Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


«Îlot Esso»: les six étages de la discorde

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2013 59 commentaires

Le projet d’un immeuble de six étages sur «l’îlot Esso» au coin de l’avenue Cartier et du boulevard René-Lévesque déchire citoyens, commerçants et élus. Il devient le symbole de ce qui s’annonce comme un enjeu de la campagne électorale: la densification et la construction en hauteur. Alors que le projet qui pourrait faire l’objet d’un référendum serade nouveau soumis aux élus de l’arrondissement La Cité-Limoilou mercredi soir, Le Soleil fait le point sur les positions des joueurs dans ce dossier.

Suite sur Le Soleil

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Condo.


59 commentaires

  1. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    28 août 2013 à 19 h 50

    Puisque j’habite maintenant le quartier Montcalm, il me fera plaisir d’aller voter POUR ce projet, si jamais il y a un référendum !

    Qui d’autre est en faveur du projet tel qu’il est ?

    Si nous unissons nos forces, nous avons encore une chance de renverser les Nimbys.

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    • Yves17

      28 août 2013 à 21 h 01

      Je ne suis pas dans le secteur, malheureusement… Pour 2 étages par contre, il y a vraiment de l’exagération. Si le zonage permettrait 3 étages, ils ne voudraient pas de 4 étages. Si c’était 6, ils n’accepteraient pas 7, mais seraient en accord avec 6.

      Anne Guérette va faire son show dans les prochaines semaines. Vraiment n’importe quoi. David Lemelin doit rire jaune…

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    • J M Utilisateur de Québec Urbain

      29 août 2013 à 07 h 26

      Tu veux m’adopter? je ne suis pas dans le bon secteur pour voter! :)

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  2. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    28 août 2013 à 21 h 09

    Moi ce qui me sidère, c’est qu’il y a des édifices bin plus haut autour, et pourtant ça ne les empêche pas de dormir la nuit !
    Alors, se déplacer pour chialer contre 2 étages c’est d’un ridicule.

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    • Frédéric

      29 août 2013 à 07 h 16

      Pour ma curiosité personnelle, quels sont les édifices « bin plus haut autour » du carrefour Cartier-René-Lévesque?

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      • Anne-Marie Laroche

        29 août 2013 à 08 h 58

        Le HLM au coin de René-Lévesque et Bourlamaque
        Les Terrasses Maisonneuve sur René-Lévesque entre Cartier et Turnbull
        La Banque CIBC au coin de René-Lévesque et Turnbull
        Le Saint-Amable sur Turnbull
        Le Louisbourg sur Grande Allée au coin de la rue Du Parc
        Le Saint-Laurent sur Grande Allée entre Bourlamaque et des Érables
        Le Château Saint-Louis sur Grande Allée de biais avec la rue Cartier
        Le Claridge sur Grande Allée au coin de Turnbull
        etc, etc. il y en aurait 19 de répertoriés

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      • Dominick P.

        29 août 2013 à 21 h 21

        Effectivement, il y en a plein! Vous ne les voyez même plus et ils font plus de 6 étages. C’est la preuve que c’est pas si pire que ça, 6 étages.

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      • Jeff

        6 septembre 2013 à 08 h 56

        Effectivement c’est complètement ridicule pour du 6 étages.Peut-être qu’un jour la mentalité changeras à Québec. En tout cas je l’espère bien.

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  3. «Le» lecteur assidu

    28 août 2013 à 22 h 45

    N’habitant pas le secteur, je suis donc inéligible à faire partie du comité de quartier.

    Dommage !

    Ceci dit, je n’entends pas reprendre les commentaires que j’ai déjà eu l’occasion de fournir sur ce site eu égard à l’Îlot Esso.

    Pour les visiteurs habituels, ils savent que je suis pour la réalisation de ce projet.

    À ce sujet, je me contente de terminer comme suit :

    – « Coudon », ce projet, ……c’est quand même pas une « chiotte à poux » ! ! !

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  4. davedeux

    29 août 2013 à 07 h 02

    C’est pas régler ce dossier?
    Je suis pour le projet, mais là je trouve cela RIDICULE.
    Il y a un horrible HLM de 15 étages juste à côté et ça passé
    comme un couteau dans le beurre et subitement un petit
    6 étages ou 7 ça bloque..
    Heureusement, le ridicule ne tue pas, pas même en politique. Sinon, nos cimetières seraient remplis de politiciens.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      29 août 2013 à 15 h 23

      En gros votre argument est le suivant : « on a déjà fait pire ». Vous comprenez qu’avec ce genre de raisonnement, on peut accepter presque n’importe quoi? Ça ne tient pas la route, trouvez mieux!

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      • davedeux

        31 août 2013 à 06 h 24

        C’est vous qui ne tenez pas la route, il y a une différence entre
        énorme entre un 15 étages degeu et un 6/7 étages au design
        10 fois mieux qu’une bâtisse en brique brune Stalinienne.
        Et finalement, cet « obstinage » sur un petit 6/7 étages et ce silence
        sur un 15 étages dégeu prouve que les opposants manque de
        discernement et font preuve d’une molesse intellectuelle affligeante.

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      • BF Luc

        31 août 2013 à 09 h 40

        @ davedeux

        Si on veut être intellectuellement « fairplay », il faudrait peut-être expliqué le contexte pour le HLM? Le HLM a passé quand comme un couteau dans le beurre? En 2012?

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      • BF Luc

        31 août 2013 à 09 h 50

        De plus quand je vois l’utilisation de mots comme « Stalinienne » (sic) dans ce débat il m’est difficile de ne pas penser qu’on se rapproche du point Godwin.

        La loi de Godwin est une règle empirique provenant d’un énoncé fait en 1990 par Mike Godwin relatif au réseau Usenet, et popularisée depuis sur Internet : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu’il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin. Par extension, du fait de la polysémie du mot « point », des « points Godwin » sont parfois attribués à l’unité.

        Au départ relative aux discussions sur des forums virtuels, la loi de Godwin peut s’appliquer à tout type de conversation ou débat ; l’un des interlocuteurs atteint le point Godwin lorsqu’il fait référence à un fait en lien avec l’holocauste ou le nazisme alors que le sujet de départ ne s’y prêtait pas.

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  5. Éric O'Connell

    29 août 2013 à 07 h 25

     » En 2011, le jeune promoteur David Grondin de la société immobilière Miradas achète de la Ville de Québec le terrain de l’ancienne station Esso »

    Wow, quel belle facon d’encourager l’esprit d’entrepreunariat au Québec.
    ‘ Hey ,viens ici mon jeune québécois, t’as de l’ambition, le désir d’innover et le courage d’investir? » – mais non dsl, pas ici car le nivellement vers le bas prime au Québec, ton projet doit etre petit, médiocre et sans envergure, bref y faut pas que ca dérange tout ces gens qui sont pour le moins,  »dérangers » !!!

     »Elle (Anne Guérette) souhaite plutôt que le promoteur travaille de nouveau son projet, revienne à une hauteur plus modeste et consulte les citoyens. »

    Pardon, aie-je bien lu;  » une hauteur plus modeste » , non mais comment etre plus modeste que ca, on parle pas de partir de 20,15 ou même 10 étages la, on est plafonné a 6 !
    C’est assez crissement incroyable de lire des abhérations de la sorte, on croirait lire un article d’un journal tiré de la Papouasie/Nouvelle-Guinée, du Post-Courier genre :  » Des habitants de la tribu sont traumatisés par le dévoilement d’un futur édifice de 6 étages dans un quartier central de leur capitale,et par conséquent refuse sa construction »
    Et  »consulter les citoyens  » , sérieux, ça n’as pas déjè été fait auparavant ? Combien de fois faut-il les consultés, comment faut-il lèché leur derrières? Se plier a leurs exigences, leurs caprices et goûts du jour?
    Leurs réactions en grande partie ne démontre que leur hypocrisie, leurs souhaits de ne rien changer, de pas se faire déranger, bref leur manque de vision a long terme pour le quartier et la Ville dans son ensemble, une attitude d’égoisme, se foutre de la venue de nouveaux résidents et commerces dans le secteur. Ce secteur qui est en passant un quartier central de la Ville, une Ville au centre d’une agglomération de près de 765 000 personnes, qui se dit et se voit, du moins pour certains, LA capitale du Québec, un État(jurisdiction, province,pays, selon vos appartenances), bref un état de plus de 8 Millions de population.
    So if you gonna be the Capital of a Nation, please try to at least aspire to act and be like one !!!

    Crisse ya plus d’ambiton chez les gens a Oulan-Bator en Mongolie qu’a Québec, notre soit disant Capitale-Nationale, yeah sure!

    Tout ce mélodrame québécois (encore) pour un histoire de 2 étages de trop sur un immeuble proposé, vraiment ???
    C’est vrai que ça demande beaucoup de nos jours de voir un peu plus loin que le bout de son nez et au-delèa de son p’tit nombril , mais si ce n’est pas pour vous, pensez au moins aux générations qui suivront, un villle qui bouge, change,se construit, se transforme ,progresse et évolue, est une ville VIVANTE !

    Bonne chose que ce blog Q.U. n’est pas en langue anglaise et que tout le monde le planète y est accès,bien qu’il ya Goole traduction, car nul doute ce dossier s’ajouterait a notre réputation de mentalité de petit peuple.

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  6. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    29 août 2013 à 07 h 55

    Éric O’connell : Levé du mauvais pied? :P

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    • Éric O'Connell

      29 août 2013 à 08 h 28

      Euh, ben non, faut mal me connaitre.
      C’est que j’en mon esti de voyage de lire et de voir de tels genres de sujets a Québec, au Québec , qui dans d’autres villes,d’autres pays ,bref a d’autres endroits ne verrait même pas le jour, sérieux pense-y, tout ce chiale pour en gros, un édifice(pas une tour), un immeuble de 6 étages,qui dépasse le règlement de 2 étages, c’est hallucinant!
      J’arrive de passer du temps d’un pays moins que la population de Laval, et crisse les gens la-bas ont plus d’ambitions de vision a long terme que la plupart de pseudo bien pensants ici.
      Alors je me serait levé du bon pieds, sur mes mains, la tête ou mon genou, la réaction aurait été la même Franks.
      Dsl si tu me comprends pas trop, je dois mal m’explimer, mais une chose est certaine, quand t’as l’occasion de voyager outre-mer,ou même sur le continent, et tu vois ce qui s’y passe et s’y fait, et tu reviens par la suite dans chez toi(au Québec)que tu aimerais et souhaiterais voir se surpasser,mais que au contraire tu lis et entends des articles et histoires de la sorte, ya de quoi sortir du rang un peu.

      Ca fait 10-15 ans que l’on se fait dire au Québec,les jeunes en autre, qu’ on devrait pas faire ceci et cela, pas le droit de ci, faut pas comme ça, on devrait pas allé la,on veut pas ca, pas dans ma cour,pas dans ma rue, pas dans mon quartier, pas dans ma ville, pas selon mon idéologie,pas selon ma religion, pas selon les biens-pensants, non mais c’est assez de se faire dire qu’on ne peut pas, soit parce que l’on veut pas, ou pas capable. Peut-on avancer et foncer au lieu d’agir comme une peuplade de peureux frileux !

      Comme un grand sage a déja dit;
      Les seules choses qui n’ont pas de limites au Québec, ce sont les limites elles mêmes !!!

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      • Jean Cazes

        29 août 2013 à 13 h 06

        Je suis plutôt d’accord avec ce projet, mais je trouve qu’on y va fort envers Anne Guérette et les opposants.

        Je reviens d’une entrevue avec l’un des initiateurs – très modéré en passant – du Comité de citoyens de Saint-Sauveur (série de reportages en préparation), et j’ai la ferme conviction que si la qualité de vie de MA ville est globalement si agréable (beaucoup de Montréalais nous jalousent, croyez-moi!), c’est grâce en grande partie à l’engagement citoyen qui a mené au pouvoir, en passant, un maire visionnaire : Jean-Paul L’Allier. Oui, je suis de l’école du « Rassemblement populaire »!

        Aussi, j’ai eu le privilège de voyager en Europe ces dernières années, et les modèles que je retiens de villes comme Genève, Paris, Lyon ou Rome sont justement le respect de la trame urbaine dans les quartiers centraux, les rues piétonnières, les pavés plutôt que l’asphalte, l’efficacité du transport en commun, le développement des « vélo lib' », les grandes place publiques et les marchés en plein air, etc.

        Le charme de Québec ne repose-t-il pas, justement, sur son caractère européen? Même des villes américaines comme Portland et Boston ont compris qu’il faut en finir avec la fuite en avant et les « vieux modèles » de développement basé sur l’auto et la construction de grands immeubles dans des zones sensibles et densément peuplées à l’exemple de Limoilou, Saint-Sauveur, Saint-Jean-Baptiste et… Moncalm!

        Suggestion de lecture – encore et toujours: http://blogue.monlimoilou.com/2012/discussion-sur-design-urbain

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      • BF Luc

        29 août 2013 à 23 h 40

        Concernant ce qui est d’y aller fort avec Anne Guérette j’avoue avoir sourit en lisant ceci dans l’article « La sortie de François Picard » écrit par François Bourque (étrangement cet article donnant un autre son de cloche n’a pas été publié ici). ;-)

         » J’ai connu François Picard à l’automne 1997, jeune conseiller du Progrès civique, alors parti d’opposition au maire L’Allier.

        Dans le tout premier texte où je lui donnais la parole, quelques semaines après son élection, il s’opposait à un projet immobilier avec terrain de golf dans le secteur Chauveau.

        On l’a vu ensuite critiquer les voyages du maire, la lenteur de la ville, ses dépenses excessives.

        Il a reproché à l’administration sa trop grande proximité avec les promoteurs, ses consultations bidon et son insouciance pour l’environnement.

        Il a voté contre une hausse de salaire des élus; contre des subventions à l’art public et à des groupes communautaires et il était contre la patinoire de Pointe-au-Lièvre.

        M. Picard a publiquement douté de la faisabilité économique de projets immobiliers; a critiqué le mauvais calendrier de travaux de la ville, dénoncé le manque de vision du transport en commun; s’est scandalisé d’une nomination «partisane» au comité du 400e. «On se croirait dans les derniers temps de l’administration Pelletier», disait-il alors.

        Il lui arrivait aussi d’être d’accord et de proposer des idées et projets visionnaires qui ont fini par se concrétiser : restauration de la rivière Saint-Charles, décontamination de Pointe-au-Lièvre, etc.

        Lorsqu’il a démissionné du Progrès civique au printemps 1998 pour devenir indépendant, M. Picard avait dit vouloir s’inspirer de l’ancien conseiller Réjean Lemoine, qui avait offert une opposition vigoureuse et pertinente à l’administration L’Allier.

        Pour l’anecdote, on note que le porte-parole du groupe d’indépendants de M. Picard était à l’époque Paul-Christian Nolin, aujourd’hui porte-parole du maire Labeaume.

        Au début de sa carrière politique, François Picard a joué de bonne foi un rôle de conseiller d’opposition, intervenant sur les mêmes sujets et thèmes que les opposants d’aujourd’hui. Parfois sur le même ton.

        M. Picard était-il un chialeux anti-toute?

        Je ne crois pas. »

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  7. J.

    29 août 2013 à 10 h 53

    Un référendum. Puis comme les Québécois savent le faire: 50% oui, 50% non. Quelqu’un doit ajouter une voix. Anne Guérette ou Régis Labeaume ?.

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  8. Alexis Rodrigue

    29 août 2013 à 11 h 02

    Je suis content d’habiter Montcalm pour aller voter POUR ce projet, de ce que j’ai lu dans les médias, le promoteur a tout fait pour se conformer aux exigences de la ville, les gens lors de la séance étaient POUR le projet, les commerçants sont POUR le projet, seuls l’opposition et le conseil de quartier semblent être contre.

    Tout ce bruit pour 6 étages, sur un terrain vague depuis plusieurs années, est ridicule.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      29 août 2013 à 15 h 27

      Vous comprenez que vous participez à « tout ce bruit pour 6 étages »? Donc grosso modo votre argument c’est quoi? Taisez-vous, c’est moi qui raison?

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      • Dominick P.

        29 août 2013 à 21 h 24

        Ton argument, toi, à part tenter de démolir ceux des autres, c’est quoi?

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      • Francis L

        30 août 2013 à 12 h 59

        Ce qui est génial, c’est que je peux vous retourner la même question !

        Mes arguments, je les ai déjà énumérés plusieurs fois dans d’autres articles sur le sujet. Mais je vais vous résumer : le projet amène plus de désagrément que d’avantages, et le promoteur n’a pas besoin de cette dérogation pour que sont projet soit rentable. Si vous voulez approfondir, je vous invite à lire l’historique de QU.

        En attendant, je trouve qu’il y a trop de pensés incomplètes, et j’aimerais que les gens développe leurs opinions. Un argument du style « tout ce bruit pour 6 étages » peut-être autant utilisé par les pours que par les contres, donc il n’amène rien!

        Alors, votre argument à vous, c’est quoi?

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  9. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    29 août 2013 à 12 h 38

    Hum .. ça sent le lobbying politique ou affairiste télécommandé … :-)

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  10. Sébastien Roy

    29 août 2013 à 16 h 04

    Imaginez un instant que le projet soit bloqué et qu’un promoteur décide de construire un bâtiment de 4 étages (donc sans dérogation), de béton, avec des murs aveugles, des couleurs ternes, aucun rappel architectural, pas de place public et de commerce au rez-de-chaussée (à moins d’être obligatoire au zonage)… Bref, un bâtiment affreux et froid qui ne s’intègre aucunement dans le secteur, outre le nombre d’étage…

    Malgré le côté cynique de cette affirmation, c’est ce qui pourrait se produire si les citoyens abusent de leur droit au registre et au référendum en associant « intégration », « acceptation sociale » et « densité » UNIQUEMENT avec le nombre d’étages.

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    • Léonce Naud

      29 août 2013 à 17 h 01

      Vous dites « un bâtiment affreux et froid qui ne s’intègre aucunement dans le secteur.» Çà ne vous fait pas penser à quelque chose ?

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    • Boomer Utilisateur de Québec Urbain

      30 août 2013 à 10 h 57

      Regardez juste en face, sur René-Lévesque: le bâtiment est neuf, beau, attrayant et respecte le réglement de zônage. Il y en a un autre semblable, tout aussi neuf, à quelques enjambées de là, vers la Colline, et un autre, neuf aussi, juste en face du dernier. Ils ont tous respecté les règles et semblent tous rentables.

      Cette discussion est politique, un bel exemple de l’esprit chicanier qui nous vient de l’hôtel de ville et de son pharaon.

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      • Sébastien Roy

        30 août 2013 à 13 h 07

        Ces bâtiments que vous nommez sont effectivement bien intégrés et conformes au zonage, mais, sans vouloir défendre toute les dérogations en hauteurs (car, doit être fait au cas par cas), les bâtiments énumérés ne sont pas dans les mêmes conditions que le terrain Esso. D’abord ils ne sont pas en t^te d’îlot et au croisement de deux rues d’envergures, car je suis d’accord qu’un bâtiment insérée de façon linéaire entre deux bâtiments en marge zéro en plein milieu d’un îlot ne bénéficie pas de dérogation pour cet effet. Également, les terrains énumérés n’ont pas de place public et de terminus d’autobus qui diminues la superficie constructible (25% du terrain). Les bâtiments que vous avez énumérés ont donc la même possibilité de densité que celui proposé puisque le 25% en surface et remis en hauteur. Par contre, si le terrain est lotis et le 25% est acheté par la Ville, il ne faut pas tenir compte de ce dernier argument, mais cette partie de terrain ne risque pas d’être laissée à rabais pour les contribuables.

        Les dérogations servent pour les cas particuliers, donc si un terrain est jugé « stratégique » ou permet un ajout à usage public (conservation, place public, surdimensionnement d’une infrastructure public…) ou toutes autres sortes d’exigences particulières, cela Pourrait Peut-Être justifier un traitement particulier… Rendu là, c’est au promoteur de trouver un compromis raisonnable et viable.

        La Ville de Vancouver utilise beaucoup la stratégie des hauteurs variables, et est pourtant reconnu par plusieurs comme une densité idéale. Mais là on s’éloigne du sujet…

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      30 août 2013 à 13 h 04

      Il n’y a aucun lien entre une dérogation au zonage et la beauté finale du projet. Il y a des projets qui respectent le zonage qui sont très beau (L’Étoile par exemple) et d’autres qui ne respectent pas le zonage qui sont très laid (complexe Jules Dallaire par exemple).

      Aussi, la place publique, les toilettes et l’abribus sont des obligations de la ville, pas des cadeaux du promoteur.

      En passant : murs aveugles, laid, froid, qui s’intègre mal, couleurs ternes. Bref, vous avez très bien décrit le projet présentement proposé!

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  11. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    29 août 2013 à 18 h 03

    Sans porter de jugement sur les qualités du projet…

    Il y a quand-même dans cette histoire quelque chose de symptomatique de l’administration Labaume, à savoir le fait de considérer les lois et règlements comme illégitimes dès lors qu’ils s’opposent à la volonté de « développement » de la ville. Si le règlement prévoit x étages, c’est x (!!!) — d’ailleurs le règlement a la sagesse de prévoir les dérogations et leur modalité. Ce n’est pas sans rappeler la signature du contrat du Colisée qui s’est fait au mépris de la loi et au nom du « développement » de la ville, alors qu’il aurait été tout à fait faisable de le faire dans le respect des lois.

    Et ceux qui auraient la mauvaise idée de rappeler qu’en démocratie les lois sont faite par la population ou ses représentants, qu’elles font partie du jeu, ceux-là se font traiter de ce que vous savez.

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  12. Phil R

    30 août 2013 à 09 h 53

    Petit peuple de matante et mononcle…. pour ne pas dire baby-boomer. « Mon confort et ma stabilité est plus importante que l’évolution et la transformation d’un milieu de vie partagé par plusieurs autre que moi. »
    Pourquoi est-ce qu’on se borne à vouloir faire du sur-place dans tout ce qui touche le statue-quo? Les gens semblent penser que ce projet est prophète d’une New-York-isation, ou Hong-Kong-isation…. on est vraiment loin de ça, gang!!!

    Mais rappelons-nous que le centre-ville doit accueillir du nouveau monde pour rester le centre-ville. Et c’est pas tout le monde qui veut aménager dans des vieux blocs de plus de 60 ans qui doivent recevoir des rénovations majeurs.

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  13. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    30 août 2013 à 10 h 52

    Je propose qu’on démolisse le quartier au complet et qu’on reconstruise en hauteur, avec de grandes avenues et des terrains de stationnement multi-étages. Qu’il n’y ait plus de réglements d’urbanisme, qu’on mette fin aux consultations, que les résidants et le public ne soient informés qu’après les travaux complétés. Nous aurons une ville à la hauteur de nos ambitions. Le maire Labeaume devrait être proclamé maire à vie.
    (Je tiens à préciser qu’il s’agit ici de sarcasme).

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    • Charles

      30 août 2013 à 11 h 37

      Beau commentaire inutile. Personne ici ne préconise ce que vous venez de parodier.

      Quand est-ce que les opposants vont finir par comprendre qu’on tente simplement de construire un immeuble de 6 étages? Au centre-ville. Pas sur les Plaines, pas en plein milieu du Trait-carré; au centre-ville.

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  14. Phil R

    30 août 2013 à 11 h 34

    M Boomer, je vois votre sarcasme, et il me fait bien rire. Par contre… j’Aimerais bien qu’on me dise c’Est quoi exactement qu’on veut pour la ville de Québec. Veut-on du développement ou pas du tout en ville. La voulons nous comme elle est, figé dans le temps (parce qu’elle est « historique ») ou bien la voulons nous vivante et évolutive? Encore une fois, nous ne parlons pas ici d’une monstre de béton qui va cacher toute la haute ville par son ombre monstrueuse. Nous parlons d’un petit bloc de 6 étages qui a un côté contemporain-classique, sans plus.

    Encore une fois. Que voulons nous?

    Et tenons nous le pour dit. La rue cartier n’Est pas patrimoine mondial.

    À moins que….. ah pis de la shnoute! Faisons un beau middle finger à toute la haute ville, laissons la aux vieux pré-retraites et retraité du coin (parce qu’il n’y a que treèèèèèès peu de gens de moins de 50 dans ces quartiers) dans leur boule de porcelaine. Attendons leur disparitions et après, on construira et on fera évoluer la ville pour qu’elle devienne autre chose qu’un dortoir à fonctionnaire.

    -Il y a une part de sarcasme et une part de frustration… à lire avec modération.

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    • christian

      30 août 2013 à 12 h 02

      On sent chez certains une déception de ne pas avoir eu Ann Bourget comme mairesse en 2007, ce qui aurait permis à plusieurs nichés sur le « haut-plateau » de conserver leur discret petit pouvoir de l’époque L’Allier…

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      • BF Luc

        30 août 2013 à 13 h 59

        @ christian

        Pourquoi Labeaume voulait-il succéder à L’allier?

        Je connais une personne qui militait pour Labeaume. Elle m’a décrit l’état d’esprit de l’équipe de Labeaume lorsqu’il a perdu contre Larose et je peux vous garantir que ce n’est pas de la déception mais une bonne dose de rancune qui couve encore après tant d’années. Comme par enchantement et de façon spontanée la gang de L’Allier est devenu une gang d’idiots.

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  15. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    30 août 2013 à 13 h 23

    Sérieusement, je trouve que ce débat est beaucoup trop enflammé (politique) en regard de sa dimension objective. Un petit terrain, un petit immeuble et deux étages en cause. L’avenir du coin de rue n’est même pas en cause et on en est à y voir le symbole du développement de toute la ville. Disproportionné! Alors ceux qui sont contre (les deux étages) sont accablés de tous les maux. Et ceux qui sont en faveur sont prêts à gober n’importe quoi et savoureront une grande victoire le soir des élections.
    Vous croyez vraiment que le projet ne peut être rentable sans les 2 étages additionnels? Vous croyez vraiment que les logements y seront « abordables »? Vous croyez vraiment que les commerçants de la rue Cartier ont besoin de ces 2 étages additionnels de condos pour survivre?
    Et pourquoi êtes-vous si nombreux à tenir des propos méprisants sur les résidants de ce quartier? Voilà ce que je n’aime pas de la teneur de ces échanges. Cessons tous de capoter.

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    • Phil R

      30 août 2013 à 13 h 35

      c’est simplement qu’on a une manie à toujours refuser tout ce qui risque de changer un peu l’aspect de la ville. Et c’est surtout l’obsession de toujours tout vouloir à la baisse, plus petit, moins de gens, pas de bruits, pas de commerces, pas de rien. C’est cette obstination à vouloir rester immobile… comme le fameux projet refusé sur le fameux stationnement… je ne me rappels plus où à Québec (je n’ai pas la mémoire des noms..) on refuse tout par simple esprit de contentement. Bah! Pourquoi chercher à être plus gros. Pourquoi essayer de créer un dynamisme dans la ville et insiter les jeunes professionnels à s’établir au centre-ville. Et surtout, pourquoi haîr ceux qui ont de l’Argent -parce qu’on ne propose que des logements sociaux me semble-t-il – … Mais ça c’Est un autre débat.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      30 août 2013 à 14 h 42

      Il est tout à fait possible que le projet ne soit pas rentable sans les deux étages supplémentaires. On parle de 30 unités réparties sur 5 étages (le RdC étant consacré à des espaces commerciaux et publics). Donc 6 unités par étage – enlever 2 étages, c’est éliminer 12 unités sur les 30 prévues à l’origine. Croire que le 40% des revenus prévus par les vente des unités des étages 5 et 6 n’auraient aucun impact sur la décision de construire ou non, c’est faire preuve d’aveuglement volontaire.

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      31 août 2013 à 09 h 49

      @BF Luc: « Les espaces commerciaux ne seraient pas rentables? Ah bon. »

      J’ai peine à déterminer si c’est de la mauvaise foi ou de la stupidité.

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      • BF Luc

        31 août 2013 à 09 h 55

        @ Carl

        Voyons soyez bon joueur au lieu de recourir au paralogisme et avouez que votre tournure de phrase n’était pas un exemple de limpidité. ;-P

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      1er septembre 2013 à 07 h 38

      @BF Luc: « Voyons soyez bon joueur au lieu de recourir au paralogisme et avouez que votre tournure de phrase n’était pas un exemple de limpidité. ;-P »

      La tournure phrase de mon message original, ou celle de ma réplique? Si c’est la seconde, ce que je voulais dire, c’est que penser que la totalité de la rentabilité du projet repose sur les fonds générés par la location des espaces commerciaux du RdC, c’est soit faire preuve de mauvaise foi, ou ne pas être au fait des lois du marché.

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      • BF Luc

        1er septembre 2013 à 10 h 45

        Et utiliser le mot stupidité quand on veut dire « ne pas être au fait des lois du marché » c’est intelligent?

        La majorité des mots qui ne pourraient même pas être utilisés en débat à l’Assemblée Nationale proviennent en majorité de l’un des deux camps du débat. Quand on regarde ce qui se fait au Conseil de Ville où le Président confond souvent « point d’ordre », « question de privilège » ou « question d’application du règlement ». Labeaume et son équipe ne cessent d’atteindre dans leur honneur ou dignité les membres de l’opposition. Doit-on s’étonner que ce débat dérape ici?

        Pour ce qui est de votre question, je vous laisse trouver la réponse…

        Pour ce qui est de votre question je vous laisse trouver la réponse…

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    • Carl Utilisateur de Québec Urbain

      1er septembre 2013 à 17 h 27

      @BF Luc: « Pour ce qui est de votre question, je vous laisse trouver la réponse… »

      Ah, je vois. On avance des inepties, et lorsque celles-ci sont remises en question, on se cache derrière un « moi je le sais, mais je n’ai pas à démontrer ce que j’avance, parce que c’est *tellement* évident… »

      ou, en plus court, « n’importe quoi. »

      Alors, encore une fois: comment l’élimination de 40% des unités à vendre du projet pourrait ne pas affecter la rentabilité du dit projet?

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      • BF Luc

        1er septembre 2013 à 18 h 51

        Encore du sophisme. À part insulter vous savez faire autre chose?

        Si vous avez lu dans mes interventions que j’affirmais que « l’élimination de 40% des unités à vendre du projet pourrait ne pas affecter la rentabilité du dit projet » vous devriez respirer par le nez et prendre le temps de me relire. Peut-être que je tenais à souligner qu’il ne fallait pas négliger la location du commercial qui quoi que moins rentable à court terme, sur du moyen et long terme c’est une autre histoire.

        Selon wikipedia:
        « L’épouvantail (ou homme de paille) est un sophisme qui consiste à présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée. Créer un argument épouvantail consiste à formuler un argument facilement réfutable puis à l’attribuer à son opposant. »

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  16. Jean François Côté

    30 août 2013 à 13 h 38

    Francis L

    Alexis Rodrigue a raison et ce n’est pas toujours nécessaire d’avoir un ou des arguments.

    l’Adjectif ridicule dans le cas de cette contestation est appropriée.

    J’ajouterais aussi déraisonnable et absurde.

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    • BF Luc

      30 août 2013 à 14 h 03

      M. Côté,

      Une question. Quand c’était le « darling » de Régis (voir ma citation de l’article de F. Bourque) qui faisait la même chose est-ce que c’était ridicule?

      Le débat est beaucoup trop enflammé et l’argumentaire rationnel est mince.

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  17. Jean FrançoisCôté

    31 août 2013 à 17 h 30

    On peut lui reprocher son passé dans l’opposition mais on ne peut lui reprocher de vouloir amener la ville dans le 21e siècle.

    Et ce qui est important c’est le présent pas le passé.

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    • BF Luc

      31 août 2013 à 23 h 00

      Avant de reprocher aux autres de faire dans le présent ce que j’ai moi même fait dans le passé je m’empresse de trouver autre chose à critiquer question de montrer que je suis honnête.

      Mais bon faut croire qu’être honnête ce n’est pas toujours important. ;-)

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