Samuel Auger
Le Soleil
(Québec) Lancés en grande pompe à l’automne 2010, les projets d’écoquartiers de la Pointe-aux-Lièvres et de la Pointe-D’Estimauville ont eu la vie dure. Appels d’offres reportés, délais de lancement, abandons successifs et imprévus des projets par le promoteur des deux chantiers, et reprise finale de contrôle du concept par la Ville. Le symbole vert de la capitale en a vu de toutes les couleurs. La Ville a depuis annoncé des projets à la pièce, sans cadre général et sans préciser les éléments écologiques des immeubles – hormis la présence de bois. Que restera-t-il au final des écoquartiers nouvelle mouture? Le Soleil en a appris plus sur la grille écologique en cours de préparation dans les bureaux de la Ville. Tour d’horizon en sept points de vue des quartiers écolos en gestation.
18 novembre 2013 à 09 h 21
« Les écoquartiers semi-publics miseraient plutôt sur un système hybride, avec des bacs semi-enfouis pour les déchets. »
J’ai vu ce principe dans d’autres pays, et c’est très intéressant. Les bacs sont enfouis dans le sol et il ne reste qu’une petite station sur le dessous (donc pas un gros bac brun laid). Un camion avec un seul opérateur vient le vider au 2-3 jours.
C’est très avantageux car :
-Les citoyens peuvent sortir leurs poubelles n’importe quand, pas de risque d’oublier la fameuse journée.
-Pas de poubelles partout dans la rue une journée par semaine.
-Un seul opérateur ramasse le bac beaucoup plus rapidement qu’une équipe sur la rue. Donc des économies pour la ville!
-Plus besoin de distribuer des bacs de recyclage ou composte.
C’est définitivement un bon principe pour les écoquartiers, mais il serait aussi intéressant de l’étudier pour d’autres secteurs de la ville.
Exemple des stations :
http://aupaysdespiments.com/wp-content/uploads/2013/09/poubelles.jpg
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18 novembre 2013 à 09 h 22
Méchante perte de temps( trois ans!)car beaucoup trop compliqué et qui devient hors de prix.
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18 novembre 2013 à 11 h 41
Les gens devront-ils se contenter de regarder la rivière sans pouvoir l’utiliser de quelque façon, ce quasi lac urbain demeurant alors simple panorama ? Comment pourra-t-on mettre un kayak à l’eau, sans parler d’une chaloupe familiale ?
Projet : http://images.lpcdn.ca/une/lesoleil.jpg?ts=1384791919
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18 novembre 2013 à 15 h 12
Il existe déjà plusieurs lieux de descente le long de la rivière dans ce secteur dont un justement en face des futurs bâtiments.
Le fait que la rivière ne soit pas plus utilisé par la population (canot, kayak, barque, chaloupe) me laisse aussi perplexe mais il s’agit probablement plus d’une question de méconnaissance de cette possibilité et du fait que peu de personnes ne détiennent de genre d’embarcation en ville, que d’un manque de point d’accès.
Un petit kiosque de location au parc de la Pointe-aux-Lièvres peut-être?
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18 novembre 2013 à 19 h 24
On peut vraiment faire du kayak sur cette section de la rivière? Sur le site de la Ville, j’ai juste trouvé qu’on peut en faire dans le coin de Chateau d’eau…
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18 novembre 2013 à 12 h 49
ce qui a été une perte de temps, c’est le fiasco de la ville de Québec d’avoir confié l’entièreté des deux projets à un promoteur. Ce fut l’aveuglément des données techniques, le chauffage, la récupération des eaux, alors qu’à la base un écoquartier implique des groupes et des personnes dans la planification. Ce sont des projets citoyens.
Aujourd’hui, on a morcelé, on semble aller timidement dans cette voie. Je doute qu’au final on ait des projets novateurs en termes du bâti que du transport.
pour en connaître plus sur les principes à la base, voici un peu de lecture :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Lanxmeer
lire particulièrement la section consacrée aux principes ayant guidé le projet.
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18 novembre 2013 à 21 h 43
«Dans les deux quartiers, un maximum d’un espace de stationnement par logement sera admis.»
Un maximum de combien????
C’est pourtant un enjeu important dans un écoquartier, autant d’un point de vue écologique, économique que de la forme urbaine, les stationnements étant de très grands consommateurs d’espaces et de ressources financières.
Particulièrement dans le cas de la Pointe-aux-Lièvres, la localisation et la desserte en transport en commun permettent de se passer d’une voiture. J’espère donc que les maximums sont cohérents avec le concept d’écoquartier.
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19 novembre 2013 à 12 h 42
Comme indiqué, « un » stationnement maximum par logement. ;)
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18 novembre 2013 à 23 h 04
Ça semble un projet broche à foin, improvisé et sans les moyens de ses ambitions… une extension du village de l’Anse.
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19 novembre 2013 à 10 h 07
C’est beau mais pas vendable. Ils ont de la misère à vendre la Cité Verte sur le chemin Ste-Foy, voici que le maire dans sa mégalomabnie arrive avec deux autres. Les promioteurs ne se sont pas bousculés aux portes et je les cvomprends.
À D’estimauville, il ne restera que des esquisses car le plan est infaisable. On vient de bâtir un édifice fédéral abritant 750 fonctionnaires et on s’est vite rendu compte que le stationnement faisait défaut. Actuellement on consruit sur l’ancien site de Cdn Tire un autre édifice pour le fédéral pour 250 employés de plus dans le secteur. Où mettra t’on cet arrivage nouveau quand on regarde le parc-o-bus plein à craquer et le staionnement du centre d’achat en face, quasiment plein. On aura à enlever ces espaces pour construire le quartier vert. Les 1000 travailleurs fédéraux qui s’y rendront iront sûrement en vélo ou en tramway. Maudit qu’il y en a des rêveurs quand certains de ces travailleurs traversent le pont pour s’y rendre comme certains qui viennent de la région de Porneuf, il y aura sûrement un tramway qui s’y rendra un jour à moins que ce soit un monorail aérien…
Déjà celui de la Poine-aux-lièvres verra d’autres HLM s’ajouter aux autres existants. C’est bien plus réalise que de construitres des habitaions vertes hors de prix. Mais on ne peux empêcher les verts de penser vert…
En pLus, on v
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19 novembre 2013 à 19 h 14
Fernand, Vert ne veut pas dire plus cher. Si on oublie le greenwashing, un écoquartier c’est essentiellement une application agressive des règles de bases en urbanisme et en architecture.
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19 novembre 2013 à 20 h 27
J’ajouterais même que ces règles de base sont souvent elles-mêmes synonymes d’économie pour la collectivité, au contraire du mode de développement dominant depuis les 60 dernières années en Amérique du Nord.
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19 novembre 2013 à 21 h 01
N’empêche, les maisons de la cité verte sont chères en tabouère.
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20 novembre 2013 à 07 h 19
Il y a deux raisons:
-Comme c’est pas un modèles tout fait, c’est plus cher.
-Le promoteur vend plus cher parce que c’est vert.
Un bel exemple de projets qui a plusieurs attribut d’un écoquartier sans s’en venter, c’est le nouveau projet d’habitation près de l’université Laval: Densité, services de proximité, transport en commun, espace vert commun.
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21 novembre 2013 à 10 h 17
Vous oubliez que la Cité Verte est dans le quartier Saint-Sacrement. Les maisons unifamiliales et les condos s’y vendent déjà plus chers qu’ailleurs en ville… Faites une petite recherche et je suis convaincu que les maisons de Cité Verte se vendent pas mal au même prix que les autres maisons dans le quartier.
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