Un groupe de citoyens de Sillery lance une pétition sur Internet pour dénoncer le développement résidentiel à outrance et la densification observée dans certains quartiers de Québec.
Le groupe déplore le fait que des promoteurs achètent des maisons unifamiliales dans le seul but de les détruire pour construire des immeubles à condo ou des jumelés. Leurs revendications qui, au départ, ne concernaient que le secteur de Sillery ont pris de l’ampleur.
Céline Roy, résidente de Sillery et instigatrice de la pétition, affirme que des cas semblables sont observés dans d’autres secteurs de la ville de Québec.
« À Lac-Beauport sur l’Avenue Royale, où il y a des maisons très anciennes, dans Sainte-Foy, dans Beauport. Il y a plein de personnes qui nous ont téléphoné pour nous dire qu’ils vivaient la même chose dans leur quartier déjà depuis longtemps », raconte-t-elle.
Ces derniers estiment notamment que ces constructions s’harmonisent mal avec l’architecture en place.
Avec cette pétition, le groupe entend réclamer un moratoire sur l’émission de nouveaux permis de construction et des audiences pour mieux encadrer le développement résidentiel dans le futur.
Un billet précédent et un autre
Un exemple de densification sauvage ?
Des pressions pour vendre * Radio-Canada (Québec)
18 avril 2014 à 18 h 36
Si construire un jumelé à $1,000,000.sur Dickson est de la densification sauvage…
Donc je comprends qu’au lieu d’avoir une famille de quatre on passe à huit sur le même terrain.
Et du coup ce serait beaucoup trop à absorber dans le psycho…
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20 avril 2014 à 22 h 09
En fait, dans ce coin là (et à ce prix) c’est plutôt qu’on passe de « un couple de personnes âgées » à « deux couples de jeunes-retraités ». De 2 à 4 personnes, je n’ose pas imaginer le désarroi des voisins.
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18 avril 2014 à 22 h 17
Quelle petitesse villageoise. La honte …
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19 avril 2014 à 00 h 50
Pourquoi être aussi sévère ? Ces gens refusent tout changement dans leur quotidien. Ils en ont parfaitement le droit. La transition entre l’ancien Sillery et la Nouvelle Ville de Québec (issue des fusions) ne se fera pas sans heurt. En voici un. Ce que ces gens disent est pourtant simple: « Allez construire où vous voulez mais pas chez nous. A moins de faire des copier/coller des résidences actuelles ». La résistance au changement n’est pas nouvelle. Et ce ne sera pas le trio GBS *Guérette Bussières Shoiry* qui va dire le contraire.
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19 avril 2014 à 11 h 32
Ça fait 12 ans que Sillery est fusionnée à Québec! 12 ans! Je comprends pourquoi la ville de Sillery s’appelait avant Saint-Colomb-de-Sillery.
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19 avril 2014 à 13 h 57
Ils ont le droit de ne pas aimer les changements dans leur quartier… mais ont-ils le droit de demander l’intervention de la Loi pour imposer leurs propres préférences à tout le monde? Moi, je dis non à ce courant fascisant, ce n’est pas acceptable et ça ne devrait pas être toléré.
Il faut noter que les nouvelles constructions attirent du monde, il y a des acheteurs potentiels qui veulent cette densité et qui n’attendent que sa construction pour en bénéficier. Après tout, quel développeur construirait des logements en sachant qu’il ne pourrait pas les vendre car personne n’en veut? Donc bloquer des projets de densification ne fait pas que plaisir aux habitants actuels d’un endroit, mais ça heurte des milliers d’acheteurs potentiels qui se voient privés d’habitations désirées car les résidents actuels s’y opposent.
Pourquoi est-ce que les seuls qui comptent sont ceux qui habitent présentement sur les lieux et que ceux qui aimeraient y emménager n’ont aucun droit de parole? C’est ça, la démocratie? Moi, j’appelle ça de la tyrannie.
Cette mentalité du « Allez construire où que vous voulez, mais pas chez nous » est bien commune, les gens qui habitent présentement dans les quartiers ont choisi ces quartiers comme ils étaient à leur arrivée. Donc c’est sûr qu’ils les aimaient comme ça et qu’ils ont peur du changement. Sauf que comme cette attitude se répète partout dans chaque quartier, on obtient une situation paradoxale où la densification est désirée par la collectivité, mais rejetée localement partout, ce qui rend la densification impossible partout (sauf dans d’anciens coins industriels délabrés ou autrement sans population).
L’erreur de base, c’est d’avoir garanti au monde que leur quartier ne changerait jamais. Les quartiers doivent changer, les villes doivent évoluer. Les gens ne devraient jamais avoir de garantie que leur quartier ne changera pas. Ils possèdent leur maison et c’est tout, ils ne possèdent pas tout le quartier et si leur voisin veut vendre à un développeur qui veut y construire un triplexe, alors ils ne devraient pas avoir plus le droit de s’y opposer que si le voisin veut peinturer sa cuisine en rose plutôt qu’en jaune.
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19 avril 2014 à 07 h 37
Franchement mon bilbo, réfléchis. Aucun rapport avec la densification. On démolit et puis on reconstruit. C’est changer 4 25 cennes contre un $. Les citoyens en on surtout contre la laideur de plusieurs constructions et c’est effectivement par très beau. En fait je n’ai rien contre ce genre de pratique, mais bordel aucun cachet, c’est laid.
OK pour la construction, mais merdel les promoteurs faites un effort d’esthétique. je me croirais dans les années 60 ou on voyait poussé des baraques recouvertes de tôle un peu partout à Québec.
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19 avril 2014 à 08 h 33
Que vous le vouliez ou non, il y a toutes sortes de gens. Toutes sortes, ça veut aussi dire des gens qui ne pensent pas comme vous. Cela n’implique pas nécessairement qu’ils ont tort.
Il y a des gens qui ont des valeurs différentes, des goûts différents, des moyens différents.
Certains ont choisi un quartier à la lumière de ce qu’il peut offrir. Et ils aimeraient avoir la chance de conserver ce pour quoi ils ont payé. Car oui, ils ont payé pour ce qu’ils considèrent être leur qualité de vie.
Québec doit-il imposer un modèle unique de vie basé sur la densification? Je ne le crois pas. La densité, c’est bien. Mais je souhaite qu’il demeure des quartiers d’un modèle différent, pour des gens différents.
Le « one-size-fits-all », c’est excellent pour ceux qui ont la bonne taille. Mais il faut autre chose pour ceux à qui ça ne fait pas.
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19 avril 2014 à 14 h 02
Ton argument est à l’envers complètement. La ville n’impose pas la densité, elle la PERMET. Ce sont les opposants qui veulent l’INTERDIRE.
Ceux qui veulent imposer le « one-size-fits-all », ce sont les opposants à la densification qui veulent utiliser le zonage pour ne permettre qu’un seul type de maison dans tout leur quartier pour s’assurer que seuls les gens aux goûts identiques aux leurs y emménagent, pour s’assurer que ni les plus pauvres, ni les plus riches, ne puissent devenir leurs voisins. Pour conserver le tout homogène.
La « densification » proposée ici n’est pas une imposition, c’est de permettre la création de différents types d’habitation pour qu’un même quartier puisse avoir des gens aux goûts différents, avec leurs propres préférences, mais qui y trouvent quand même leur compte.
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20 avril 2014 à 16 h 28
» … un seul type de maison dans tout leur quartier pour s’assurer que seuls les gens aux goûts identiques aux leurs y emménagent, pour s’assurer que ni les plus pauvres, ni les plus riches, ne puissent devenir leurs voisins. Pour conserver le tout homogène… »
Une belle définition qui pourrait s’appliquer à beaucoup de quartiers de banlieues. :-)
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20 avril 2014 à 21 h 25
« Une belle définition qui pourrait s’appliquer à beaucoup de quartiers de banlieues. :-) »
Justement, c’est la base du zonage dit euclidien. Il vient des États-Unis, à l’époque, les pratiques de zonage étaient basées sur des critères raciaux, interdisant aux minorités de s’établir dans des quartiers blancs. Quand ce zonage racial a été jugé inconstitutionnel, les agences d’urbanisme ont créé le zonage euclidien, à usage unique, avec le même objectif de garder les « races » hors des quartiers blancs. Ce zonage traite l’unifamilial et le multifamilial comme deux usages complètement différents à séparer, et établit des dimensions de lot et de maison maximums et minimums.
Comme les minorités ethniques étaient pauvres, ils étaient surtout locataires, donc en interdisant le multifamilial, ils s’assuraient qu’ils ne puissent pas emménager dans les coins blancs. Et pour s’assurer qu’ils n’achètent pas de petites maisons sur des petits terrains, ils on établi des dimensions de lot minimales et interdit leur fractionnement. Comme ça, les « races » et les pauvres ne pouvaient plus avoir accès aux écoles et services publics de bonne qualité des quartiers blancs, étant limités à leurs ghettos.
Avec le temps, ce zonage a migré au Canada, car on copie toujours les Américains. La majorité du monde ne réalise pas que ces pratiques de zonages sont issues de la ségrégation raciale des États-Unis.
Si on visite les vieux quartiers et les vieux centres des villages du Québec, on peut souvent voir un mélange éclectique d’habitations variées: maisons détachées, semi-détachées, duplexe et multiplexes côte à côte. Désormais, c’est illégal de construire comme ça.
Le pire, c’est qu’une génération de gens élevés dans ces quartiers homogènes croient que c’est tout ce qu’il y a de plus normal que d’assurer l’homogénéité des quartiers et ils ont une peur bleue que des gens différents se pointent dans le quartier. On craint toujours ce que l’on ne connaît pas.
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20 avril 2014 à 22 h 12
Merci. Éclairant.
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24 avril 2014 à 13 h 09
Des fois, on nous emmène cette histoire de la ségrégation comme pour dire que le zonage dit euclidien est mauvais. En dépit de ses origines, ce type de zonage s’est implanté dans la culture populaire et influencé les préférences esthétiques et n’a pas nécessairement grand chose à voir avec une forme de ségrégation.
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25 avril 2014 à 12 h 06
« Comme pour dire »? Rien de « comme » là-dedans, je dis ça pour dire clairement et ouvertement que le zonage euclidien EST mauvais. C’est une atrocité, et le plus vite on peut le mettre à mort, le mieux ce sera pour tout le monde.
La base du zonage euclidien, c’est un contrôle strict de la sorte d’habitation qui est permise dans chaque quartier avec peu ou pas de souci pour le transport ou pour l’adéquation des besoins de la ville. Intrinsèquement, cette pratique revient à faire de la ségrégation sur une base socio-économique. C’est inévitable car en uniformisant le type d’habitation, on uniformise le coût du logement dans tout le quartier, ce qui a comme effet de repousser ceux qui recherchent des logements à prix moins élevé ou plus élevé.
Par exemple, dans un quartier de bungalows en banlieue, vous aurez presque uniquement de la classe moyenne comme résident. Les gens plus pauvres n’auront pas les moyens d’acheter ces bungalows et seront donc automatiquement exclus du quartier ou cantonnés dans certains endroits où on entasse les blocs appartement. Les gens plus riches voudront en général avoir des maisons mieux situées ou plus grosses, donc ils négligeront ces quartiers et iront voir ailleurs. Ils pourraient se le payer, mais ne le feront pas en général.
Pareillement, on trouve des quartiers pauvres avec des maisons plus petites ou des blocs appartement, ou des quartiers riches où on ne peut construire que des maisons gigantesques sur des gros terrains, ce qui rend les habitations hors de prix pour la classe moyenne.
Que ces quartiers homogènes et uniformes soient entrés dans les moeurs de plusieurs n’est qu’un autre exemple de la perfidie de ce type de zonage. En gardant les gens dans des communautés homogènes, on cultive en eux une peur de l’autre, de ce qui est différent. Si les quartiers étaient mixtes, cette peur serait beaucoup moins présente, voir complètement absente, car les gens seraient habitués à côtoyer des gens de différentes classes sociales et n’auraient plus peur de leur ombre.
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25 avril 2014 à 15 h 00
Ce que vous dites ne tiens pas la route.
Dans la majorité des cas, les oppositions au projets plus dense concerne des unités pour la classe moyenne, et même supérieure. Vous utilisez un fait historique pour le placer dans un contexte complètement différent uniquement pour valoriser « votre » modèle préféré.
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25 avril 2014 à 15 h 29
Ce que je reproche aux commentaires que je vois souvent, c’est qu’on ne peut pas imposer un modèle de développement sans se soucier au moins juste un peu d’être en phase avec les goûts, les préférences et les valeurs des gens qui peuplent la ville. C’est une faille qui rend bien des modèles et des accomplissements intellectuels souvent plus tordus qu’ils en ont l’air. Et c’est ce qui fait que la banlieue aura la vie longue à Québec, que cela plaise ou non à certains intellectuels qui vivent reclus dans leur République de Platon.
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25 avril 2014 à 16 h 54
« Ce que vous dites ne tiens pas la route ».
Dans la majorité des cas, les oppositions au projets plus dense concerne des unités pour la classe moyenne, et même supérieure. Vous utilisez un fait historique pour le placer dans un contexte complètement différent uniquement pour valoriser « votre » modèle préféré. »
La ségrégation socio-économique va dans les deux sens. Il y a des oppositions aux changements de zonage pour favoriser les logements pour les gens moins fortunés, mais également pour opposer les logements pour les gens plus fortunés (anti-gentrification). Même des logements d’allure différente mais s’adressant à des gens similaires des résidents actuels sont bloqués car le zonage euclidien a enseigné au monde à craindre la différence, toute différence.
D’ailleurs, si vous parlez des oppositions aux projets requérant des changements de zonage, c’est important de mentionner que ce n’est pas tout le monde qui s’oppose à celles-ci, loin de là. C’est en général une petite minorité très vocale. La majorité du monde se fout qu’un bungalow soit remplacé par une couple de maisons de ville ou par des condos à bas étage près de chez eux.
Le problème, c’est que quand un projet est lancé, les gens se posent mentalement deux questions principales:
1- Est-ce que je vais en bénéficier?
2- Est-ce que je vais en faire les frais?
Les gens qui disent « OUI » et « NON » en seront les supporteurs.
Les gens qui disent « NON » et « OUI » en seront les opposants.
Les gens qui disent « OUI » et « OUI » seront indécis mais intéressés.
Les gens qui disent « NON » et « NON » seront complètement désintéressés par la question.
Or, la grande majorité des projets de développement sont des projets privés dont peu de gens bénéficient directement. Par exemple, une maison est un projet privé qui ne bénéficie directement qu’aux personnes qui y habitent. Donc, à la base la majorité du monde dit « NON » à la première question, ce qui divise la population en deux groupes seulement, les opposants et les désintéressés. Et ceux qui répondent « OUI » à la seconde le font souvent sur des bases irrationnelles. Mentionnons le cas de l’Îlot Esso où les gens déchiraient leur chemise sur le fait que le projet proposé avait 6 étages plutôt que 4… alors que 250 mètres à l’est, il y a un bâtiment d’une vingtaine d’étages et des bâtiments de 6 étages qui ne semblent déranger personne.
Pire, bien souvent ceux qui en bénéficieraient possiblement n’habitent pas présentement à l’endroit, surtout dans le cas de développements résidentiels. Et ces gens n’ont aucun droit de parole. C’est construit dans le zonage euclidien, comme les quartiers sont soumis à une ségrégation socio-économique, toute modification de zonage pour accueillir un autre échelon socio-économique vise à permettre à des gens qui ne sont pas présentement résidents de pouvoir emménager dans le quartier. Or, comme ces gens ne sont pas des résidents du quartier, ils sont exclus des débats publics locaux. Ça fait un système très fermé.
Le zonage euclidien a été imposé sans débat. C’est un mode de développement tout à fait imposé et hautement contraignant. Je préfère un modèle qui libère le mode et leur laisse plus de liberté plutôt qu’un modèle qui soumet tout le monde aux aléas de commères de quartiers et aux préférences esthétiques d’une poignée de gens.
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25 avril 2014 à 17 h 45
J’ose espérer que la conseillère Julie Lemieux nous lit …
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27 avril 2014 à 17 h 13
Ce qu’il faut mentionner aussi, c’est que le bénéfice de l’un peut aussi être le coût d’un autre. C’est le cas de cette histoire de densification qui est mentionné dans le billet. Ceux qui s’installe dans les nouveaux logements plus dense sont bénéficiaires, mais les résidents déjà installés dans le secteur considèrent cela comme un coût puisque ce développement ne correspond pas à leurs critères esthétiques. Leur environnement n’est plus celui qu’ils avaient choisi au départ.
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28 avril 2014 à 10 h 34
Les caprices esthétiques d’une poignée de gens ne devraient pas justifier de bloquer des projets visant à répondre aux besoins en logement d’autres personnes. Les gens ne devraient avoir aucune garantie que le quartier où ils ont choisi de s’établir ne changera pas. Dans la vie, tout change, et vouloir tout figer dans le temps est une absurdité totale. Surtout qu’admettons le, les gens passent 90+% de leur temps soit à l’intérieur de leur domicile ou ailleurs, alors l’allure du bâtiment en face est très, très peu important. Mais je connais la tendance à monter en épingle le moindre changement chez une partie de la population, qui est capable de se convaincre que le moindre changement détruira entièrement leur qualité de vie.
Le quartier actuel n’a pas toujours été là, revenez il y a 100 ans et l’allure du quartier aurait été complètement différente. Pourquoi est-ce que le quartier antérieur ne méritait pas d’être protégé et que le quartier actuel doit être protégé à n’importe quel prix? Tout comme le quartier actuel avait le droit d’être construit en remplaçant le quartier précédent, un quartier modifié a le droit de remplacer le quartier actuel. Et c’est vrai partout.
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19 avril 2014 à 08 h 53
Comportement classique. L’étalement urbain c’est condamnable seulement chez les autres.
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19 avril 2014 à 12 h 58
Une seule chose pour ma part : arrangez-vous avant de vous faire arranger. Que vous ayez tort ou non, occupez l’espace urbain. On arriverait dans mon milieu, on voudrait le morceler, le modifier, je ne serais pas d’accord, je ferais comme eux.
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19 avril 2014 à 14 h 47
Si la construction d’un deuxième logement sur un terrain nécessite la coupe de deux arbres matures, la construction d’un logement en banlieue pourrait nécessité la coupe de dix, vingt ou trente arbres matures en plus de détruire un écosystème sauvage. Des terres agricole fertiles peuvent aussi être perdu à tous jamais. De plus, l’étalement urbain nécessite la construction de nouvelles infrastructures (routes, aqueducs) tandis que la construction de nouveau logements dans ce quartier ne peut qu’accroître la vitalité de la rue Maguire.
Il est est vrai que l’intégration architecturale est importante, mais ici on reste toujours dans la même échelle de grandeur. Ce ne sont pas de grande tours de logements qui sont construites, mais des maisons de 2 étages comme il y en a déjà sur ces rues!
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19 avril 2014 à 15 h 02
On tombe dans l’antagonisme intérêt local vs intérêt général… en supposant que la densification soit dans l’intérêt général, et je le pense.
J’estime que ce scénario vécu à Sillery viens appuyer l’idée de densifier dans des zones commerciales, comme le long du boul Charest entre Robert Bourassa et Marie-de-l’incarnation. On interviens alors dans des zones où on ne peut pas vraiment déranger des résidents existants.
Ailleurs, sur l’ensemble du territoire, il se fait quand même de la densification, mais avec un certain taux de « mise en échec » qui sont fatals pour certains projets.
Une chose est sûr, il ne se fait pas assez de densification pour ralentir le développement des banlieues. La population régionale augmente de 50000 résidents entre chaque recensement. Parfois, des débats font rage pour quelques dizaines d’unités de logements. On s’aperçoit que c’est risible quand on voit qu’il faudrait faire au moins cinq fois plus de densification pour freiner l’étalement urbain.
Bref, depuis plusieurs années on reviens toujours à cette question qui n’est jamais définitivement réglée: ok pour densifier, mais comment?
Jusqu’à maintenant, on fait ce que j’appellerais du gonflage de matelas pneumatique. Les pouvoirs publics souffle autant qu’ils peuvent dans le matelas en espérant qu’il ne se perde pas trop d’air entre le moment où ils libèrent la valve de leur bouche et le moment où ils seront capable de mettre le bouchon pour sceller le projet.
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20 avril 2014 à 10 h 52
Je suis allé faire un tour sur la rue Dickson. Je m’attendais à une rue complètement défigurée. Il en est tout autrement. De un, il y a déjà beaucoup de construction à 2 étages. De deux, les petits bungalows sur cette rue n’ont rien de patrimonial. De trois, on parle de bâtisses à 2 étages, pas de tours à condos. Je ne comprends pas pourquoi les médias donnent tant d’importance à ces groupes de citoyens.
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20 avril 2014 à 20 h 59
Un moratoire sur toute nouvelle construction à Québec…
hahahahahahahahahahahahahahaha…..
Tout simplement du n’importe quoi, déconnecté de la réalité d’une capitale.
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22 avril 2014 à 15 h 44
Pour écouter pourquoi les résidents ont commencer cette pétition: http://ici.radio-canada.ca/emissions/Quebec_12-30/2013-2014/index.asp
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29 avril 2014 à 15 h 27
Merci beaucoup Simval, vos commentaires sont très intéressants.
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