Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Covoiturage: des incitatifs à considérer

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2014 4 commentaires

Annie Morin
Stéphanie Martin
Le Soleil

(Québec) Dans une ville où le covoiturage est peu populaire, il faut des incitatifs pour que ce mode de transport gagne des adeptes et contribue à alléger la circulation. Et il n’est pas seulement question de voies réservées.

En marge du conseil municipal, lundi, Régis Labeaume a identifié le covoiturage comme «la solution» à la congestion sur le réseau routier de la capitale. «C’est phénoménal comment ça règle le problème. Un covoiturage bien organisé règle le problème» en retirant des voitures de la route, avait-il soutenu. (…) Avec 14,8 % des travailleurs qui font du covoiturage, Québec figure au 28e rang sur 33 parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, selon la dernière Enquête nationale auprès des ménages, réalisée par Statistique Canada en 2011. Seules Saguenay, Trois-Rivières, Sherbrooke, Windsor (Ontario) et Montréal font pire

La suite

Mobili-T

Réseau de covoiturage

Accès transports viables

Voir aussi : Message d'intérêt public.


4 commentaires

  1. Denisb

    20 mars 2014 à 09 h 13

    Bien que je considère que d’encourager le covoiturage soit une bonne idée, j’ai peur que cette solution soit uniquement une solution pour ne pas investir d’avantage dans le transport en commun.

    Le problème avec le covoiturage (qu’on retrouve un peu aussi avec le transport en commun), c’est qu’il est très difficile de trouver quelqu’un qui parte du même endroit et qui veut aller au même endroit, dans les mêmes heures étant donnés les nombreux centres urbains qu’on a. Si les édifices à bureaux étaient plus concentrés aux mêmes endroits, les « match parfait » seraient plus fréquents.

    Je crois donc que cette solution ne sera pas la solution miracle à la diminution de l’achalandage.

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    • julien

      20 mars 2014 à 11 h 28

      Ici, on a une vision limitée du covoiturage.

      Dans plusieurs villes, il y a le covoiturage de type « Slugging » (ou covoiturage spontané) dont voici la définition sur Wikipedia

      Slugging

      Des automobilistes prennent à des arrêts formalisés des passagers qu’ils ne connaissent pas pour des trajets prédéfinis. Ce sont des sortes de lignes de voitures. C’est souvent gratuit pour le passager et la principale motivation pour le conducteur est de pouvoir utiliser les voies de covoiturage VOM.

      Personnellement, ça ne me gênerait pas par exemple, de prendre deux ou trois passagers à l’université Laval et de les laisser dans le coin des Galeries de la Capitale si ça me permet de sauver 15 minutes sur Robert-Bourassa….

      Cela ne coûte presque rien à implanter et offre beaucoup plus de flexibilité que le covoiturage conventionnel.

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    • Yvan Dutil

      20 mars 2014 à 18 h 04

      Effectivement, les taux de pénétration sont de l’ordre de 5 %. C’est deux ans de croissance du trafic.

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