d’équilibre de motorisation… Mais pas le reste du Québec, banlieues montréalaises comprises.
Mais bon, je ne vois pas ce qu’on peut y changer, il n’y a que Montréal qui a des quartiers véritablement pensés pour la densité et la proximité. J’imagine que nous sommes condamnés à construire de plus en plus d’autoroutes autour de nos villes.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 09 h 44
«J’imagine que nous sommes condamnés à construire de plus en plus d’autoroutes autour de nos villes.»
C’est là que vous faites erreur! Chaque nouvelle autoroute (principalement celles qui sont « intra-urbaine ») ou élargissement d’autoroute, plutôt que de régler les problèmes de congestion, augmente l’offre et crée de la demande induite. C’est en répétant cette erreur depuis 50 ans qu’on a ce problème aujourd’hui. La première chose à faire pour changer de paradigme est d’arrêter de reproduire cette erreur. L’argent dédié à ces projets doit être transféré aux projets de transport collectif et à l’aménagement de quartiers conçus autour de ceux-ci.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 08 h 20
Avec les fusions, on a déplacé la banlieue en périphérie de l’ancienne, un éloignement bien artificiel. Mais le fait demeure, ont continue de construire dans les anciennes banlieues mal desservies par le transport en commun. Et tout les millions placés dans l’élargissement des routes de la région ne vont donner absolument rien. Tout ça va se remplir de chars sitôt les travaux terminés.
« Ceux qui n’ont pas compris les erreurs du passé sont condamnés à les reproduire. ( b. Werber ) »
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 09 h 43
On ne peut se déplacer adéquatement et en un temps raisonnable à l’intérieur de la ville centre autrement qu’en automobile. Je gaspille un temps fou lors de mes déplacements en autobus. Heureusement j’occupe ce temps à lire ou écouter la radio (IPod) … ou à discuter de la piètre qualité du service du RTC. 30 minutes d’attente, hier sur le circuit 7 entre deux autobus, j’ai manqué le précédent par 8 secondes. J’étais presque arrivé. Vive les automobilistes, je les envie parfois.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 10 h 20
C’est sans compter les fois où le 7 nous passe dans la face parce qu’il est trop plein. Le RTC pavoise avez ses pubs, mais quand on prend le bus tous les jours on se demande pourquoi il se vante autant.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 11 h 28
Attention : ce n’est pas parce que le parcours 7 connaît des problèmes que tout le réseau de RTC devient soudainement mauvais!
Le vrai problème, c’est le chemin Sainte-Foy, autrefois une route de campagne, sur lequel on a construit beaucoup trop de pôles de services (établissements d’enseignement, hôpitaux, condos, bureaux gouvernementaux et autres, etc.) sans qu’on ne l’élargisse sur tout sa longueur! Le 7 est voué à y être saturé en tout temps, principalement à cause des cégeps et de l’université.
Pour revenir à la nouvelle, je trouve ça immensément triste puisqu’on recule! Une société de transport en commun ne peut pas faire de miracles, surtout dans un contexte de sous-financement chronique; si la population continue de s’éloigner, il sera de plus en plus difficile de l’atteindre dans les lointaines banlieues de façon efficace.
Il nous faut un tramway au PC et appliquer le Plan de mobilité durable pour restructurer les pôles d’emploi et de services.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 15 h 28
J’ai le malheur d’utiliser quotidiennement deux des parcours les plus problématiques du RTC : le 7 et le 87. Je ne vous dis pas que tout le réseau est mauvais je me demande juste pourquoi au grand pourquoi il ne font absolument rien pour améliorer le service sur ces 2 parcours. Il y a quelqu’un quelque part qui a décidé de mettre des articulés sur le 802 avant le 7, je cherche toujours à comprendre pourquoi? J’avais entendu 2015 pour des articulés sur le 7, c’est comme trop tard ont passera pas 2 ans encore à s’entasser comme du bétails dans le 7 ou à le voir nous passer dans la face … Coupez quelque part et ajouter des autobus sur le 7, achetez les articulés progressivement à partir de maintenant … On dirait qu’il ne connaisse pas l’expression brassage d’idées.
Finalement, moi aussi je trouve ça très triste le sous-financement du transport en commun, mais bon ça fait 19 ans je prend le bus et ça fait 19 ans que c’est comme ça. Le tramway, le métro ou le monorail ce sont de bonnes idées, mais disons qu’on a notre lot d’opposition dans le secteur déjà que ces projets là sont long à réaliser … Bon ok je m’en vais m’acheter une auto moi aussi :P
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 08 h 23
Le 87 sera converti en 804 (à l’automne? ou en 2014?) et on commence présentement à construire des bretelles d’autoroutes réservées aux autobus au centre de Robert-Bourassa, à la hauteur du bouleavrd Hamel. Autrement dit, elles ne seront accessibles que par les voies de gauche sur l’autoroute, qui elles aussi seront réservées aux autobus (seulement à l’heure de pointe toutefois). Pour cet automne ou l’an prochain je ne sais pas, mais on ne peut pas dire qu’on fait rien.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 13 h 49
Le 87 sera converti en métrobus 804 d’ici 2016. On prévoyait au départ un lancement en 2014, mais comme toujours au Québec…
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 11 h 59
Vivement un tramway !
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 16 h 49
le tramway ne passera pas sur le circuit du 7 et dans mon attente samedi, je me demandais à quelle fréquence de passage un tramway partant du centre de Lévis jusqu’au centre de Québec passera-t-il ? Aux heures, aux demi-heures, ou aux 10 minutes pour être vraiment utile ?
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 12 h 59
Le tramway ne réglera pas tout. À mon avis il faudra penser à plusieurs options, dont éventuellement un nouveau Pont entre Québec & Lévis afin d’avoir réseau routier périphérique complet.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 13 h 06
Un nouveau lien routier (!) ne ferait qu’étendre la banlieue sur la rive-sud. Ça ne ferait qu’accentuer les problèmes de mobilité à long terme. Ce qu’il faut, c’est trouver un moyen (ou appliquer ceux qu’on connait déjà…) pour que les gens optent pour autre chose que leur voiture, le plus souvent possible.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 13 h 39
Un nouveau lien routier ne met pas forcément en opposition les Automobiles & le TEC..
Il se trouve qu’il viendra un moment où les Ponts ne suffiront plus à la demande et où le TEC ne pourra combler entièrement ce manque.
D’autant plus que le réseau routier & autoroutier du Québec est en retard sur les autres ; il est morcelé et incomplet. Les derniers projets autoroutiers étaient prévus depuis longtemps (A30, A25, A50 )… donc il s’aggit de compléter.
De plus, une ville moderne d’aujourd’hui ( Europe, Amérique etc..) doit avoir un réseau de routes périphériques contournant l’agglomération pour mieux fonctionner, sinon la pression s’accumule à un seul endroit ( les ponts ) et cela autant pour la circulation automobile que le TEC.
Un nouveau lien pourrait être par exemple un pont Haubanné, en 2×3 avec voies (autos) avec site propre au centre pour Tramway, bus ou encore skytrain !
Il faut être réaliste et offrir plusieurs options, mais la capitale n’est pas différente des autres villes, et on ne peux pas demander du jour au lendemain que 80% des gens des habitants délaissent leur voiture.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 14 h 16
«on ne peux (sic) pas demander du jour au lendemain que 80% des gens des habitants délaissent leur voiture.» Certes, je suis parfaitement d’accord avec vous. Ce n’est cependant pas en augmentant l’offre qu’on va contrôler la demande à la baisse. Rien ne se fait du jour au lendemain, encore faut-il commencer à prendre des décisions à un moment.
Une rocade pour une rocade n’a aucun sens. Encore plus s’il s’agit de régler des problèmes de mobilité intra-urbaine. D’ailleurs, la ville de Grenoble (population comparable à Québec) l’a compris (après de longs débats…) et a misé sur le développement de son réseau de tramway pour faire passer la part modale de la voiture sous les 50%! Québec n’a pas de «retard» comme certains le prétendent. Québec a, au contraire, plus de kilomètres d’autoroute par habitant que pratiquement toutes les villes nord-américaines (et encore plus européennes!). Oui le réseau n’est pas parfaitement cohérent, mais il serait encore plus incohérent de l’augmenter rendu où on en est et au prix que cela coûte!
L’automobile n’est pas toujours en contradiction avec le transport collectif, je vous l’accorde. Par contre, quand arrive le temps d’investir dans des infrastructures et planifier les quartiers/milieux de vie qui les supportent, il y a une opposition directe! Un quartier construit en fonction de la voiture ne peut supporter un service de transport en commun digne de ce nom (utilisation, fréquence, rentabilité, etc.), car trop faible densité, distances allongées, environnements peu marchable, etc. À un moment, il faut faire des choix, et dans ce cas-ci, le TC a tous les arguments pour gagner (avantages économiques, sociaux et environnementaux). Il ne manque que de la volonté politique.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 08 h 36
D’accord Louis… à part pour les km d’autoroute par habitant. Québec est derrière plusieurs villes nord-américaine, et vraiment plus loin si on utilise une mesure plus pertinente: le nombre de voies-km par habitant. Par exemple, la RMR de Québec a environ 150km d’autoroute pour 750 000 habitants. Je n’ai pas fait le calcul exactement, mais on doit avoir environ 5 voies en moyenne par km d’autoroute. Ça donne 1 km-voie par 1000 habitants. En comparaison, Kansas City a 2km-voir par 1000 habitants. C’est le double de Québec. On n’est vraiment pas en tête de liste.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 17 h 57
@ Manu.
Je veux bien vous croire, vous dites généralement vrai. Il faut cependant plus de deux villes pour faire une telle comparaison. Bien que la différence paraissent grande (et votre choix de ville est excellent pour faire valoir votre point), où se situent tous les autres?
D’autre part, il faudrait s’entendre sur ce qu’on calcule: voies rapides (highway) ou autoroutes (freeway) seulement… ?
Dans tous les cas, je ne comprend pas cette comparaison pour justifier qu’il en faut plus. Non seulement est-ce un faux arguments mais cet argumentaire va à l’encontre de la tendance actuelle dans les autres villes. S’il n’en tenait qu’à cet argument, Manhattan aurait un grand manque d’autoroute et les plans de Robert Moses seraient ressortis et l’on raserait des quartiers entiers…
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 23 h 46
Effectivement, ce n’est pas un argument pour en ajouter! et je ne crois pas avoir dit quoi que ce soit en ce sens. Je faisais juste dire que l’affirmation initiale (plus d’autoroute per capita que partout ailleurs) tient probablement plus du mythe que de la réalité.
Il s’agit bel et bien de « freeway » (routes à accès limités), mais tout ce que j’ai trouvé concerne des villes « états-uniennes ». Néanmoins, partant de
http://forum.skyscraperpage.com/archive/index.php/t-198942.html
on trouve plusieurs liens, dont un page Excel avec des données assez brutes. Petite rappel pour la comparaison: il s’agit évidemment de voies-miles et non voies-km…
Impossible par contre de savoir où se situerait Québec exactement, sans compter correctement le nombre de voies-km ici, et sans faire le calcul pour toutes les villes dans les données du DoT américain. On retrouve toutefois la même liste de 11 villes, et dans le bas, ça diminue très lentement, alors avant d’atteindre la moitié de Kansas City, ça peut prendre 5 ou 100 places, c’est dur à dire.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 14 h 17
un nouveau lien est inévitable, d’ailleurs je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas la priorité beaucoup plus qu’un utopiste tramway à 2 milliards?
Prolongement de la Capitale vers l’ouest complèterait un contournement pour le traffic est-ouest. Supposément qu’elle avait été conçue pour ça à l’origine et que la plupart des terrains sont déjà au MTQ
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 14 h 27
J’ajoute que la région de Bordeaux c’est 1100000 habitants pour 765000 pour Québec pratiquement 50% de plus. Encore une fois on ne parle pas du tout de la même chose.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 21 h 32
Ok, d’où vient la source qui dit que Québec a le plus de km d’autoroute par habitants? Est-ce que ça tient compte de la largeur des dites autoroutes?
J’ai vu un reportage sur la ville de Houston, et je m’imagine mal que Québec a plus de km d’autoroute que Houston, surtout si on compense pour la largeur des autoroutes (16 voies versus 4 ou 6 voies à Québec).
Je ne suis pas un troll, je suis même relativement favorable à un tramway, mais je déteste les demi-vérités.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 23 h 13
J’admets ne pas me souvenir exactement de la source, bien que j’aie le souvenir de l’avoir vu quelque part. Je l’ai aussi entendu de plusieurs personnes crédibles en urbanisme, des profs d’université et sauf erreur de l’ancien directeur de l’institut d’urbanisme de Montréal.
Si quelqu’un peut démontrer le contraire de façon convaincante, soit. Ce sera un argument de moins parmi d’autres. Mais je doute fort qu’on puisse prouver que Québec a un « déficit » d’autoroute, concept dont j’ai de la difficulté à imaginer l’objectif puisque plus de capacité routière signifie plus de circulation automobile, plus d’étalement, etc. À moins de faire partie d’un fort lobby, quel intérêt?
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 07 h 56
Je ne crois pas non plus que Québec ait un déficit d’autoroute (sauf pour l’élargissement de Henri-IV qui sert beaucoup au trafic interrégional).
Pour le reste, je préférerais des solutions comme le boulevard Robert-Bourassa au nord de Lebourgneuf.
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 23 h 21
J’ajouterais que dans la plus part des villes américaines et canadiennes, il n’y a pas eu de fusion avec les banlieues comme ici à Québec.
Dans ces villes, j’ai l’impression que la majorité des autoroutes ce retrouve dans les banlieues immédiates et ne compte donc pas dans le calcul.
Évidemment la population de ces dites banlieues ne compte pas aussi mais au final ça l’air pire ici…
De plus, à l’extérieur du Québec, plusieurs villes ont des Highways qui sont différentes des Freeways.
Souvent 3 voies de larges, vitesse est élevée, intersections rares, aucun commerce ou résidence ne donnant directement sur la route. Ont a pas vraiment ça ici. Peut-être qu’ils ne sont pas comptabilisé dans le calcul..?
Signaler ce commentaire
14 avril 2013 à 23 h 31
Il n’y a que l’autoroute Dufferin qui est une highway, en effet, et encore là, ce n’est que sur une partie du trajet.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 08 h 42
Non, il n’y a pas de source à l’effet que Québec a plus de km que partout ailleurs, car ce n’est tout simplement pas le cas! C’est un mythe, tout comme celui qui dit qu’il fait plus froid lors d’une pleine lune.
Pour reprendre un commentaire plus haut (j’aurais dû lire plus bas avant de l’écrire…), la RMR de Québec a environ 20km d’autoroute par 100 000 habitants, soit environ 1km-voie d’autoroute par habitant, et Kansas City, en tête de liste américaine, en a deux fois plus.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 12 h 43
Ça doit provenir de la même étude qui affirme que le château Frontenac est l’hôtel le plus photographié au monde… ;)
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 13 h 47
Attention, Québec compte environ 21 km d’autoroutes *par 100 000 habitants*, et c’est ce ratio qui est un de plus élevés en Amérique du Nord. Il est clair que Montréal, Toronto, Houston ou Los Angeles compte beaucoup plus d’autoroutes dans l’absolu, mais par 100 000 habitants, Québec semble être en queue de peloton. La source : ministère des Affaires municipales. Le Soleil, Le Devoir ont tous les mêmes chiffres si vous fouillez dans leurs articles.
Seule source que j’ai pu trouver : http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/du_vallon/documents/DQ5-1.pdf
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 16 h 48
1 – Il semble que le km-voie par habitant soit un meilleur barème que nombre de km d’autoroute par habitant. En utilisant le 1er critère, Québec paraît mieux.
2 – Même en prenant votre texte, on voit bien qu’on n’est pas les pires…
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 09 h 22
Personnellement, payer 250k pour un condo au centre ville et payer 250k pour une maison en banlieue, le choix est pas trop compliqué. Le trafic du matin et du soir, c’est pas dramatique. On est LOIN du trafic de Montréal. Mon trajet prend 15 minutes sans trafic et gros max 30 le matin et le soir.
Un peu de verdure et de tranquillité soir et fin de semaine, ça fait du bien.
Signaler ce commentaire
15 avril 2013 à 18 h 04
Certes, mais comme plusieurs vous excluez vos coûts de transport de l’équation.
Jetez un coup d’oeil à l’article suivant, vous comprendrez que votre maison à 250K$ pourrait plutôt être de 415k$ en ville, simplement avec une voiture en moins, peu nécessaire en pleine ville.
http://affaires.lapresse.ca/finances-personnelles/sous-la-loupe/201303/30/01-4636242-vivre-en-ville-ou-en-banlieue.php?fb_action_ids=10152727411940354&fb_action_types=og.recommends&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582
Et on ne parle pas encore des coûts supportés par la société.
Signaler ce commentaire
16 avril 2013 à 09 h 14
Mon auto me coûte cher oui, le chiffre avancé est un peu haut selon moi, mais ça se chiffre effectivement en milliers de dollars par années. À celà compter que vous ne payez pas les même taxes sur 415K que sur 250K.
Une maison en ville me condamne à rester en ville pour tout. À partir de St-Jean-Baptiste essayez d’aller au cinéma, au Rona, à n’importe quel restaurant situé en périphérie (parce que vos amis iront pas au centre-ville parce que pas de parking). Vous dites « peu nécessaire » mais c’est quand même nécessaire. Ajouter les enfants dans l’équation pour la garderie matin et soir.
Ça c’est sans compter le point que j’ai mentionné plus haut, la tranquillité absente du centre-ville.
Signaler ce commentaire
17 avril 2013 à 09 h 58
Je ne comprends pas l’argument du manque de tranquilité dans les quartiers centraux de la ville. J’ai vécu dans Saint-Jean-Baptiste (rue Lockwell) et je trouvais mon quartier tout aussi paisible que la banlieue où vivent mes parents, mais cent fois plus pratique en raison de la proximité de tous les services!
Vous avez par ailleurs un RONA sur D’Aiguillon, des CPE un peu partout et de bons restaurants tout autour. Vos amis peuvent facilement se stationnement sur Saint-Jean le soir venu ou encore utiliser le stationnement à étages sur Saint-Joachim, sinon vous prenez le bus et vous vous rencontrez à mi-chemin, genre Sainte-Foy, ce n’est pas si compliqué!
Le seul problème, je vous donne raison, c’est le cinéma. Sauf que prendre le 7 en direction du Clap, c’est franchement pas une corvée et en dernier recours vous marchez jusqu’au cinéma Cartier si les films d’auteur vous intéressent.
Signaler ce commentaire
17 avril 2013 à 11 h 48
En discutant de l’article avec des proches, la fin de semaine dernière, je faisais la remarque dans cette fuite en avant, depuis quarante ans, les nouvelles maisons avaient doublé de volume malgré des familles deux fois plus petites (je caricature à peine)! Et les deux entrées de garages sont communs dans des banlieues aussi éloignées que Sainte-Catherine… Pourtant, Dieu sait que l’on parle beaucoup de développement durable et de « crise économique », même si l’on constate des taux d’endettement inégalés, le plus souvent dans de jeunes ménages qui critiquent le train de vie des « boomers » !
@ JFMartel
Il y a déjà cinq ans, j’ai rédigé un billet pour QU qui vantait les avantages de la proximité de services dans un quartier central comme le Vieux-Limoilou où l’on peut très bien élever une famille (non, ces enfants ne seront pas de futurs « bums) en utilisant le transport en commun ou Communauto tout en profitant d’espaces verts de qualité :
https://www.quebecurbain.qc.ca/2008/09/22/habiter-les-quartiers-centraux-ou-vivre-a-quelques-pas-des-commodites-du-quotidien/
Par exemple, à moins de 10 minutes à pied de chez moi, il y a un Rona et une garderie! ;-)
Signaler ce commentaire
9 mai 2013 à 18 h 30
Le problème à mon avis est le vieux concept urbain d’un centre-ville avec ses banlieux. Évidemment, changer ce concept demanderait beaucoup de planification urbaine plutôt que le laisser-aller actuel.
Ce que je suggère, c’est un système oligo-centre-ville où il y a plusieurs pôles majeurs, profitant des infrastructures routières actuel. Avec L’avènement et la progression des télécommunications, l’intérêt de centraliser physiquement les lieux est de plus en plus inutile. En créant des pôles pivots (avec densification urbaine élevée), on crée des « mini-villes » à l’intérieur de la grande ville.
L’étalement urbain est inévitable considérant que la population croît mais que le centre-ville stagne. Dans mon modèle, on relie ces points pivots par un système de transport public super efficace (haute capacité, haute fréquence, disons un tramway parce que les autobus monopolisent trop la route de façon inefficace), avec des points d’accès en banlieu (park and ride).
Je suggère en premier plus de développement intelligent à Sillery (place Laurier par exemple a un accès de stationnement de merde et occupe beaucoup trop de superficie…).
Évidemment, il faudrait beaucoup de sous et une vision de l’avenir. Pourquoi pas un métro tant qu’à y être? Vous pensez qu’il y aura combien de personnes dans le Québec de l’an 2100? Ils seront plus capable de rien construire parce qu’il y aura des choses partout.
Signaler ce commentaire