Radio-Canada
Québec
Le promoteur du projet d’écoquartier Nodelo, Sébastien Leboeuf, dit qu’il ne retournera pas à la table à dessin si son projet initial est bloqué par un référendum citoyen.
Rappelons que la Ville de Québec n’a pas encore décidé si elle tiendra une consultation populaire sur projet à Charlesbourg, comme l’exigent des résidents. La municipalité devrait trancher sur le sujet pendant la réunion du conseil d’arrondissement le 11 juin.
Sébastien Leboeuf déplore le fait que seuls les citoyens du secteur où ce référendum a été demandé seraient autorisés à voter dans le cas d’une éventuelle consultation populaire. Pourtant, le voisinage compte 12 secteurs, fait valoir M. Leboeuf. C’est donc un secteur sur 12, soit 278 personnes sur un total de 2700 dans le voisinage, qui aurait le droit de vote, déplore-t-il.
Au lieu de cela, il se conformera au zonage actuel et construira un quartier plus «traditionnel» composé surtout de maisons unifamiliales. Exit le projet vert de 1600 logements * Stéphanie Martin (Le Soleil)
31 mai 2013 à 21 h 56
Me semble ça ressemble drôlement à du chantage… Vous votez contre? On va tout raser!!
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31 mai 2013 à 22 h 16
Chantage ou pas, c’est ce que le propriétaire du terrain a le droit de faire présentement. Il n’a pas intérêt à perdre de l’argent à laisser des portions non développées. Tout ce qu’il demande, c’est le droit de faire mieux dans l’ensemble pour pouvoir compenser financièrement les « zones vertes » par des habitations plus denses.
C’est légitime d’être contre les deux propositions (un semblant d’éco-quartier ou un développement bungalowesque style années 60), mais entre deux maux, on choisit le moindre.
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31 mai 2013 à 23 h 03
@ Gwido
Vous proposez quoi alors ? Merci
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31 mai 2013 à 22 h 10
De toute évidence, on le « sent » que quelque chose ne tourne pas rond avec le mécanisme de modification de zonage et de référendums. Sinon, « on » (population, conseillers municipaux, journalistes, etc.) ne serait pas à se questionner à chaque fois sur la légitimité de conférer autant de pouvoir dans les mains de quelques personnes.
Voilà maintenant un paragraphe qui m’éclaire et qui pourrait, il me semble, nous indiquer une modification « facile » de la loi à cet égard pour améliorer les choses (encore loin d’être parfait ce serait mieux):
« Sébastien Leboeuf déplore le fait que seuls les citoyens du secteur où ce référendum a été demandé seraient autorisés à voter […] C’est donc un secteur sur 12, soit 278 personnes sur un total de 2700 dans le voisinage, qui aurait le droit de vote »
Ça m’apparaît inouï! En pratique, le promoteur propose quelque chose et demande une modification au règlement de zonage. En gros, si le conseil est d’accord, on publie un avis qui dit aux gens « si personne ne s’oppose, on va de l’avant avec les modifications, sinon, il y aura un référendum ». Or voilà que seuls les secteurs qui s’opposent ont droit de vote.
J’ai la berlue ou bien quelque chose cloche? Les 11 autres secteurs qui étaient d’accord et qui ont implicitement signalé leur approbation en ne demandant pas la tenue d’un vote, on n’en tient pas compte?
Voyons donc… c’est ça la loi? Éclairez mes lanternes quelqu’un car il y a sûrement quelque chose qui m’échappe. Sinon, qu’on donne droit de vote aux gens de tous les secteurs identifiés et ce serait déjà cent fois mieux que l’état actuel des choses!
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1er juin 2013 à 07 h 02
C’est bien de questionner que l’on remette autant de pouvoir entre les mains de quelques uns, mais de l’autre côté quand il y a un projet qui ne se conforme pas au zonage existant dans combien de mains aura été la décision de concevoir un projet non conforme?
Comme vous écrivez plus haut entre deux maux il doit y avoir moyen de trouver un compromis au centre. Chose certaine je ne souhaiterais pas que la décision de modifier le zonage se retrouve entre les mains d’une seule personne (qui pourrait par exemple être trop impulsive et avoir beaucoup de regrets par la suite et ainsi devoir s’excuser). Je ne vise personne en particulier. ;-)
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2 juin 2013 à 04 h 31
C’est plus aberrant que ça encore. Par analogie, imaginez que vous soumettez une propositions à une audience de 12 personnes puis demandez : ceux qui sont contre, levez la main. Une seule personne lève la main. Ensuite, vous passez au vote, mais seule la personne qui a levé la main à la question a droit de vote. Autrement dit, les 11 personnes en faveur ne peuvent pas voter, mais la seule personne contre peut voter. Il y a un problème non?
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31 mai 2013 à 23 h 00
Je regarde ça et l’idée des taxes de secteurs est pas si bête, vous faites planter un projet de 500 millions pour garder votre boisé et votre quiétude… ben on va vous charger un extra de taxes pour compenser, le monde vont signer quand les projets sont vraiment abusifs et non pas juste pour garder leur quiétude.
Moi même j’ai un petit boisé en face de chez moi, j’espère bien le garder jusqu’à ma mort mais je ne me fais pas d’illusion.Tant qu’à ça Ste-Foy serait encore un champs.
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31 mai 2013 à 23 h 09
Ce qui est notable et remarquable dans tout ce débat, c’est que nous sommes collectivement en train de créer une nouvelle ville, appelée « Québec », issue des fusions des anciennes villes dans le territoire connu de Québec. Et aussitôt qu’un changement de destination est prévu, on n’en voudrait rien. Étonnant non ? Comme si on ne pouvait pas construire une nouvelle ville. Sans avoir l’approbation de tous.
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1er juin 2013 à 07 h 23
« vous faites planter un projet de 500 millions pour garder votre boisé et votre quiétude… ben on va vous charger un extra de taxes. »
Bien sûrs, le contraire serait possible: Vous accepter un projet de
500 millions pour apporter plus de taxes dans les coffres de la
ville…ben ou va vous remercier par une baisse de taxe.
Logique, depuis des lustres que la ville nous dit que ce genre projet
apporte prospérité et taxes. On doit donc s’attendre à des baisses
de taxes
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1er juin 2013 à 08 h 47
Enfin un peu de bon sens. Qu’il fasse un projet plus homogène pour le secteur répondant aux règles de zonage en vigueur et il en aura pas de problème.
L’idée de départ était mauvaise. Ce n’est pas le bon site pour implanter un projet « vert » comme il est proposé.
– site mal desservi par le transport en commun (aucune express ou metrobus actuellement).
– site aux limites de la ville de Québec moins urbanisé.
– forêt qui devra être rasée pour implanter un projet « vert »
– site collé sur l’autoroute, risque de pollution sonore.
– accès routiers aux alentours qui peineront fort probablement a absorber le traffic qui serait causé par l’implantation de 1600 logements sur une petite superficie.
Disons que les opposants à ce projet ont beaucoup munitions. Il y a rarement de la fumée sans feu.
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1er juin 2013 à 09 h 41
Exact, c’est déjà assez congestionné aux heures de pointes dans le secteur Georges-Muir…
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1er juin 2013 à 09 h 13
Au fond, ce qui est reproché au promoteur, c’est d’avoir proposé une vision différente du développement d’un secteur de la banlieue.
Alors, et comme il l’indique dans les quotidiens, si le projet différent dans lequel il a déjà beaucoup investi n’est pas accepté, il va tout simplement se conformer au banal zonage actuel, raser le boisé (comme cela s’est fait un peu partout en banlieue, dont les terrains des voisins qui s’opposent au projet et qui étaient sans doute tout aussi boisés avant la construction de leur bungalow) et faire les choses comme elles se faisaient en 1979… Il ne fait pas de chantage; mais juste remettre les choses dans leur perspective.
Les voisins auront de toutes façons perdu le boisé où leur pitou va faire ses besoins, ils n’auront gagné ni espace vert, ni commerce de proximité, mais tout simplement une flopée nouveaux voisins dans des jumelés tous neufs et qui vont venir encombrer leurs belles rues si paisibles…
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1er juin 2013 à 09 h 35
Ce que j’aimerais qu’on m’explique ici et pour d’autres projets, les choses suivantes:
A) Pourquoi des promoteurs font l’acquisition de lots dont le zonage ne correspond pas a la nature de leurs projets pour ensuite demander un changement de zonage à la ville avec les conflits et problèmes que ça implique ?
B) La ville est en constant changement, ça bouge et se développe de plus en plus. Le service de l’urbanisme ou de l’aménagement ne devrait-il pas passer en deuxième vitesse et réviser le zonage de certains secteurs de la ville afin de favoriser un développement un peu moins « anarchique » au petit bonheur des promoteurs, bref avoir une vision pour le futur ?
Vite de même et sans être un spécialiste, il me semble que le l’aménagement d’une ville se planifie sur 20, 30 ans et non comme une envie de pisser.
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1er juin 2013 à 15 h 37
« A) Pourquoi des promoteurs font l’acquisition de lots dont le zonage ne correspond pas a la nature de leurs projets pour ensuite demander un changement de zonage à la ville avec les conflits et problèmes que ça implique ? »
Parce que:
1: les trolls ne sont pas uniquement sur le web mais dans toutes les couches de la société
2: »La probabilité qu’un individu soit stupide est indépendante de
toutes les autres caractéristiques de cet individu. »
(Carlo M.Cipolla « Les lois fondamentales de la stupidité
humaine)
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2 juin 2013 à 10 h 00
C’était la question que j’avais derrière la tête quand j’ai écrit:
« quand il y a un projet qui ne se conforme pas au zonage existant dans combien de mains aura été la décision de concevoir un projet non conforme? »
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1er juin 2013 à 10 h 42
Selon moi ce projet devrais être réaliser. Je le trouve bien ce projet dans l’ensemble. Je ne vois pas pkoi les citoyens chialent à part que la perte de leur boisée et le trafic.
Ya des promoteurs prêt à investrir dans la ville et si ca continue comme ça , ils vont garder leur argents pour eux et ils vont arrêter de développer la ville.
Ça commence à être vraiment tannant de voir les citoyens bloquer plein de beau projet dans la ville. À moment donné vas falloir que ça cesse.
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1er juin 2013 à 18 h 33
«Je ne vois pas pkoi les citoyens chialent à part que la perte de leur boisée et le trafic.»
Ça fait déjà deux bonnes raisons, n’est-ce pas?
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2 juin 2013 à 04 h 37
En fait, ceux qui sont déjà là sont déjà « responsables » de la disparition du reste du boisé (la partie qui n’est pas encore rasée) ainsi que de la totalité du traffic actuel (donc d’une importante portion de celui anticipé). À ce que je sache, il n’existe pas de droit acquis sur des terres qu’on ne possède pas.
Expliqué autrement: deux personnes vident un verre d’eau pleins dans un autre verre de même grandeur. Ça déborde. De quel verre provient l’eau qui déborde?
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2 juin 2013 à 21 h 47
Je commence à me demander sérieusement si écologiquement, un quartier de bungalow ne serait pas mieux que le projet de nodélo ? Car oubliez les systèmes de récupération de l’eau de pluie et autre « gadget » qui ne pourront pas remplacer tous le CO2 produit par la majorité des habitants de ce projet qui devront se déplacer en voiture.
D’abord, nous devons constater une chose : il est rare qu’une seule personne hésite entre un condo et une maison séparée. Donc construire Nodélo, c’est d’offrir des condominiums à des acheteurs qui autrement, se serait peut-être tourné vers des projets plus centraux. À l’opposé, offrir des maisons unifamiliales, c’est d’offrir des maisons mieux situées que d’autres municipalités plus éloignées où ces constructions pullulent depuis quelques années.
La vérité, c’est que si le maire Labeaume était plus conséquent dans sa vision contre l’étalement urbain, il tenterait d’empêcher tout développement de ce terrain. Peut-être qu’il est trop tard pour le faire, mais le développement d’un quartier sur ce terrain ne rend pas le projet plus écologique qu’un développement ordinaire.
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3 juin 2013 à 22 h 13
Excellent point, et d’ailleurs le premier argument réfléchi que j’ai lu à date en défaveur du projet proposé. Comme ce n’est pas la même clientèle, on ne freine pas nécessairement la construction de maisons encore plus loin. Resterait toutefois à comparer le prix « proposé » (car pas dévoilé à ce que je sache) d’un condo ou maison en rangée à cet endroit, comparativement à la même chose plus près de la ville. Mais comme on conservait beaucoup d’espace « vert » (on va dire ça de même), cela aurait probablement été quand même assez cher par unité.
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6 juin 2013 à 12 h 30
Lorsque j’ai un problème électrique, je fait confiance à un expert dans le domaine (électricien) que j’ai choisi, quand j’ai un problème de plombrie, je fait affaire avec un plombier qui connait les problématique et a une vision d’ensemble du système…. Mais, quand on a un problème urbain, il faudrait faire affaire à monsieur-madame tout le monde qui pense connaitre ça?? Faire confiance à des élu n’est pas démocratique?? Faire confiance à des professionnels du milieu urbain (urbanisme, architect, ingénieur, voirie…) n’est pas logique? Vù la complexiter d’une ville, vaut mieux écouter qq1 qui aura une vision d’ensemble non? Germain et Germaine n’ont souvent pas idée du coût d’opportunité et de la complexité des réseaux urbains…
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