Annie Morin
Le Soleil
(Québec) La réorganisation des parcours du Réseau de transport de la Capitale (RTC) entraîne la perte d’un départ en fin de journée et la disparition du service du midi au Parc technologique du Québec métropolitain, faisant ressortir l’extrême dépendance de ce secteur à l’automobile.
Situation géographique enviable, entreprises branchées, employés jeunes, le parc technologique a un profil qui rime avec transport en commun. Du moins sur papier. Dans la réalité, le parc est bordé de grands axes routiers pensés pour les automobiles et les camions, pas les autobus. Les occupants du parc en sont bien conscients et ont construit d’immenses stationnements, remplis à pleine capacité, autour de leurs locaux.
14 juin 2013 à 10 h 55
Un bon point dans l’article qu’on peut résumer: situation géographique enviable, mais situation topologique routière excécrable. S’il y avait une route entre, disons Masson et de l’Église, ça aiderait déjà à faire des trajets nord-sud et même les croiser avec des est-ouest (genre entre Champigny et le centre-ville, via les parcs industriels). Là encore ça prendrait une route est ouest à Robert-Bourassa… Alors comme on n’aura pas ces routes (il y a 50 ans on a plutôt fait une autoroute), il faut penser à autre chose.
Un point raté par l’article toutefois: « entreprises branchées, employés jeunes ». Ce n’est PAS un profil qui rime avec transport en commun. C’est plutôt un profil qui rime avec « jeunes parents avec jeunes enfants à la garderie et l’école et du transport à faire à l’intérieur des heures de garde ».
Autre point à considérer: 5000 employés. Juste pour le Parc technologique? Ça m’étonne un peu car je n’ai vraiment pas cette impression… ou ça englobe les autres parc industriels autour? mais peu importe, disons 5000. Une petit partie ne travaille probablement pas sur place même s’ils travaillent pour les compagnies en question, et une autre partie ne travaille pas aux heures habituelles. Je pense entre autres à GSK qui emploie environ 1000 personnes, dont une bonne partie sur des horaires de soir et de nuit.
Il doit quand même rester assez de monde pour prendre l’autobus. Alors on fait quoi? Une fusion des parcours 22 et 88 peut-être? Partant du 22, on fait la boucle des parcs dans l’autre sens (i.e. partant de Ste-Foy on va vers John-Molson) et on relie le dernier bout sur Franquet au terminus Les Saules, via le boulevard du Parc Techno et Hamel, ou via le détour par l’autre parc industriel à l’ouest d’Henri-IV comme le 88 actuel.
Si on veut juste le Parc Technologique, on peut aussi considérer un lien entre l’ouest de Ste-Foy et Les Saules via le Parc: Disons depuis Lavigerie, puis Laurier ou Hochelaga, route de l’Église, gare d’autocar (tiens, tiens…) puis Henri IV, le tour du parc tehcno seulement, puis Hamel et Masson). Ça aurait l’avantage d’être plus rapide que le 87 (ou à peine moins aux heures de pointes selon Henri-IV) qui se termine dans le coin de Jules-Dallaire, en plus justement de fournir une desserte de l’extrême ouest du « ste-foy centre-ville » vers Les Saules. Cela serait d’autant plus pratique hors-pointe quand il n’y a pas d’express (au lieu d’un 800/801+87, lesquels passe d’ailleurs loin de Lavigerie). Par ailleurs, si le 22 ne récolte pas grand monde dans le secteur de la Suète, et s’il n’a d’intérêt que pour le Parc Techno (i.e. plus que les parcs industriels autour) on pourrait tout simplement remplacer le 22 par ce parcours qui file par Henri IV.
J’ose croire que le RTC a considéré certaines options du genre…
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14 juin 2013 à 17 h 13
Très intéressant. Au fait, la nouvelle phase du parc technologie, au nord du dépôt à neige sera beaucoup mieux desservie en transport en commun puisqu’elle sera à 5 minutes à pied du terminus les saules.
De plus, la ville a promis plus de densité pour cette nouvelle phase.
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