Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le commerce dans cinq rues de Québec: Saint-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juillet 2013 22 commentaires

Pour faire suite à ce billet qui parlait de cet article paru dans le journal Le Soleil, des citoyens de Saint-Roch ont décidé de faire une enquête sur le terrain. Une bonne idée. Alors, quel en est le résultat ?

C’est ici et c’est fort bien fait.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.


22 commentaires

  1. Daniel Pelletier

    15 juillet 2013 à 23 h 38

    Je suis d’accord avec ce décompte. Je suis résidant du quartier depuis presque 30 ans. II y a eu un boom entre 2000 et 2010 puis accalmie 2011-2012 mais depuis, il y a plus de commerce qui ferme qu’il n’en ouvre.
    Plusieurs raisons:
    2008: avec l’arrivé Des Chemins Invisibles et Le Moulin à Images, les restaurants n’ont rien fait pour rester ouvert après 10h le long de Charest et St-Joseph à part 3 qui eux ont eu de la job.
    2: Aucune entrée indiquant la rue St-Joseph donnant une caractéristique ou identification de la rue et du quartier n’existe (la ville avait le promet de 5 portes artistiques en 2009… ???)
    3: La cie GM qui a tant fait pour transformer le quartier et restaurer et construire des immeubles (un merci pour ses gens) c’est battue pour transformer St-Joseph en et le quartier en quartier de luxe… ça a fait tellement les manchettes que le contraire c’est produit, il y a eu moins de famille qui sont venu s’établir et pas mal de célibataires et jeunes couples qui ont acheter les condos et autres. Les gens des banlieues ont eu peur de l’endroit puisque les médias se sont mis à montrer les gens moins riches et pauvres ainsi que les centres d’aides comme le sous-sol de l’église St-Rock.
    4: Beaucoup de commerce ont fait faillite par mauvaise gérance. Autant commerce de luxe, restaurant, etc. (et non parce qu’il manquait de clientèle, la preuve, une majorité des commerces existants du même genre y sont depuis plus de 3 à 5 ans et je peux vous vous donner des noms)
    5: Le niaisage du syndicat qui détient la moitié de l’édifice de la bibliothèque a fait mal. Alors qu’il y a 3 ans en plein boom reconstruire le stationnement et l’édification de cette édifice aurait ramener les enjeux et les yeux sur St-Roch, les gens vont justes regarder.
    6: Ce qui manque le plus au quartier (et c’est en grande partie la faute de GM) ce sont des commerces aux détails de vêtements et de meubles pour toutes les bourses (Yellow, Walt Mart, etc, etc)
    7: Seul chose positive: St-Roch a changer. Une stabilité sociale c’est établie entre gens pauvres, riches, émigrants, etc. St-Roch est maintenant multiculturelle et une diversité de restaurant, de petit commerce de quartier, d’artistes, de cie de toutes sortes.

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    • J M Utilisateur de Québec Urbain

      16 juillet 2013 à 00 h 25

      Analyse très lucide. Vous connaissez les secteurs, c’est clair.

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    • Mon ami

      16 juillet 2013 à 13 h 32

      Je pense que le tout ne va pas mal mais qu’il faut travailler fort.Il ne faut pas oublier qu’il y a deux sections de la rue Saint-Joseph: 1) l’une pour les commerces de proximité et quelques restaurants et bars sympa, qui va bien même si des changements se font 2) l’autre qui est des boutiques de mode et souliers ou de meubles et accessoires, qui se consolide. Le coin du secteur du Parvis semble bien aller aussi, ce qui inclut le pub au coin et le restaurant de l’Hotel qui doit avoir une terrasse.

      Pour les commerces sur la Couronne et Dorchester, c’est des gens qui travaillent forts et qui veulent avec quatre restaurants vietnamiens, un sud américain et un indien, le Casse Croute chez Gaston, qui ouvre juste qu’à trois heures le week-end et la brasserie la Korrigane qui attire des gens pas seulement du secteur. Deux petites places d’exception (coiffeurs et vêtements spéciaux) ont vu le jour récemment et témoigne de l’entreprenariat de jeunes et non de compagnies, dont une a ouvert vendredi au coin de la Reine et Dorchester avec un vélo comme enseigne

      C’est certain qu’avoir plus de résidents qui travaillent aideraient. Le projet District 03 est d’intérêt pour le nord de Saint-Joseph et un autre projet semblable serait parfait. Je remarque qu’il y a de plus en plus de jeunes couples et célibataires venant de l’extérieur de la ville et du pays qui s’y installent. Faudrait-il venir d’ailleurs pour y voir l’intérêt? Soyons persistant et travaillant

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  2. J M Utilisateur de Québec Urbain

    16 juillet 2013 à 00 h 19

    C’est pire que je croyais. Ça va prendre un électrochoc pour développer des habitations sympas et ramener des gens, mais avec le ralentissement et les projets en banlieue et ste-foy, on dirait que St-Roch a loupé le rendez-vous pour émerger de la misère.

    Il faudrait raser au nord de St-Joseph et tout reconstruire en agrandissant les rues, densifiant en hauteur, diversifiant les habitants, donnant un congé de taxes de 10 ans, plantant des arbres, faire une place entourée de commerces et d’arcades au rez de chaussée. L’amphithéâtre n’était pas prioritaire finalement.

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    • Jean Cazes

      16 juillet 2013 à 19 h 52

      « Il faudrait raser au nord de St-Joseph et tout reconstruire en agrandissant les rues, densifiant en hauteur… »

      Nous ne sommes plus à l’ère des dinosaures, et il faudrait en revenir avec cette obsession de tout démolir (au profil du bazoo) quand ça implique entre autres une population qui n’a pas fait le choix de la pauvreté!

      Le reste de votre commentaire est à mon sens pertinent (amphithéâtre qui me coûte cher en impôt, notamment), et je salue cette initiative citoyenne qu’il serait intéressant de « reproduire » dans d’autres secteurs de Québec, entre autres sur le 3e Avenue.

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  3. J.

    16 juillet 2013 à 05 h 30

    Pour « habiller »les vitrines des commerces vides, une idée à importer ?
    http://www.umamontreal.com/alouer/
    http://www.leplateau.com/Actualites/Economie/2013-04-02/article-3211813/Vitrine-sur-lart/1
    UMA a trouvé plusieurs commerces vacants à Montréal et offre aux artistes d’y présenter leur création.

    Le projet À LOUER trouve des espaces commerciaux vides et y installe des œuvres d’art qui y demeurent jusqu’à ce que ces espaces trouvent preneur. Le quartier est par la même occasion mis en valeur en bonifiant chacun de ces espaces inhabités, tout en donnant une vitrine aux artistes de la relève. Ce projet veut permettre d’accélérer l’occupation, de revitaliser le quartier, remonter le moral des citoyens et aider à augmenter la valeur des propriétés, tout en créant des emplois dans la communauté.

    Ces objectifs seront atteints grâce à l’apport de nombreux artistes de la relève qui ne sont pas représentés en galerie et donc ne possèdent pas de vitrine pour s’exposer.

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  4. dominic

    16 juillet 2013 à 08 h 07

    Ai-je bien lu ? Tout raser au nord de St-Joseph ! Agrandir les rues !

    Wow les moteurs… En terme d’aménagement, et de qualité de vie (avec ses constructions à 2-3 étages), le quartier est en lui-même un écoquartier pas mal plus éco que ce qu’ils vont nous patenter à d’estimaultville et pointe-aux-lièvres.

    Tant mieux si la frénésie des prix et des condos ont peu affecté le quartier. Le bon sens aura prévalue. Laissons le temps (et le prix de l’essence) faire les choses.

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    • J M Utilisateur de Québec Urbain

      16 juillet 2013 à 08 h 22

      Et oui! Agrandir les rues, pas pour les voitures, mais pour la lumière et les piétons et planter des arbres. De grâce, un peu d’imagination.
      Éco-quartier? Qualité de vie? Depuis des années, St-Roch est un incubateur à misère, il faut que ça change. Le laissez-aller fait toujours pousser la mauvaise herbe comme disent les jardiniers.

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      • guibert

        16 juillet 2013 à 14 h 23

        Il y a beaucoup de travail à faire, notamment sur les lots vacants et un certain nombre de propriétés très négligées (malheureusement elles appartiennent souvent à des personnes âgées peu fortunées). Mais ce secteur (au nord de Saint-Joseph, a tout pour être un faubourg coquet et très typique des quartiers anciens de Québec. Si on veut rester une ville d’histoire, c’est essentiel de chercher à les mettre en valeur.

        Les rues sont étroites selon les standards d’aujourd’hui, mais amplement large pour y avoir de la végétation et des arbres et plus d’espaces pour les piétons, suffit de sortir d’une logique où on essaie de les mettre aux normes pour les autos, l’automobile n’existait pas quand elles ont été tracées!!! Tout ce que ça prend, c’est des ingénieurs un peu créatif qui savent sortir des normes du MTQ (faites pour la rase campagne). Ça me désole à chaque fois que je vais en Europe, comment on est incapable de capitaliser sur quelque chose qui donne du charme et de la convivialité à un quartier dense: des petites rues étroites où on peut se promener et faire du voisinage sur autre chose qu’un trottoir défoncé de 1,20 m de large.

        Personnellement, j’habite le quartier (un couple d’universitaire bilingues avec un enfant et des salaires comme le maire voudrait y attirer), j’aime le mode de vie urbain, mais de la densité de tours (qui ne sera probablement jamais supérieure à celle des faubourgs à Québec) et de grandes rues larges, ça ne m’intéresse pas. Alors avant de parler de raser un quartier (ce qui est très puéril en passant), contentez-vous de ne pas y habiter.

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      • dominic

        16 juillet 2013 à 22 h 54

        Incubateur à misère… donc on démolit. On chasse la mauvaise herbe.

        Un peu comme si Drapeau avait eu raison de tout démolir pour que les visiteurs de 1967 ne voit pas la vrai réalité.

        Et le responsable de l’aménagement à l’époque, un jeune Bourque, futur maire ! qui avait peint les gazons de l’ile St-Hélène en vert pour faire plus beau. Mais je m’éloigne du sujet…

        Bref, jeune papa, deux enfants, j’habite le quartier St-Roch, dans une ancestrale à mansarde de 150 ans, et grâce à la hauteur normale (et humaine) des bâtiments voisins, la lumière qui entre chez nous le matin…. les mots me manquent pour vous dire à quel point de la lumière j’en ai à revendre.

        Et la taille des rues… elles sont parfaites comme ça. Assez étroite pour que les banlieusards perdus en char ralentissent tellement que les bâtiments défilent vite dans leurs pare-brise. Côté sécurité, je préfère ça aux rues large d’autour de place Ste-Foy…

        Bon assez pour à soir.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        17 juillet 2013 à 01 h 08

        Puéril, vraiment? J’étais à Londres il y a quelques semaines et je vous assure qu’on rasait un bloc de 40 maisons à 2 pas du London Bridge, plus charmantes qu’à St-Roch pour remodeler la trame urbaine à hauteur inhumaine. Aucune manifestation, référendum ou de femens.

        Je connais très bien les petites rues coquettes que vous évoquez, mais rappellez-vous, les façades n’étaient pas en revêtement de vinyle, les gardes-personnes n’étaient pas en alu galvanisé, pas de faux vitrail… les rues étaient étroites et sinueuses, les façades respectaient les normes strictes d’urbanisme pour obtenir une intégration homogène, il avait des commerces au rez de chaussée.

        @dominic, j’ai quitté St-Roch après qu’un pyromane ait calciné ma porte, que le voisin d’en face se suicide, qu’on me mette un fusil sur la tempe, qu’on vandalise 2 fois ma voiture et que je me fasse mordre par un cleb. Rassurez-vous, ce n’est pas arrivé la même journée. Vos enfants vont adorer ce terreau sécure et fertile en rebondissement! :)

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      • dominic

        17 juillet 2013 à 07 h 51

        @J M

        Effectivement, la détresse mentale et la pauvreté sont tout autour quand on habite le quartier. À mon ancienne adresse, la rue complète à été bloqué par les policiers, pendant qu’on défonçait à la masse la porte du voisin d’en face (lieu de vente de drogue). Ça avait réveillé mes filles, ces cerises rouges flashant dans la maison à 11 pm…

        Quand un robineux s’assoit sur le trottoir, collé sur ta fenêtre, on doit tolérer.

        Et on doit aussi faire avec madame qui se prostitue au coin et qui se penche pour toi et ta famille à chaque fois que tu la frôle en auto…

        Pour résumer, c’est certain que si un jour notre sécurité est en jeu, faudra réévaluer bien des trucs. Mais j’aime la direction globale que prend le quartier depuis que je l’habite (2008).

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  5. MG

    16 juillet 2013 à 09 h 20

    Ce que je trouve le plus triste c’est qu’on ait voulu créer un quartier commercial « de luxe » en ne tenant pas compte des besoins réels de ce quartier. Perso, j’aime mieux voir un A&W qu’un local vide.

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    • Louis Lamontagne

      16 juillet 2013 à 10 h 09

      Voilà, et c’est LE point que je reproche aux promoteurs/propriétaires entre de la couronne et Saint-Dominique. On fait une peu trop de « casting » de commerces. On veux du luxe et du distinctif et faire descendre les p’tits couples de Montalm et Sillery en bas. Ben non, ça marchera pas, désolé. La dynamique actuelle ne favorise absolument pas la fidélisation à cette portion de la rue.

      Ça prend des commerces qui s’adressent à ceux qui habitent déjà le quartier et ceux qui commencent à s’y établir. Le quartier ne se gentrifiera pas et avec la cour des miracles qu’on a sur le parvis de l’église, les p’tits monsieurs et p’tites madames de Sillery ne descendront pas, ça leur fait peur, ils y perdent leurs points de référence, ça les angoissent et c’est presque tant mieux.

      La portion de la rue située entre de la couronne et…on peut remonter loin vers l’ouest, ben ça semble fonctionner pas pire. La 3ième avenue est un bel exemple aussi.

      Saint-Roch c’est pas Soho, c’est plus Lower-East-Side…

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  6. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    16 juillet 2013 à 09 h 42

    Peut-être que si l’administration municipale au lieu de tout faire pour que le fédéral expédie ses fonctionnaires à d’Estimauville avait choisi de poursuivre le redéveloppement de Saint-Roch en les y concentrant (il avait été question d’un projet sur le stationnement sur Saint-Vallier), cela aurait été le coup de pouce requis. En effet, des gens de revenus variés fréquentant les commerces le jour, plusieurs choisissant aussi sans doute de s’établir dans le quartier pour être près de leur lieu de travail, n’aurait certainement pas nui.
    Pire; on a même sorti de Saint-Roch les fonctionnaires fédéraux qui s’y trouvaient déjà.
    Il était plus urgent, il me semble, de finaliser la consolidation de Saint-Roch que d’entreprendre, dès maintenant, la relance d’un autre secteur. D’autant plus que l’on voudra aussi, et en même temps, reévelopper le secteur Hamel-Soumande et, après ca, l’axe du boulevard Charest (projet de SLR), poursuivre le développement du Plateau de Sainte-Foy et de Lebourgneur. Et il y aura aussi la tête des ponts des deux côtés du fleuve, alouette…
    Vraiment, l’administration municipale se comporte comme si la région devait se préparer à accueillir des centaines de milliers de citoyens de plus…

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    • denisb

      16 juillet 2013 à 14 h 43

      Parfaitement d’accord. On veut éparpiller nos pôles de travailleurs. Ça nuit à la consolidation de notre centre-ville et ça nuit aussi à avoir un bon transport en commun.

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    • guibert

      16 juillet 2013 à 14 h 59

      Vos observations sont malheureusement vraies. Plein de secteurs sont ouverts simultanément au redéveloppement et leurs réalités ne sont pas les mêmes. Ainsi, Saint-Roch, où les terrains sont plus petits, ont des contraintes de centre-ville (mitoyenneté, pas de stationnement, peu d’espace pour les chantiers), parfois de la contamination, sont plus coûteux au pi2, ont des contraintes d’urbanisme supplémentaire, doit concurrencer avec des secteurs en périphérie qui n’ont pas cette complexité.
      Il importe que les autorités fasse un effort pour canaliser le développement, sinon je doute bien qu’on puisse consolider la structure urbaine passablement amochée par l’étalement et se doter d’un vrai transport en commun efficace… Malheureux de voir que malgré les discours et les intentions, le coup de barre pour faire de Québec une ville plus durable soit aussi timide, voire qu’on ne comprenne pas la direction donnée.

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  7. Jean François Côté

    17 juillet 2013 à 07 h 01

    La ville s’est effectivement trompée avec ses échos quartiers de d’Estimauville et Pointe aux lièvres.

    Cela fait des années que l’on nous parle de ces quartiers et il ne se passe rien.

    Absolument d’accord que l’édifice du fédéral aurait dû se bâtit dans St Roch. L’administration Labaume devrait consolider au lieu de s’éparpiller.

    De plus j’aimerais voir sur St Joseph un St Hubert ,un jardin mobile et pourquoi pas un Tim Horton.

    Mais st Roch continue quand même de se développer avec quelques projets d’habitation et cela est fort encourageant pour l’avenir.

    Surtout avec le projet de 16 étages à Jacques Cartier.

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    • guibert

      17 juillet 2013 à 11 h 58

      Je ne suis pas certains que les écoquatiers soient le réel problème. Pointe-aux-Lièvres, par exemple, a le potentiel de renforcer le centre et de contribuer à la vitalité de Saint-Roch et des quartiers environnants et surtout de briser la fichu barrière de l’autoroute.

      Par contre, quand les élus modifient le zonage de secteurs satellites en banlieue, pour permettre d’y construire des milliers de pieds carrés de bureau de plus qui se remplisse beaucoup plus par du transfert commercial que de l’expansion d’entreprises, on peut douter de la cohérence de la décision. On peut douter qu’il s’agisse de réel développement économique.

      Sinon, je suis globalement confiant aussi pour Saint-Roch, il y a beaucoup d’initiatives individuelles et collectives qui améliorent le quartier, il faut juste éviter de donner l’impression que la ville ne supporte pas ces efforts ou se contente de donner des services médiocre malgré une densité élevée qui commande la qualité pour en atténuer les impacts.

      Et moi aussi j’aimerais que l’offre commerciale ordinaire se complète. J’arrive à me passer de centre-d’achat à 90% en utilisant mes rues commerciales à portée de marche, mais j’aimerais pouvoir y effectuer le 10% manquant (et on ne parle pas de boutiques de luxe).

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  8. Hugues

    18 juillet 2013 à 13 h 13

    J’habite St-Roch depuis maintenant 6 ans et disons que le quartier a changé très peu. Malgré une faune urbaine écletique et bigarrée, j’adore vivre au centre-ville encore plus depuis l’arrivée des nouveaux petits commerces de proximité (saucissier et poissonnerie), même si je digère encore très mal la fermeture du cinéma. Bien sûr des commerces ont vu le jour et se sont éteints sur Saint-Joseph, mais la rue Saint-Joseph n’est pas l’entièreté du quartier.
    Des batisses ici et là ont été détruites, quelques nouvelles constructions ont vu le jour, quelques on eu droit à un lifting. Le District 03 et l’édifice Sherpa sont sans aucun doute les plus gros projets que j’ai vus s’implanter à Saint-Roch depuis notre arrivée. On parle d’une cinquantaine de nouveaux condos et d’autres logements subventionnés. Pendant la même période, un tout nouveau quartier a vu le jour sur Robert-Bourassa Nord. Un quartier tout à fait à l’image de Québec, vive le char!!

    Le boom prédit pour Saint-Roch ne s’est pas produit et risque de ne jamais se produire parce que (je crois) qu’il n’y a tout simplement pas assez de gens prêts à vivre en ville. Il est clair qu’il faut une certaine ouverture d’esprit pour vivre dans Saint-Roch en ce moment. Le gens de Québec veulent et rêvent de leur petit îlot dans la banlieue, même si ça veut dire acheter deux chars, payer l’essence à un prix de fous et passer des heures dans le trafic.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      22 juillet 2013 à 10 h 52

      Je crois qu’il y a aussi un problème d’offre dans Saint-Roch. Dans ma copropriété du quartier, un beau condo à vendre a été acheté en 24h par un jeune couple. Des projets comme le District 03 ont de belles statistiques de vente. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de gens qui seraient prêts à venir dans Saint-Roch mais que l’offre n’y est pas. Comme tu dis, il y a eu très peu de nouveaux projets dans le quartier.

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