Radio-Canada
Québec
La Ville de Québec a dévoilé lundi matin sa Vision du développement de l’art public. Elle injectera 300 000 $ par année pour favoriser la présence d’art public sur son territoire.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, et la conseillère Julie Lemieux en ont fait l’annonce lundi matin. Une œuvre d’art public sera désormais intégrée dans tous les projets de construction et d’agrandissement de biens immobiliers de la municipalité.
Le maire Labeaume dit vouloir imposer à la Ville de Québec la même règle que le gouvernement en matière d’investissement en arts. « Il y a à Québec maintenant une mesure incontournable : 1 % des investissements en immobilisations doivent aller dans une oeuvre d’art », a-t-il déclaré.
La Ville espère ainsi augmenter de 28 % le nombre d’œuvres d’art public sur son territoire d’ici 2020. Québec compte actuellement 125 œuvres d’art public. Ce nombre pourrait passer à 160 en 2020. Il pourra s’agir de sculptures, de murales, de vitraux, de peintures, d’œuvres lumineuses ou de photographies, par exemple.
Discussion intéressante à Radio-Canada * Merci à un fidèle lecteur (Maxime Vandal)
14 mai 2013 à 07 h 04
Bonne initiative, mais j’espère que cela va déboucher sur une
certaine diversité et non pas encore sur les éternelles sculptures
qui parsèment le territoire de la ville.
Comme le disait çi bien Marion Rabanne « Le langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas accompagné par d’autres
formes d’arts. »
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14 mai 2013 à 19 h 14
Je ne comprend pas le sens de la citation.
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14 mai 2013 à 20 h 54
Je croyais que la citation était :
« Le langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie »….
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14 mai 2013 à 21 h 42
Il y a aussi cette version: Le langage de la sculpture est un
néant prétentieux parce qu’il est l’ennemi de l’art et le leitmotiv de l’inculte qui ce rabat sur ce médium pour se disculper de son
ignorance. » B. Cipolla
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14 mai 2013 à 09 h 03
En effet bonne initiative et si on pouvait faire la même chose pour l’aménagement paysager.
Quand on voit des immeubles comme le Jules-Dallaire et le Delta avec quelques arbres chétifs à l’avant, ça fait pitié. Disons que ces propriétaires ont moins investi dans l’aménagement paysager que la plupart des propriétaires de résidences privées…
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14 mai 2013 à 13 h 32
Moi j’aime les sculptures. Les témoins des décennies créatives esthétiquement parlant qu’ont été les années 60-70, que l’on peut retrouver à Québec ont un certain je ne sais quoi qui maintient un lien fort avec la trame urbaine.
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14 mai 2013 à 17 h 07
Moi aussi j’aime la sculpture tout comme le gâteau au chocolat.
Mais tout comme la sculpture, l’abus du gâteau au chocolat
débouche sur l’écoeurite assurée.
Malheureusement à Québec, nous sommes englués une sorte de visqueuse doctrine culturelle qui étouffe toute autre forme d’art et finit par l’étouffer. Cette doctrine, c’est la pensée unique, la seule autorisée par certains politiciens.
Quoi qu’il en soit, j’espère que cette bonne initiative permettras
un plus grande diversité, outre la sculpture, des médiums
culturels.
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15 mai 2013 à 15 h 45
L’Institut de développement urbain du Québec (IDU Québec) se félicite du programme de développement de l’art public urbain dévoilé lundi 13 mai par la Ville de Québec. L’IDU Québec et ses membres ont été invités par le maire à réfléchir à ce sujet l’an passé. En effet, l’Institut partage ce désir de valoriser l’art public afin de rendre la ville de Québec plus attrayante.
D’ailleurs, lors de son Cocktail printanier, qui a eu lieu le 1er mai dernier, l’IDU Québec a invité différents artistes de la région de Québec à venir rencontrer ses membres.
La communauté immobilière participe d’ores et déjà à la promotion de l’art public urbain. Plusieurs promoteurs ont réalisés des œuvres d’art. À Québec, Fortier Services immobiliers a répondu à l’invitation du maire en créant une œuvre d’art publique pour accompagner l’édifice Les terrasses du plateau. Sur la rue Saint-Joseph, la grenouille du Benjo participe également d’une expérience urbaine. Or, ces investissements contribuent directement au développement économique et touristique de Québec. Ainsi, l’art public devient une signature renforçant l’unicité d’une ville. En ce sens, l’IDU Québec encourage les entreprises privées à participer à l’art public urbain sur la base du volontariat, tout en étant certain de leur vif intérêt.
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15 mai 2013 à 15 h 50
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