Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Et si, à la place du terminal de granules de bois, l’anse au Foulon voyait apparaître des résidences?
Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale et président exécutif de Vivre en Ville, est prêt à aller jusqu’au bout de la réflexion sur l’utilisation des sols au port de Québec. (…) M. Turgeon imagine des habitations de hauteur variable, entre trois et six étages principalement. Et pour éviter que les mieux nantis s’accaparent la rive en s’y partageant des condos de luxe, la Ville de Québec pourrait imposer un pourcentage de logements sociaux et un prix cible pour les unités.
22 novembre 2013 à 18 h 09
Une proposition très « tendance » mais qui sent un peu l’improvisation.
La décontamination serait certainement nécessaire par endroits ($$$) et je ne vois pas comment on pourrait sacrifier un espace industriel aussi vaste sans que les activités du port n’en souffrent. Juste pour conserver la même longueur de quai, il faudrait démolir complètement la plage de la baie de Beauport (déjà que ce secteur est le «parent pauvre» de l’accès au fleuve…)
Une idée semblable a été avancée à Montréal pour les terrains à l’est du pont Jacques-Cartier: http://projetmontreal.org/files/EM_DOC_PM_FINAL.pdf
Ce projet prévoit déplacer la rue Notre-Dame sur une dalle de béton recouvrant les voies ferrées. La ville rembourserait son investissement en allant chercher des revenus de taxes substantiels sur les terrains ainsi libérés. Peu ou pas de décontamination à prévoir. Aucun impact sur le transport ferroviaire, ni sur les activités des quais qui ne servent plus au transbordement.
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22 novembre 2013 à 18 h 55
En passant, quel est le budget annuel de Vivre en Ville ? Qui subventionne l’organisme ? Où est le rapport annuel de cet organisme ?
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22 novembre 2013 à 21 h 50
Je seconde.
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23 novembre 2013 à 09 h 00
Quel est le rapport avec la prise de position?
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23 novembre 2013 à 12 h 37
Si mes « taxes » servent en partie et de façon sûrement TRÈS minime à financer des organismes environnementaux que celui-ci, de défense de droit, le transport en commun, l’aide aux démunis, Gilles Kègles, les pistes cyclables, tant mieux! D’autant plus que moi, personnellement, je n’ai pas choisi, par exemple, de financer un temple à l’honneur des millionnaires du hockey!!
Surprenant que nos chers démogogues « On paye trop d’taxes » ne se soient pas manifestés encore, à la question légitime, certes, mais vite récupérée par les temps qui courent : « Qui subventionne l’organisme »?
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23 novembre 2013 à 17 h 45
Si vous connaissez la réponse, merci de la partager …
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25 novembre 2013 à 12 h 19
En tant que contribuable, il est certain que je suis très réticent à voir un organisme de la sorte financé par des fonds publics. Il m’apparaît évident que c’est un instrument pour mettre à l’agenda politique certaines choses avec lesquelles je ne suis pas nécessairement d’accord.
D’un autre côté, je reconnais tout de même que cela permet de diffuser une certaine diversité de points de vue, diversité peut être plus difficile à avoir autrement.
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23 novembre 2013 à 10 h 40
L’idée serait bonne si seulement on parlait de terrain industriel en friche comme cela s’est vu à Vancouver et à Londres. À l’Anse-au-Foulon nous avons des terrains industriels utilisés; forcer la fermeture de ces installations pour crée une zone d’habitation semble contre-productif. Par ailleurs, je ne crois pas qu’il y aurait beaucoup de personne intéressé à vivre près des installations de la COOP Fédéré comme le laisse entendre le président de Vivre en ville à la fin de l’article.
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23 novembre 2013 à 11 h 16
Exact! C’est un secteur industriel et il faut faire avec. Barcelone aussi a un port industriel à deux pas de la zone touristique. De plus, je suis passé voir les silos et ce n’est vraiment pas si pire que cela. C’est pas mal plus esthétique que les tas de sels avec des bâches dessus.
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23 novembre 2013 à 11 h 43
J’ai parfois l’impression que les écolos-urbains-durabilisateurs voudraient que l’on soit tous pauvres en bicyclette tout en mangeant du tofu dans un immense loft pas trop d’étages avec la pisse recyclée pour prendre nos douches…
Mais comme Monsieur Godin je me demande d’où vient le cash pour avoir autant de personnel avec un DG et un CA et tout et tout?
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23 novembre 2013 à 14 h 54
C’est évident qu’il serait préférable qu’il n’y ait pas de port industriel à 2 pas du Vieux-Québec et que le fait de diminuer les effets de l’étalement urbain, d’améliorer l’esthétisme d’une route utilisée par les touristes, de redonner le fleuve aux citoyens sont des éléments à ne pas négliger.
Encore une fois, l’argent semble constituer LA raison pour laquelle on ne voudrait pas aller de l’avant dans un tel projet et ça aussi c’est un élément essentiel!
Mais, est-ce que ce serait réellement si négatif au niveau économique? Pourquoi ne pas faire une étude sur la relocalisation du port et sur les dépenses et revenus à long terme qu’un tel projet pourrait entraîner? Le fait que le Port de Québec soit toujours coincé et que chaque nouvelle construction sème l’émoi au sein de la population est-il vraiment positif pour l’économie?
Je n’ai vu personne parler du potentiel de développement d’un port qui me semble énorme dans le secteur est de Lévis…
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23 novembre 2013 à 18 h 18
Mais même le secteur est de Lévis, là où devait s’installer Rabaska, ne veut pas d’installations industrielles. D’ailleurs la ville et le gouvernement n’ont-ils pas annoncé que Rabaska était un projet mort et que les terrains retrouveraient leur vocation agricole.
Le port est vraiment coincé; on aurait une réflexion a`faire sur la place que l’on veut lui accorder…
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24 novembre 2013 à 21 h 56
Une réflexion sur la place du Port dans la ville:
http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201301/17/01-4612315-quebec-ville-et-port.php
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25 novembre 2013 à 10 h 48
On déchire notre chemise pour 2 silos dans un lieu dédié à cette activité, vous imaginez les résidents d’un secteur à qui on annoncerait: « À partir de maintenant, il va y avoir un port près de chez-vous »??
Ça serait pas loin de la guerre civile…
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23 novembre 2013 à 15 h 43
Ça coûte combien faire de nouveaux quais? Pas donné me semble… À considérer dans une planification à long terme…
Et même en périphérie, je suis prêt à parier qu’il y aura des opposants. On a pas vraiment d’autres zones riveraines industrialisées
On a pas voulu ces silos de granules, mais on s’y fera. Les avoir mis au pied d’une falaise n’est pas une si mauvaise idée. On les aurait vu de bien plus loin s’ils avait été dans le coin de Beauport par exemple.
Il est tout de même important de garder une certaine pression politique et populaire sur le port. C’est notre seul levier sur eux.
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23 novembre 2013 à 20 h 46
C’est clair qu’il y aurait des oposants, mais je pense que ça serait la décision la plus logique pour régler le problème à long terme et non seulement essayer d’en faire abstraction et que ça finisse par nous ressurgir dans le visage après un certain temps…
Pour ce qui est des coûts, il y a énormément d’autres éléments à considérer que celui de la construction de nouvelles infrastructures.
Seule une étude détaillée pourrait vraiment donner l’heure juste et une décision pourrait être prise par la suite en toute connaissance de cause!
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23 novembre 2013 à 21 h 35
@ G. Gobeil et autres personnes intéressées
À partir du moment où un organisme reçoit un support financier public, il devrait aller de soi que soit publié le rapport annuel le concernant pour au moins être en mesure de notamment savoir :
– La ventilation de tout montant d’argent émanant notamment d’une ville, CLD, des gouvernements fédéral ou provincial;
– La ventilation du budget;
– La diffusion du rapport annuel sur le site internet de l’organisme, en autant qu’il a un site internet.
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