Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pas dans ma cour (nimby) ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2013 27 commentaires

Marie-Paule Tremblay
Opinions du lecteur
Le Soleil

Que ça fait du bien …

Les gars de la construction, s’il vous plaît, ne lâchez pas. Si vous saviez comme je suis heureuse de vous voir faire relâche. Plus de tracteurs de toutes sortes, plus de camions qui reculent en faisant bip…bip…bip… à longueur de journée, de 7h à 17h, sans relâche et cela, pour des années. C’est à nous rendre fou et nos élus savent trop bien que nous, les vieux de Saint-Sacrement, n’avons plus l’âge ni l’énergie de nous opposer. Je peux enfin ouvrir mes portes et profiter du vent qui me rafraîchit. Que ce vent est bon!

Je vis tout près de la fameuse Cité Verte qui achève de construire son usine à vidanges. Pas de patrimoine dans notre quartier. Ah bon! Sans une petite gêne, on est parti avec la symbolique grange, on a démoli la maison Raymond-Casgrain, oublié le milieu humide tout près de la rue Monk et abattu plus d’une centaine d’arbres. Tout cela aurait pourtant été si utile dans les projets exprimés dans le Plan directeur du quartier -des années de labeur- qui prévoyait la venue de nombreuses familles de classe moyenne afin de rajeunir et revigorer notre coin de vie, une coopérative d’habitation dans ce que fut jadis La Crèche et ensuite l’Externat Saint-Jean-Berchmans, une salle de rencontre et d’activités dans la chapelle -pas de descente ni de remontées- et suffisamment d’espace pour un jardin communautaire. C’était ce dont nous rêvions. On est allé jusqu’à nous refuser le droit à un référendum.

Lorsque l’argent se pointe le museau, il n’y a qu’à ravaler sa colère. On l’a vu avec la construction de la Caisse populaire sur le chemin Sainte-Foy, ce gros bloc de métal gris-noir, en complète inharmonie avec les autres bâtiments de la rue; eux ont aisément reçu l’assentiment de nos élus. Et que dire du «Gibraltar»? Comment prétendre au même traitement que les fortunés de Sillery? Comment mener pareille bataille? C’est à rendre fou. Les taxes, on ira les chercher ailleurs, chez nous, chez ceux qu’on peut manoeuvrer. Un jour qui n’est pas si loin, on pourra dire que ces responsables irresponsables sont partis avec «l’âme de Saint-Sacrement». Gens de Québec, soyez vigilants !

Marie-Paule Tremblay, Québec

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Étalement urbain.


27 commentaires

  1. T.L.

    25 juin 2013 à 23 h 25

    M. Gobeil, je ne comprends pas le titre (Pas dans ma cour ?) que vous avez ajouté à cette opinion parue dans le Soleil.

    Au delà de la joie, peut-être égoïste, de retrouver le calme de son voisinage, Je perçois dans ce texte la déception et le désarroi d’une citoyenne laissée-pour-compte, pour qui son quartier change et je suis d’accord avec elle, pas toujours pour le mieux. Il est exact de dire que le projet initial de la Cité Verte a passablement changé, que sont disparus des édifices qu’on avait promis de conserver et que les prix des condos et maisons de ville n’attireront pas les jeunes familles qui auraient rajeuni le quartier.

    À Québec, on se fait rapidement et facilement taxé de « pas dans ma cour » dès qu’on ne montre pas un enthousiasme délirant pour un nouveau projet.

    Est-ce que cette difficulté qu’à notre maire a à accepter une opinion contraire, d’être remis en question serait contagieuse?

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  2. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    26 juin 2013 à 12 h 42

    Deux visions? pour freiner l’élan économique de Québec en disant non à tout, je ne pense pas que l’on peut appeler ça de la vision! Anyway Labeaume est à 80% dans les sondages.

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  3. T.L.

    26 juin 2013 à 13 h 28

    @ jean d et Gérald Gobeil

    S’interroger sur la valeur de certains projets, ce n’est pas automatiquement les rejeter et freiner l’économie de Québec. Des débats sains sont souvent nécessaires pour bonifier des projets, car nul n’est infaillible.

    Pour ce qui est des élections de novembre, je ne me fais pas d’illusions à savoir qui sera le prochain maire, mais il est vrai que je souhaite de vrais débats qui ont l’avantage d’amener des réflexions plus profondes. Je ne vous apprends rien si je vous dis, que les meilleures idées ne sont pas parfaites.

    Il semble qu’au Québec et plus particulièrement à Québec, on soit frileux à débattre de nos idées, on aime beaucoup les consensus. C’est vrai que c’est plus facile.

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    • jeand Utilisateur de Québec Urbain

      26 juin 2013 à 14 h 02

      Je dirais plus que depuis trop longtemps nos politiciens élus pour diriger ont de la misère à prendre des décisions une fois élu. Sur ce, malgré ses écarts, Labeaume a le mérite d’être un décideur.

      Imaginez Montréal si il n’y avait pas eu Jean Drapeau… On dirait presque que la ville est à l’abandon et en déclin constant après le high entre 67 et 76 alors qu’elle était LA métropole du Canada. Bon passons sur les raisons multiples du déclin mais j’aime mieux un décideur qui se trompe qu’un dirigeant qui ne dirige pas.Si le peuple est pas content 4 ans ça vient vite.

      T.L , depuis 6 mois on dirait que l’on a découvert les régistres et qu’une majorité de projets y passent avec quelques dizaines de signatures( Irving, esso ,Nodelo , l’ancien resto en haut de Louis xiv(blanc de mémoire) et j’en passe.

      Et la madame qui parle des milieux humides! Je ris à chaque fois que je vois ça, il doit bien y avoir 100000 lacs et rivières au Québec! Le Gibraltar, on me dira pas qu’un parking c’était mieux!

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 juin 2013 à 14 h 31

      Pour avoir assisté à de multiples conseils de quartier, plusieurs auditions sur des PPU, des séances du conseil d’arrondissement, et j’en passe, les débats sains ont eu lieu, les vrais débats se sont faits, et le frilosité que vous invoquez y était absente. A un bon moment donné, il est nécessaire et même essentiel que les décisions se prennent, ce qui justement n’est pas le plus facile. Encore moins de les accepter sans que le consensus soit présent. C’est là que repose manifestement la difficulté majeure à Québec.

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      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        26 juin 2013 à 15 h 29

        Une partie de cette difficulté majeure à Québec réside dans le fait que des promoteurs achètent terrains ou immeubles en sachant fort bien que leurs investissements ne seraient pas rentables s’ils se conforment au zonage en vigueur qui, par exemple, serait de quatre étages dans le secteur où ils veulent construire, alors que la rentabilité de leur investissement ne serait atteinte qu’avec 6, 8 ou 10 étages …

        Mais pas grave, systématiquement, on va s’essayer à faire changer le zonage.

        Tant qu’à triturer à la pièce le zonage, pour assurer une rentabilité économique du projet de construction, pourquoi ne pas carrément l’abolir le zonage à la grandeur la ville ?

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        26 juin 2013 à 15 h 47

        Si aucun projet n’est présenté sur un terrain donné avec un zonage de 4 étages, fait-on alors collectivement des Îlots Irving partout ? Le prochain étant l’Îlot Esso (vacant depuis 2004) ? Quelle est votre proposition ? Puisque votre prémisse est à l’effet que des promoteurs achètent des terrains tout en sachant qu’il n’y aura pas de rentabilité avec 4 étages, doit-on alors abolir la possibilité de modifier le zonage ? Merci de nourrir la discussion.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        26 juin 2013 à 22 h 21

        Si un promoteur paye trop cher un terrain, et que son projet n’est pas rentable dans le zonage actuel par sa décision, alors en quoi cela justifierait la modification du zonage? Si c’est en effet le cas, alors c’est au promoteur d’assumer ses mauvaises décisions, pas aux voisins de vivre avec les conséquences!

        Et même si c’était le cas, aucun promoteur n’a avantage à garder un terrain s’il n’a pas un jour l’intention de le développer. S’il décide d’abandonner son projet suite au refus du zonage, alors il revendra rapidement le terrain à un autre promoteur (quitte à perdre de l’argent lors de la vente). Et si pour des raisons illogiques il décide de garder le terrain et d’y empêcher tout développement, alors il est le seul à blâmer.

        Mais ne vous en faite pas : je ne pense pas que beaucoup de promoteurs payent plus cher un terrain en espérant la modification de zonage. Mais il est si facile et si payant de faire la demande, pourquoi s’en empêcheraient-ils?

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  4. T.L.

    26 juin 2013 à 15 h 48

    Pour avoir été présent lors de la consultation publique sur le PPU de Ste-Foy, est-ce que cet exercice permettait vraiment les échanges d’idées?
    J’en doute. Je me rappelle surtout de M. François Picard qui reprochait aux citoyens de critiquer le PPU (en passant, il y a des critiques constructives). Selon lui, on aurait dû souligner le beau travail des fonctionnaires…Plus d’une fois, il s’est levé et a quitter la salle, alors même qu’un citoyen s’exprimait. Toute une consultation publique, en effet!

    Et d’accord avec Réal, la complaisance de l’administration municipale vis à vis des promoteurs rend les citoyens cyniques. Par exemple, à ce que je sache le promoteur du terrain Esso a acheté en toute connaissance de causes (prix, zonage et exigences de la Ville) ce terrain alors pourquoi maintenant cette demande de changement de zonage. Je suis moi-même entrepreneur et je me verrais mal changer
    les règles du jeu en cours de route, c’est à moi de calculer si mon projet est rentable ou pas selon les conditions initiales.

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  5. davedeux

    26 juin 2013 à 16 h 43

    En ce qui concerne le projet spécifique de la Cité « Verte » et sans
    revenir sur ce que j’ai écrit sue ce forum par le passé, je tiens
    à faire remarquer qu’il est tout à fait logique que nombres de
    citoyens fassent opposition à différents projets dans la région.

    Pourquoi? Tout simplement que depuis les demis-vérités ou
    carrément mensonges qui ont été dit pour faire accepter le
    projet de la Cité-« Verte », plusieurs citoyens que je connais et
    moi-même ont développé une grande méfiance envers les
    prometteurs et l’administration.

    Ah je me souviens, la Cité-« Verte » POUR LES PETITES FAMILLES,
    RAJEUNIR LE QUARTIER, BLABLA. Et aussi, LOGEMENTS SOCIAUX
    ET LOYERS PAS TROP COUTEUX, tout cela pour assurer une
    certaine mixité sociale. Que de paroles et de concert au violon
    pour faire accepter le projet de la Cité-« Verte ».
    Tout ça pour déboucher sur une cité pour demi-millionnaire.

    Dehors les petites-familles et la classe moyenne.
    Certains politiciens peuvent bien ce donner une bonne morale
    en demandant à l’UPAC de faire enquête sur vous savez quoi.
    Mais pour les demis-vérités (ou mensonges), c’est bar ouvert.

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  6. Manu

    26 juin 2013 à 16 h 58

    Nimby? Je ne crois pas. Je ne sens pas dans son commentaire un « on aurait du faire ça *ailleurs* ». C’est plutôt une prise de position de la dame face aux décisions de la ville et aux changements dans son quartier.

    D’emblée, je partage sa déception quant à la « plutôt-fausse représentation » de la cité verte: pas plus « verte » qu’une autre, le tapon d’arbre abattus (pas le choix d’en abattre certains, mais une meilleure intégration aurait peut-être été possible), et la pieuse prétention initiale d’attirer des jeunes familles.

    Pour le reste, il faut y voir seulement une opinion, et non un argument de débat. Ce que déplore Mme Tremblay c’est essentiellement le changement. Ce n’est pas « l’âme de St-Sacrement » qui se perd, comme elle le prétend, mais simplement ce qu’elle a connu par le passé, ou l’image qu’elle se fait (ou faisait) du quartier. De la nostalgie.

    Cette nostalgie est un sentiment bien humain, et s’opposer au changement est une opinion comme un autre. Mais ni une ni l’autre ne constituent un argument dans un débat (si un tel débat avait lieu, ou a déjà eu lieu dans ce cas-ci). Il me semble d’ailleurs que l’âme d’un quartier vit par son évolution et non sur une carte postale, mais cela reste mon opinion…

    On peut imaginer le désarroi de cette dame qui se rend compte que la vie est derrière elle plus que devant elle, ou que son environnement s’adapte à « d’autres » qui voient les choses autrement. Mais le monde n’est pas apparu à notre naissance pour demeurer fixe jusqu’à notre mort. Il y avait jadis M. Untel, fermier, qui avait pour voisin un autre fermier ou peut-être une forêt de beaux grands arbres, jusqu’à ce que tout soit remplacé par des habitations (peut-être au terme de je ne sais quelle magouille, je n’ai aucune idée), dont celle de Mme Tremblay. Qu’elle ne fût pas là à cette époque et qu’elle ait plutôt emménagé dans une demeure qui existait depuis longtemps importe peu. Elle a tout de même profité d’un « dérangement » passé. Alors svp, on donne au suivant.

    Et la caisse pop? S’il fallait qu’on ne construise que des bâtiments qui cadrent parfaitement avec le style des autres autour on n’aurait que des maisons en bois rond depuis la première qu’on a construite. Différentes époques, différents styles. D’ailleurs, le nouvel édifice de la Capitale, par exemple, voisin du complexe G, ne ressemble aucunement à ce dernier, ni aux autres édifices en béton du coin, jeunes ou vieux. Personne ne semble s’en plaindre… Encore là, l’opposition à une apparence différente est une opinion, et non un argument contre un projet (à moins évidemment d’un cadre contraignant comme un site du Patrimoine mondial…). Personnellement, je félicite plutôt Desjardins pour l’architecture variée de plusieurs de ses bâtiments, en ville comme en campagne.

    Il y a probablement matière à débat sur la forme de changements particuliers, mais pas sur le changement lui-même. Mais peu importe la forme que prend ce changement, ce ne sera jamais parfait et encore moins au goût de tous. Le statu quo n’est pas parfait non plus, ni nécessairement souhaitable.

    Les gens de Québec pourraient en effet être vigilants comme elle le souhaite, mais autant envers « la ville » que l’opposition citoyenne « nostalgiquement anti-changement » lorsqu’elle fait surface.

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  7. Juliette

    26 juin 2013 à 17 h 42

    @ Manu
    Je n’aurais jamais pensé que quelqu’un pourrait féliciter Desjardins pour ses immeubles à l’architecture quelconques ou pseudo avant-gardiste.

    Je ne me rappelle pas le nombre de fois où en traversant des petites villes, j’ai remarqué la laideur des édifices Desjardins. J’ai même pensé prendre des photos et à en faire un blogue. Il n’y a qu’à aller dans la Beauce, pour avoir un bel échantillon de ces horreurs.

    C’est donc vrai que tous les goûts sont dans la nature!

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    • Manu

      26 juin 2013 à 23 h 03

      Disons que j’avais surtout en tête une comparaison avec les autres institutions financières, dont les succursales sont généralement d’un style drab, morne, identique, ou pis encore, avec des colonnes grecques…

      Évidemment, il faut tenir compte de l’année de construction de chacune des caisses pop pour apprécier ou non le style. Néanmoins, je n’en ai probablement vu qu’un petit échantillon dans ma vie, et je ne me rappelle d’aucune en Beauce. Il se pourrait donc que je sois tombé sur de « meilleurs » spécimens que la moyenne.

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  8. Francois Picard

    26 juin 2013 à 20 h 05

    À T.L., j’ai reçu plusieurs courriels suite aux conclusions du PPU Sainte-Foy nous remerciant d’avoir écouté les citoyens présents et d’avoir donné suite à leurs propositions (réduction des hauteurs sur la route de l’Eglise et sur l’îlot Lapointe notamment). Aussi, les soirées de consultation (il y en a eu 3), duraient de 7h à 11h00; quelques poses-pipi ont été nécessaire… Ces séances sont utiles si les propos des citoyens sont constructifs et si des propositions sont amenées, ce qui n’est pas toujours le cas.

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  9. Francois Picard

    26 juin 2013 à 20 h 09

    J’oubliais, dans le cas du PPU Sainte-Foy, nous avons tenu 5 séances de remue-méninge en début de processus pour présenter un projet bonifié.

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  10. T.L.

    26 juin 2013 à 21 h 12

    @ M. Picard,

    Je n’en ferai pas un cas personnel ; il est vrai que vous avez apporté des changements proposés par les citoyens et voilà la beauté des consultations publiques, mais il est aussi vrai que je vous ai entendu dire à une de vos collègues qui étaient dans le fond de la salle que vous en aviez assez de ces « maudits chialeux ». J’en conclus que votre décision de vous retirer de la politique municipale est sage.

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    • Manu

      26 juin 2013 à 23 h 24

      Tout dépend de la lecture qu’on en fait.

      On retrouve de ces « maudit chialeux » un peu partout, pas juste dans les séances de consultation publique, mais à la télé, la radio, dans notre rue, parmi nous cousins de la fesse gauche, au travail… mais rarement dans nos cercles d’amis. Pourquoi? Tout simplement parce qu’une personne normale ne peut pas les endurer longtemps et que si elle en a la possibilité, elle évite tout contact avec eux.

      À mon avis, partir pour éviter les critiques serait plutôt lâche, mais partir pour éviter les chialeux favorise une bonne santé mentale.

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  11. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    27 juin 2013 à 04 h 35

    Si Mme Tremblay est tant préoccupée du sort des jeunes familles, acceptera-t-elle de vendre sa maison 170 000$ au lieu des 340, 350 ou même 400 000$ qu’une résidence unifamiliale isolée dans la Haute Ville coûte ces jours-ci?

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    • J.

      27 juin 2013 à 09 h 44

      Avec google et autres outils, il est facile de localiser l’endroit où demeure madame Tremblay. Elle n’habite pas une résidence privée, mais dans une tour jouxtant la Cité verte.

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      • Manu

        27 juin 2013 à 12 h 11

        S’il s’agit bel et bien de celle qui habite la tour coin Ste-Foy et Monk…

        Cette tour de 10 étages (ch. Ste-Foy) ou 11 étages (pour les voisins sur Monk) a été construite en 1976. Les voisins de l’époque (toujours là pour la plupart): de petits blocs de logements de 2 et 3 étages et une maison unifamiliale de 2 étages, construits entre 1921 et 1951. Allez voir par vous-mêmes sur place ou via Google Street View pour vous donner une idée des lieux.

        On peut imaginer que les « petits désagréments » (des « bip bip » de camions…) de Mme Tremblay ne sont pas pires, loin de là, que ceux vécus par les voisins de sa tour en construction, probablement en 75-76.

        Donc, toujours en supposant qu’il s’agisse de cette personne, j’aurais dû parler d’hypocrisie plutôt que de nostalgie dans mon précédent commentaire… Je m’abstiendrai d’ailleurs de qualifier cette dame par certains termes du dictionnaires dont les définitions lui correspondent.

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      • Manu

        27 juin 2013 à 12 h 13

        précision: « les voisins »: je voulais dire que les bâtiments voisins sont toujours là, pas nécessairement les voisin eux-mêmes.

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