Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Développement du réseau cyclable : Accès transports viables revient à la charge

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 septembre 2013 8 commentaires

Radio-Canada (Québec)

L’organisme Accès transports Viables considère que l’administration Labeaume n’en fait pas assez pour développer le réseau cyclable de Québec.

À l’approche des élections municipales, l’organisme demande aux partis politiques municipaux de s’engager durant la prochaine campagne électorale à investir davantage pour favoriser l’utilisation de la bicyclette.

Le plan directeur du réseau cyclable de la Ville de Québec prévoyait l’ajout de 338 kilomètres de voies cyclables sur 10 ans, entre 2009 et 2018.

Or, après 5 ans, la Ville a réalisé moins de 50 km de voies cyclables.

Accès transports viables propose à la prochaine administration d’investir 6 millions de dollars par année durant 5 ans pour rattraper le retard. Cela permettrait d’aménager 50 km de pistes cyclables par année, souligne le porte-parole d’Accès transports viables, Étienne Grandmont. (…) Selon l’organisme Vélo Québec, à Québec, 40 % des cyclistes utilisent le vélo comme moyen de transport utilitaire.

La suite

Voir aussi : Vélo.


8 commentaires

  1. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    6 septembre 2013 à 15 h 57

    Je ne suis pas un jusqu’au-boutiste du vélo, mais force est de constater qu’à part le vélo boulevard de Père-Marquette, le bilan anémique.
    Et même dans le cas de ce véloboulevard, à l’exception du tronçon Bourlamaque-Eymard, on très loin de répondre au besoin d’un itinéraire direct de la Cité universitaire au centre ville… Comme ça se termine en cul de sac sur Eymard, il fait soit prendre le chemin Sainte-Foy ou René-Lévesque à ses risques et périls, ou bien suivre le merveilleux tracé proposé et se rendre sur de l’Entente pour remonter. Pas particulièrement géniale non plus l’option de monter la section de Turnbull plutôt abrupte (et le mot est faible) entre Saint-Jean et Lockwell. Quant à la mystérieuse section qui doit emprunter d’Aiguillon, je cherche encore le marquage…
    D’ailleurs la ville devrait mettre à jour le plan du tracé sur son site qui correspond au projet initial (qui devait se continuer une fois sur Eymard grâce a l’enlèvement d’une maison).

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  2. julien

    7 septembre 2013 à 08 h 10

    Il n’y a pas qu’en haute ville qu’il y a des pistes cyclables…

    Une très belle piste vient d’être terminée sur Pierre Bertrand. C’est un des rares endroits où on peut traverser l’autoroute de la Capitale en vélo.

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  3. Jeff M

    7 septembre 2013 à 09 h 49

    Velo Québec faisait la promotion d’un lien mécanique entre la haute et la basse ville. Je me demande si on peut encore espérer quelque chose de ce côté.
    Si on pouvait faire un lien cyclable efficace entre le parcours de la rivière St-Charles et le vélo-boulevard de la haute-ville, on aurait un réseau qui aurait de l’allure au centre-ville.

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  4. Jean Cazes

    7 septembre 2013 à 14 h 13

    Daniel Beaulieu, de l’Alliance de Québec, qui veut former l’opposition à Québec :

     » Côté transport, le programme se résume assez facilement : «pas de tramway, ni de TGV, ni de taxe sur l’essence». Adepte du libre choix, l’Alliance rejette l’implantation de nouvelles voies réservées pour les autobus. «Nous croyons que la ville ne doit, en aucune façon, forcer les automobilistes à utiliser les transports en commun.»  » – Source : http://www.lapresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-municipales/elections-a-quebec/201309/04/01-4686134-elections-municipales-une-alliance-de-droite-poursuit-sa-quete-dappuis.php

    L’ère des dinosaures… On devine déjà la position de ce parti à l’égard de ceux qui encouragent le vélo comme transport alternatif en ville… *soupir*

    Bonne chance à un éventuel candidat, dans Limoilou!

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    • Manu

      7 septembre 2013 à 23 h 13

      On pourrait toujours lui répondre que

      – pour l’instant, l’aménagement du territoire, ainsi que l’absence de transport en commun compétif presque partout à Québec, forcent les gens à se déplacer en auto.

      – corollairement, pour exercer un libre choix, il faut à tout le moins avoir le choix.

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