Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’Hôtel-Dieu: témoin essentiel à conserver

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 septembre 2013 11 commentaires

Source : François Bourque, Le Soleil (6 septembre 2013)

Un groupe de travail sur l’impact patrimonial du projet d’agrandissement de L’Hôtel-Dieu conclut à «l’absolue nécessité de maintenir la fonction hospitalière dans le Vieux-Québec». Le comité insiste sur le fait qu’il s’agit d’une des «rares fonctions fondatrices de la vieille capitale coloniale» ayant survécu à ce jour. «Un témoin essentiel de la colonisation des Amériques.»

S’il insiste sur le maintien de L’Hôtel-Dieu dans le Vieux-Québec, le comité croit que le projet de rénovation-agrandissement est trop gros pour la capacité du lieu. Il doublerait la masse de l’hôpital, analysent les experts, ce qui «s’inscrit mal dans le paysage traditionnel» du Vieux-Québec.

Lire l’article

Aussi :

Le maire Labeaume pour un hôpital en ville

«Visiblement, ce qui s’impose de plus en plus, c’est de garder l’Hôtel-Dieu au centre-ville. Honnêtement, je ne vois pas comment on peut passer à côté», a-t-il dit, vendredi en point de presse. Le gouvernement doit décider d’ici la fin septembre quel site sera choisi. M. Labeaume est également en accord avec le groupe de travail qui soutient que l’inscription de Québec au patrimoine mondial de l’UNESCO passe par le maintien de l’Hôtel-Dieu au cœur de la vieille ville.

Précédemment :

Annonce de l’abandon du projet pour le transférer vers l’Enfant-Jésus

Le monastère des Augustines sera transformé en hôtel santé

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.


11 commentaires

  1. Jean Duez

    7 septembre 2013 à 08 h 40

    Que de temps perdu pour imposer des évidences.

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  2. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    7 septembre 2013 à 11 h 09

    Entre garder une présence hospitalière (moi aussi je pense que c’est une évidence) et tenter de garder des services de pointes régionaux en rénovant ce labyrinthe , il y a une marge.

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  3. jac

    7 septembre 2013 à 13 h 45

    L’évidence pas évidente…

    1-le comité recommande de conserver la fonction hospitaliere
    2-Le comité croit que le projet est trop gros!

    Donc les 2 conclusions suivantes sont valables;
    1-Construire
    2-Ne Pas Construire

    Oui au projet et Non au projet!

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  4. jac

    9 septembre 2013 à 01 h 10

    « Le comité insiste sur le fait qu’il s’agit d’une des «rares fonctions fondatrices de la vieille capitale coloniale» ayant survécu à ce jour. »

    Cet argument peut être comparé a d’autres fonctions de la vieille-capitale:
    L’UNIVERSITÉ est « une des «rares fonctions fondatrices de la vieille capitale coloniale  » et on a procédé comme suit pour assurer son expansion: On a construit la méga-université Laval en banlieue mais on a préservé des facultés au centre-ville
    Le COMMERCE-MARCHAND est « une des «rares fonctions fondatrices de la vieille capitale coloniale et on a procédé comme suit pour assurer son expansion: On a construit La méga-galerie marchande Place Laurier en banlieu et on a conservé le plus petit commerce-marchand dans le vieux-québec et au centre-ville

    Suivant la même logique, on devrait tout faire pour conserver une fonction hospitaliere dans le vieux-québec …Mais pourquoi devrait-on ABSOLUMENT bâtir le méga-hopital dans le vieux-québec ???

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  5. AM Utilisateur de Québec Urbain

    9 septembre 2013 à 11 h 06

    Exactement. On devrait conserver quelques fonctions hospitalière pour l’Hôtel-Dieu. Cependant, le super hôpital devrait être construit ailleurs. Le terrain vacant de l’hôpital de l’Enfant-Jésus demeure le site idéal, selon moi.

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  6. Jean Duez

    9 septembre 2013 à 12 h 46

    Il a été démontré par plusieurs études qu’un super hôpital diminuerait la qualité des services et l’efficacité des soins de santé.

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  7. louuiss Utilisateur de Québec Urbain

    12 septembre 2013 à 00 h 34

    Jusqu’à preuve du contraire, je continue de penser que la meilleure façon de régler le « problème » (pour plusieurs) de volumétrie de l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu est de condamner la rue des Remparts et la côte Dinan; qui servent si peu, anyway. Ainsi, on pourrait construire dessus, s’intégrer dans la falaise et rejoindre la rue St-Valier, en bas. Et même occuper le stationnement qui est là. (Pour agrandir un hôpital, j’imagine qu’on peut exproprier!?) Globalement, ça pourrait donner un beau dégradé entre la tour et l’édifice Telus.

    Et en échange d’une si belle solution(!), on pourrait exiger de reconstruire une porte au dessus de la côte du Palais et refaire le lien entre les remparts et les Nouvelles-Casernes, à même l’agrandissement. =:o) Une solution gagnant-gagnant, il me semble. Non?!

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