Comité des citoyens du Vieux-Québec
Le démembrement du plus vieil hôpital en Amérique du Nord. Voilà ce que le Gouvernement a annoncé hier.
On promet que l’Hôtel-Dieu survivra, doté d’une nouvelle mission axée sur les soins de longue durée. Mais l’élan de 375 années de l’hôpital est rompu net. Il sera beaucoup plus petit, privé de ses deux secteurs d’excellence, oncologie et néphrologie. Son centre de recherche de pointe quitte pour Limoilou. Sa nature est irrémédiablement amoindrie. De phare il se transforme en lanterne.
Le Vieux-Québec se fait arracher une partie de son patrimoine, de sa fierté. Et cette institution amoindrie ne sera plus la même source de résidants ni le moteur économique qu’elle est aujourd’hui. Un coup très dur.
Autre demande au ministre Hébert: améliorer le «look» de la fameuse tour de L’Hôtel-Dieu * Maire de Québec (article de Valérie Gaudreau, Le Soleil)
27 septembre 2013 à 22 h 41
En lien avec le titre: faut bien mourir un jour, non?
Bravo au gouvernement et aux PLQ et CAQ pour appuyer ce déménagement lucide.
Entre rénover un mort vivant ou accoucher d’un nouveau, le choix est facile. Ne serait-ce que pour comparer le niveau d’accessibilité:
– Soit dans Limoilou, entre deux méga autoroutes et un boulevard énomre à 50 voies, ou un chemin de croix interminable
Ne serait-ce que pour comparer le niveau de réno à effectuer:
Entre un mort en décrépitude avec un maximum de chose à modifier et un maximum d’inconnu, ou un minimum de modification et que des plans à mettre en application
N e serait-ce que pour l’esthétique:
Entre un monstre de plusieurs étages (alors qu’on nous fait chier avec des référenculs partout pour des bâtiments de moins de 8 étages) en plein site historique, certifié patrimoine mondial, ou un endroit aisément modifiable sans faire chier un rat.
Le choix est-il si difficile?
Je ne suis qu’un amateur, mais peut-être que certaines pourront m’éclairer ou non…
Merci.
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28 septembre 2013 à 07 h 56
En effet c’est tellement simple que:
1- Ça engloutira encore plus de l’argent de nos taxes. Sans doute un bon moyen d’atteindre le déficit zéro? Où était la CAQ? C’est comme si par magie dans ce dossier les payeurs de taxes n’étaient plus les contribuables les plus taxés en Amérique du Nord?
2- Si on veut obtenir plus de places de stationnement que ce qu’il y avait autour de l’Hôtel-Dieu, il faudra augmenter les coûts du projet. Et pour l’option de ne pas payer en stationnant dans les rues avoisinantes vous pourrez oublier ça et allonger les billets de la Banque du Canada.
;-)
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27 septembre 2013 à 22 h 53
Le pouvoir politique s’étant mis d’accord (enfin !), on s’en reparle dans 10 ans.
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29 septembre 2013 à 01 h 43
Plusieurs élections pourraient avoir eu lieu entre l’annonce cette semaine et la cérémonie de « coupe du ruban » pour cet hôpital. Surtout en situation ou des gouvernements minoritaires pourraient se succéder l’un à l’autre. Donc plus d’un chef de gouvernement pourrait décider que cet hôpital serait mieux ailleurs. Ça s’est déjà vu ailleurs. Il est donc possible que je sois trop vieux et incapable de me déplacer pour assister un jour à l’inauguration de cet hôpital. Je crois qu’aujourd’hui, il serait impossible de décider où construire le barrage Manic-5. Et qu’on irait jusqu’à proposer Roberval pour son emplacement.
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29 septembre 2013 à 09 h 56
Il y a unanimité des partis, à l’exception de QS.
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27 septembre 2013 à 23 h 13
Compte tenu de mes nombreux commentaires antérieurs, sur ce site, je ne peux que me réjouir de l’annonce récente de l’actuel ministre de la santé.
La ville de Québec, pour ce que j’en comprends, aura dans quelques années un centre « global » de classe mondiale et si jamais il s’avérait utile et nécessaire « d’en rajouter » d’ici quelques décennies, ça sera amplement faisable, à tous égards.
Ceci dit, je souhaite qu’au lieu d’investir encore dans la tour rose de l’Hôtel-Dieu qu’on démolisse une fois pour toute cette verrue et que le patrimoine retrouve ……« son plein droit de cité ».
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27 septembre 2013 à 23 h 22
Démolir la tour serait effectivement un grand plus,surpris qu’on en parle pas.
Surement qu’ils vont réussir à décider de la rénover pour loger le sans cesse croissant nombre de fonctionnaires de la santé.D’ailleurs si on lit entre les lignes c’est comme ça qu’ils veulent amadouer les commerces intra-muros.Le bon côté c’est qu’ils n’auront pas vraiment le choix de prendre le bus, pour les patients c’était plus tough.
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27 septembre 2013 à 23 h 55
Sacré mauvaise nouvelle! Plus de 2 milliards pour un mauvais projets! Ça n’a aucun sens! Et j’en vois se réjouir…!
J’ai déjà craint pour le gabarit du projet, mais là on abandonne l’Hôtel-Dieu! Plus d’hôpital au centre-ville de Québec! Plus d’un millier d’emplois qui quitteront le Vieux-Québec. Des milliards de dollars et des années d’attente alors qu’on aurait pu commencer les travaux…
On conserve une version réduite de l’hôpital, perd 1100 emplois dans un quartier qui en arrache à demeurer autre chose qu’un Walt-Disney, et ce pour le double du prix du projet original, sans gagner en capacité… Il faut que quelqu’un m’explique.
Le Parti Québecois: 1 mois on annonce de nouveaux cours d’histoire à l’école, le mois suivant un abandonne nos projets dans le plus vieille hôpital du pays sans se soucier du sort du quartier historique… Agnès Maltais où es-tu?
Maintenant on va attendre 10 ans avant de voir les travaux commencer pour le nouvel hôpital et voir notre quartier historique devenir un Walt-Disney et mourir à petit feu… très triste histoire pour quiconque a à coeur la ville de Québec, son passé et son futur!
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28 septembre 2013 à 00 h 23
* @ Louis M. et autres parties intéessées
Honnêtement, et non pas pour narguer, je compatis à votre désarroi.
Ceci dit, je crois que le ministre devait baser ultimement sa décision en se posant la question suivante:
– Quel est le but fondamental de l’exercice ? C’est de prioriser ce pourquoi ce genre de « boîte » existe, à savoir le malade.
Quant aux autres éléments, si « vifs » puissent-ils avoir été, ils n’en étaient non pas « le principal » mais plutôt
« l’accessoire ».
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28 septembre 2013 à 19 h 25
«- Quel est le but fondamental de l’exercice ? C’est de prioriser ce pourquoi ce genre de « boîte » existe, à savoir le malade.»
En quoi les patient gagneront au change? L’hôpital dessert une population vulnérable au centre-ville et offre des services spécialisés dont les gens viennent de tous l’est de la province. Qu’est-ce que la décision qu’ils viennent de prendre apportera de plus positif?
Je pose la question, car pour moi, c’est une situation perdant-perdant…!
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28 septembre 2013 à 08 h 10
Tout à fait d’accord. Moi aussi je suis consterné. Le Vieux-Québec qui était déjà en train d’agoniser à petit feu est maintenant vraiment condamné. Ce secteur en particulier qui ressemble déjà à la banlieue de Détroit avec ses terrains vagues (rue de Saint-Vallier) et ses monuments en ruine (les Nouvelles Casernes).
Et tout le monde se réjouis de cette catastrophe dans le coeur historique de la ville !
Je ne comprends pas et je ne serais pas surpris que la ville perde son classement au patrimoine mondial de l’Unesco.
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28 septembre 2013 à 08 h 14
J’ai oublié le chantier abandonné du Palais de l’intendant dans le parallèle avec Détroit.
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28 septembre 2013 à 07 h 37
L’urgence à l’Hôtel-Dieu dans le Vieux-Québec demeurera ouverte 24 heures par jour. Il y aura des emplois qui seront conservés.
SVP, enlevez-vous l’idée que cette bâtisse soit transformée en entrepôt de chaussures.
N’oublions pas qu’il y avait du positif et du négatif à chaque site. Les critiques seraient aussi faciles à formuler même si le gouvernement auvait choisi un site ou l’autre.
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28 septembre 2013 à 08 h 15
Je souhaite juste que même si elle sera ouverte 24 heures sur 24, ce n’est pas une urgence en devenir qui adoptera le manque de jugement de celle de Chauveau.
« Dominic Cantin, 34 ans, est décédé la nuit dernière même s’il s’était rendu à l’urgence de l’hôpital Chauveau pour recevoir des soins.
Selon ses proches, il souffrait de fièvre et de violents maux de tête. Il s’est donc rendu à l’urgence à de l’hôpital, lundi soir, soir vers 21h. Toujours selon ses proches, on lui aurait dit que l’urgence était sur le point de fermer -elle ferme à 22 h depuis l’année 2009- qu’on n’aurait pas le temps, d’ici là, de lui faire voir un médecin et qu’il devrait quitter les lieux. »
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29 septembre 2013 à 01 h 47
Le but d’un hôpital est-il de créer/conserver des emplois ou de soigner les gens malades?.
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28 septembre 2013 à 08 h 27
Bonne décision. Je ne comprends pas ceux qui s’affolent pour le vieux-québec. On pourrait-tu avoir les chiffres des travailleurs actuel de l’hopital qui résident dans le Vieux ? À les voir défiler le matin sur Charest, quelque chose me dit que la grande majorité arrivent de loin. Et le taux des travailleurs qui mangent le diner dans un restaurant du coin (au lieu de la cafétéria ou d’un lunch personnel) ? Ridicule comme question ?
La radio-oncologie et d’autres domaines pointues quittent les lieux… Ah ben coudonc… Dites-donc, sur la période de 350 ans, qu’elles ont été les véritables interventions les plus pratiqués sur ce site, si ce n’est que d’accueillir des gens en longue durée, et les guérir de leurs plaie, cassure de jambe et autres banalités des années 1600-1700-1800. Ah oui, et j’oublie les buveurs de la St-Patrick, Indiens et vagabonds canadiens français trop intoxiqués en pleine nuit que l’hôpital accueille depuis 1639. À ce que je sache, la mission de ce côté là va se poursuivre…
Oui, les Augustines ont par le passé poussé du côté d’une médecine de pointe, (1850-1950) et ça se terminera avec la conversion de leur établissement en gîte de repos et de recueillement. Il est où le problème ?
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28 septembre 2013 à 08 h 56
« La radio-oncologie et d’autres domaines pointues (sic) quittent les lieux… Ah ben coudonc… »
Primo, pour avoir eu droit aux merveilleux soins de l’équipe d’oncologie dans le passé je vous remercie pour tant de compassion. Sans vous souhaiter de malheurs, l’obligation d’avoir recourt à leur service vous ouvriraient peut-être les yeux sur la réalité qui n’est peu-être pas comme vos préjugés.
Secundo, est-ce le fruit du hasard si vous omettez de mentionner les soins en chimio? Comme par hasard ils sont offerts dans le CRCEO qui est un immeuble tout nouveau et moderne.
« Et le taux des travailleurs qui mangent le dîner dans un restaurant du coin (au lieu de la cafétéria ou d’un lunch personnel) ? »
Je peux comprendre que les commerçants du Vieux-Québec ne se réjouissent pas de cette nouvelle.
Primo, à fréquenter les employés de l’hôpital j’ai constaté qu’ils s’investissent beaucoup en temps, énergie et émotivement. Plusieurs (qui d’ailleurs ont plus les moyens financiers de se payer du « resto » que les employés de l’usine) font le choix de sortir pour décrocher un peu de ce climat de travail exigeant. Je peux aussi les comprendre d’investir le temps de loisir à aider les enfants à faire leurs devoirs au lieu de faire des sandwiches pour leur lunch du lendemain. Bref quand je circule dans les rues du « Vieux » lors d’une journée de congé il m’arrive régulièrement de saluer des personnes qui travaillent à l’Hôtel-Dieu. De plus avec leurs horaires atypiques on pet les voir à d’autres moments qu’entre 11h30 et 13h30. Ce qui est fait une clientèle intéressante.
Secundo, régulièrement durant l’année et un peu plus que j’ai reçu ds traitements en oncologie j’ai souvent vu des employés revenir avec un sac contenant des articles achetés dans un commerce qui n’a rien à voir avec la restauration. Qui serais-je pour leur reprocher d’acheter dans le « Vieux » si le temps leur manque pour aller au centre d’achats et que leurs moyens financiers le leur permet?
Je vais tout de même m’abstenir de qualifier votre analyse de ridiculement simpliste. ;-)
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28 septembre 2013 à 12 h 12
Je n’ai rien de personnel contre la radio ou la chimio qu’on y pratique. Et il y quelques années, mon grand-père y a reçu de bons traitements de dialyse. Je ne doute pas de la qualité du travail à ce niveau. C’est plutôt l’emplacement géographique de l’endroit qui m’énerve, flanqué sur une Côte du Palais historique et qui mérite mieux en terme architectural.
C’est le caractère sacré de l’endroit pour certains, en ce qui à trait aux traitements particulier qu’on y donne, qui m’agacent. Certains sortent l’argument massue du « 350 ans d’hospitalité » pour dire que tout va maintenant disparaître… Bien si on tient tant au 350 ans, qu’on regarde sur une ligne du temps en quoi ont consisté ces fameux 350 ans en terme de nature de traitements donné.
Avec ce qu’on prévoit garder sur le site, je penses qu’on respecte la tradition. Le 20e siècle n’aura été qu’une parenthèse (en terme de recherches et de domaines plus poussées).
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28 septembre 2013 à 13 h 47
je tenais tout de même à souligner les arguments valables des commerçants et l’édifice tout neuf ou presque du CRCEO. Pour ce qui est de l’argument de résider dans le « Vieux » je connais une personne qui s’était rapprochée de son travail qui vient d’apprendre qu’en fait elle va s’éloigner du travail avec cette décision. Je crois que je n’ai pas besoin de lui demander ce qu’elle en pense. ;-)
Ça m’étonne pour ce qui est de l’environnement historique quand j’entends les commentaires de collègues ou amis d’origine européenne qui m’expliquent que l’on peut intégrer avec succès du neuf dans un environnement beaucoup plus vieux historiquement parlant que ce que l’on a ici. Mais bon probablement que nous n’avons pas l’expertise pour faire ce genre de choses ici. ;-)
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28 septembre 2013 à 18 h 45
Qu’adviendra-t-il du centre de recherche ??
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29 septembre 2013 à 08 h 51
Construit au coût de 250 millions il y a environ 8 ans avec Le CRCEO. Selon l’annonce du ministre, il disparaît du VQ.
Je suppose que ces 250 millions perdus ne sont pas comptabilisés.
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29 septembre 2013 à 16 h 28
Si on actualise le montant en dollars de 2013 la facture est encore plus élevée. La CAQ (ex-ADQ) qui a fait campagne depuis fort longtemps pour cette option ne semble pas s’en soucier. N’est-ce pas ironique venant de ceux qui nous lancent ad-hominem que nous sommes trop endettés et trop taxés?
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28 septembre 2013 à 21 h 13
Je suggérerais à nos décideurs d’aller voir ce qu’on fait en Europe. Je pense entre autre à l’Hôtel-Dieu de Beaune, avec ses toits de tuile qui s’est modernisé tout en gardant son architecture ancienne.
Je m’insurge contre ce qui est dit sur les soins dispensés par les augustines. Elles ont tout bâti à partir de zéro et ont toujours été à la fine pointe, elles ont toujours évolué avec leur temps parfois même le devançant. Saviez-vous que c’est l’Hôtel-Dieu qui a créé le premier département de soins intensifs au Québec en s’inspirant de ce qui s’était fait à Boston. C’est une augustine qui a été en charge du projet et ce du temps où l’hopital leur appartenait. La Maison Michel-Sarrazin est une de leur oeuvre également.
Le centre de recherche? Je suppose que selon nos habitudes, on le démolira ou le transformera, les millions investis importent peu puisque les décideurs n’ont pas à le payer de leur poche mais de la nôtre.
Espérons que les nouveaux cours d’histoire rendront hommage à ces femmes héroïques qui ont bâti notre pays à leur manière.
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30 septembre 2013 à 02 h 00
Je félicite le ministre pour cette décision éclairée.
Pour une fois, le gros bons sens l’a emporté sur les préoccupations d’ordre un peu plus politiques.
Par ailleurs, je trouve vraiment exagéré de dire qu’il ne restera plus d’hôpital au centre-ville. L’hôpital Saint-Sacrement et Saint-François d’Assise sont situés en banlieue, peut-être ?
À l’échelle de la région Québec, je qualifierais même la situation géographique de l’Enfant-Jésus (site du future méga-Hôpital) de centrale.
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30 septembre 2013 à 08 h 34
St-François-d’Assise n’est pas aussi accessible à pied pour les gens dans le besoin qui vivent au centre-ville. Les ambulances prendront quelques minutes de plus à atteindre l’urgence, cela ne sera pas sans conséquences…
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30 septembre 2013 à 07 h 31
Malgré certains commentaires
C’était le meilleur choix à faire.
Ceux qui travaillent dans ce milieu vous le diront…
C’était impensables cet agrandissement compte tenu de plusieurs points.
Mais à la base : quand un agrandissement dans un endroit non-fonctionnel coûte le même prix que le futur plus gros hôpital de la région et permet de desservir mieux la population … Il n’y a pas de question à se poser.
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30 septembre 2013 à 08 h 32
Le même prix!? On parle du double!
Et perso, pour avoir suivi le dossier et connaître des gens qui y travail, il n’y a vraiment pas consensus comme vous le prétendez. L’avis des travailleurs penche même en faveur du maintien du projet d’origine.
Je ne vois pas pourquoi vous parlez d’un « endroit non fonctionnel »…
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30 septembre 2013 à 09 h 52
Selon les chiffres connus presque 90 % des professionnels de l’Hôtel-Dieu sont pour le maintien dans le VQ.
Quant au budget, on est passé de 800 millions à plus de 2 milliards alors que nous sommes déjà les plus taxés en Amérique du nord et que notre économie montre des signes de stagnation.
Et je n’insiste pas sur les effets catastrophiques à venir sur le tissu urbain du VQ.
Cette décision est irrationnelle et tient de l’entêtement contre les évidences..
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30 septembre 2013 à 16 h 44
Les dernières estimations était très supérieur à 1 milliards et compte tenu du lieu on savait que ça allait être pire que l’estimation
On parle pas du double certain.
Je travail au CHU et je vous reconfirme que la forte majorité n’approuvait pas l’agrandissement et le coût. C’est pas un hasard que le lendemain de la fusion le CA du CHU voulait transférer le projet a l’Enfant-Jesus
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30 septembre 2013 à 17 h 28
Juste les faits à propos des coûts et de l’absence de consensus:
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201309/26/01-4693726-un-compromis-couteux.php
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30 septembre 2013 à 19 h 32
Sur Facebook: Le groupe Sauvons l’hôpital L’Hôtel-Dieu de Québec
Les vrais chiffres.
Le projet HEJ est chiffré à 1,9G$ et non 1,7G$. On pense pouvoir arriver à 1,7G$ en récupérant les coûts reliés au regroupement de services, ce qui est peu probable.
Ensuite, on prévoit 1,9G$ (avec indexation) sur un échéancier que tous qualifient de non réaliste. Il faudra 4 à 5 ans de plus (minimum) et donc, ajouter 0,2G$ d’indexation en sus. Nous sommes à 2,1G$.
Le stationnement de 0,2G$ (auquel il faut ajouter 50M$ pour l’indexation) a été exclu. Nos experts estiment 50M$ de recettes nettes sur 20 ans. Nous sommes à 2,3G$.
De multiples coûts difficiles à chiffrer (voir liste en bas) ont aussi été exclus. Nos experts estiment ces sommes à au moins 0,2G$. Nous sommes à 2,5G$.
La reconversion de L’HDQ est estimée à 0,5G$ moins 0,2G$ en revente. Le 0,5G$ n’est pas indexé et le 0,2G$ est exagéré (preuves en main). Pour un projet qui surviendra dans 20 ans, le prix net de la reconversion est plutôt dans les 0,7G$. Nous sommes à 3,2G$.
Bref, il faut réagir! Ce que le PQ propose, c’est un gouffre financier. Par rapport au projet HDQ initial (chiffré à 1,2G$ en ajoutant la radio-oncologie), la nouvelle solution immobilière coûtera 2,0G$ de plus sans ajouter un seul lit de soins aigus à Québec.
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Coûts non chiffrés pour l’HEJ : 1) alimentation en eau, 2) égouts sanitaires et pluviaux, 3) alimentation en gaz naturel, 4) alimentation en électricité, 5) bassins de rétention pluviale énormes, 6) édifice administratif, 7) ajout de multiples voies de sorties à partir de Henri-Bourassa, 8 ) réaffectation de plusieurs édifices pour permettre des accès inter-ailes, 9) etc.
Coûts non chiffrés pour L’HDQ : 1) réaffectation des locaux devant accueillir la santé publique, 2) décontamination de plusieurs sites, 3) démolition de plusieurs structures, 4) transfert de pièces d’équipement majeures (exemple : un accélérateur coûte plus de 1M$ à déplacer et il y en a plusieurs), 5) etc.
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30 septembre 2013 à 21 h 20
Le projet de l’enfant-Jésus fait passer la facture du simple au double???
Franchement, le site de l’Hôtel Dieu n’est peut être pas parfait, mais je refuse de croire qu’il était impossible d’y faire quelque de bien. Je refuse de croire que toute cette histoire ait quelque chose à voir avec un soit disant « bon sens ». Après tout, on sait tous que les gouvernements aiment défaire ce qu’un parti rival a mis précédemment en place au programme. C’est de la petite politique tout ça.
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