Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec parmi les villes les plus congestionnées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2014 6 commentaires

Radio-Canada
Québec

Une étude classe Québec au 6e rang des villes au pays pour les retards causés par les bouchons de circulation. La capitale arrive même au 25e rang parmi toutes les villes nord-américaines, et devant Montréal pour ce qui est de la congestion aux heures de pointe.

À Québec, les automobilistes qui se rendent au boulot passent en moyenne 81 heures par année à attendre dans le trafic. C’est environ 33 minutes par jour, selon la firme TomTom, qui a réalisé l’étude.

Les mardis matin et les vendredis après-midi sont les moments de la semaine où la congestion est la plus sérieuse à Québec.

Sur une période de 24 heures, le trafic demeure plus problématique à Montréal qu’à Québec, mais ce n’est pas le cas aux heures de pointe. S’il faut se fier aux résultats de l’étude, Québec doit composer avec une congestion plus importante que la métropole durant ces périodes critiques le matin et le soir.

La suite

Tom Tom Traffic Index

Voir aussi : Message d'intérêt public.


6 commentaires

  1. Antoine

    3 juin 2014 à 15 h 50

    C’est une bonne nouvelle continuons l’étalement urbain comme on le fait si bien depuis 5 ans. Continuons à juste investir dans des autoroutes au lieu de favoriser la densification de notre ville. Continuons à avoir un plan de mobilité boiteux et à favoriser les nouveaux quartiers en dehors du centre…

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  2. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    3 juin 2014 à 17 h 46

    Je note au passage le commentaire d’Harold Goddjin, directeur général de TomTom, cité dans l’article, qui «croit que les solutions traditionnelles aux embouteillages, telles que la construction de nouvelles routes ou l’élargissement de voies existantes, ne sont plus assez efficaces.» Et notre maire qui ne semble plus jurer que par des élargissements d’autoroutes…

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  3. nietnietniet

    3 juin 2014 à 21 h 36

    Qu’est-ce qui est fait concrètement pour attirer les familles dans les quartiers centraux ? Il me semble qu’il n’y a que des 4 ou 5 1/2 à vendre et qui ont souvent un rapport qualité/prix discutable.

    Je suis bien prêt à revenir en ville et vendre une de mes 2 voitures mais je n’ai pas le goût d’habiter dans n’importe quoi.

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  4. Louis Lemire

    4 juin 2014 à 11 h 12

    L’étude de Tomtom est faite à partir des relevés satellitaires des usagers de ses GPS. Par contre, ces données ont pu fausser la réalité si elles ont été prélevées durant l’été 2013 alors que la circulation était entravée par des travaux sur les autoroutes Duplessis et Robert-Bourassa sans oublier les autres artères comme le boulevard Hamel où il y avait des problèmes constants à cause justement des travaux sur Robert-Bourassa. Cela a peut-être contribué à faire grimper Québec dans le haut du classement.

    Ceci dit, il reste que la congestion routière est un problème qui va en s’aggravant dans la Capitale ne serait qu’à cause de l’augmentation importante du parc automobile, reliée entre autres à l’étalement urbain.

    On peut se plaindre de la circulation mais trop de gens ont fait le choix de s’installer en banlieue et sur la rive-sud alors qu’elles travaillent au centre-ville de Québec. Ces gens vivent avec leur décision et les conséquences qu’ils subissent quotidiennement, en restant pris dans le trafic.

    À la fin des années 80, alors que les gens de la Rive-Sud réclamaient déjà un troisième lien entre les deux rives, le ministre des transports d’alors, Marc-Yvan Côté avait sommairement dit ceci : «Vous vous établissez sur la rive-sud parce que les terrains sont moins chers, parce que les maisons sont moins chères, parce que les taxes sont moins chères, alors le prix à payer, c’est d’être pris 30 minutes dans le trafic le matin, 30 minutes dans le trafic l’après-midi!». Si un politicien nous chantait ça aujourd’hui, il se ferait crucifier sur la place publique.

    En matière de transport routier et d’étalement, on subit le «Syndrome Hygrade» : On a besoin de routes parce que les gens s’installent plus loin… les gens s’installent plus loin parce que les routes le permettent!
    Est-ce que le gouvernement des « vraies affaires » va se rendre compte que l’étalement est une source de dépenses publiques inépuisables (écoles, CPE, CLSC, routes etc.).

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  5. Manu

    4 juin 2014 à 14 h 21

    J’ai tenté de déchiffrer le tout… notamment en ce qui concerne la comparaison entre Montréal et Québec. D’abord:

    The methodology that is used in this report measures travel times* during the whole day and during peak periods* and compares these with measured travel times during non-congested periods (free flow*). The difference is expressed as a total average percentage increase in travel time*. We take into account local roads, arterials and highways. All data is based on actual GPS based measurements and for each city* the sample size is expressed in total number of measured kilometres for the period.

    Donc, c’est la comparaison entre lent et « free flow ». Aux heures de pointe AM/PM ce retard est de 46%/58% pour Montréal et 44%/61% pour Québec, ce qui explique pourquoi c’est à peu près le même « retard » pour quelqu’un qui prendrait 30 minutes pour se rendre au travail ou en revenir s’il n’y avait pas de traffic.

    D’ailleurs, le rapport est mal cité. Les gens de Québec ne perdent PAS en moyenne 81 heures dans le traffic, tout comme à Montréal on ne perd pas seulement 78h dans le traffic par année. Ce 81h est ce que perdt quelqu’un qui prendrait normalement 1h par jour (2×30 minutes) s’il n’y avait pas de traffic. Autrement dit, inventons des chiffres: si à Québec le trajet (aller-simple) moyen sans traffic est de 20 minutes, mais que c’est 45 à Montréal, le temps moyen perdu en réalité à cause du traffic à Québec serait alors de 54h par année, contre 115h pour Montréal. Uniquement pour les heures de pointe.

    Autrement dit, on compare des retard par véhicule par unité de temps, pas pour les déplacement (origine-destination) réels.

    Et que dire que la durée des heures de pointe? Si ça dure par exemple (chiffres inventés) 1h30 à Québec mais 3h à Montréal, ça ne paraîtra pas nulle part dans ce rapport, même si dans les faits ça montrerait que le traffic est pire à Montréal, i.e. les heures de pointe s’étendent en autres parce que plusieurs essaient de l’éviter en se déplaçant avant ou après, sans quoi les retards seraient pires.

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  6. Jay

    4 juin 2014 à 18 h 40

    Le maire de Québec riait des statistiques des données reçu mais demandait dernièrement au gens de Québec de télécharger et utiliser l’application « Mon Trajet » qui en gros suivait nos parcourt en voiture pour avoir une banque de données sur la situation du trafic à Québec. D’après moi les résultats seront presque les mêmes ???

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