Isabelle Porter
Le Devoir
La région de Québec demeure l’endroit où les appartements à louer sont les plus rares, selon le dernier rapport de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) avec un taux moyen de 1,8% par rapport à la moyenne de 2,9%.
À l’inverse la région de Gatineau affichait le taux le plus élevé en avril à 5,8% tandis qu’il s’élève à 2,7% à Montréal et 4,1% à Saguenay.
Malgré les apparences, la situation est stable dans la capitale, précise Élizabeth Koulouris, analyste à la SCHL. Depuis avril dernier, le taux à Québec est passé de 2,2% à 1,8% mais l’organisme estime que l’écart de 0,4% n’est pas significatif sur le plan statistique.
Comment alors expliquer que le marché de Québec demeure plus fragile que celui des autres régions? «Québec continue de se démarquer avec le plus faible taux de chômage des grands centres urbains», explique-t-elle. «Il y a un lien avec la demande sur le marché locatif.»
12 juin 2014 à 09 h 24
Il serait bien qu’on mette en parallèle, dans le même article, le coût moyen d’un loyer de deux chambres par exemple, avec le taux d’inoccupation par ville. Histoire de voir les écarts, sans faire la recherche d’autre part. C’est mon avis.
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12 juin 2014 à 20 h 18
« Le loyer moyen des appartements de deux chambres s’est élevé à 709$ en avril au Québec, une hausse de 2,2% sur un an. Il atteint 742$ à Montréal (+ 2,3%) et 766$ à Québec (+ 1,5%). La province francophone affiche toujours le loyer mensuel le plus bas au Canada, rappelle la SCHL. En Ontario, les locataires doivent en moyenne débourser 1072$, comparativement à 1190$ en Alberta, 1090$ en Colombie-Britannique et 959$ en Nouvelle-Écosse. »
L’article de La Presse
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