Stéphanie Martin
Le Soleil
(Québec) La Ville de Québec veut agrandir son périmètre d’urbanisation pour y construire plus de maisons unifamiliales et pour ouvrir un nouveau parc industriel près de l’aéroport.
C’est une toute petite avancée en territoire inoccupé que la Ville veut faire avec un empiétement sur des terrains forestiers. Les terres convoitées sont situées dans la couronne nord de la ville, aux limites des arrondissements de la Haute-Saint-Charles, de Charlesbourg et de Beauport. (…) Déjà, les données sont claires. L’Institut de la statistique du Québec prévoit que 20 996 nouveaux ménages s’ajouteront, à Québec, entre 2011 et 2021. En 2011, le PMAD estimait le potentiel de logements à 20 257.
6 octobre 2014 à 10 h 56
Est-ce que cette annonce aura un effet à la baisse sur le prix des maisons à Québec?
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 23 h 05
Probablement pas assez pour faire une différence moindrement perceptible.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 12 h 33
Et bien!…
Cette nouvelle alors qu’on cherche des solutions pour régler les problèmes de congestion sur les routes?…
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 13 h 03
Pourtant, il reste pas mal de trous à boucher dans Les Rivières, près du Colisée (y compris les 50 hectares d’un poste d’Hydro Québec), le PPU du Plateau de Sainte-Foy… sans compter les écoquartiers Pointe-aux-Lièvres et d’Estimauville qui ne lèvent toujours pas.
La ville envisage une solution facile, mais comme il a été mentionné ci-haut, les effets de ce type de développement se font déjà sentir sur la congestion routière. Imaginez ce que ce sera dans 20 ans.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 22 h 20
Vous avez parfaitement raison! Québec compte suffisamment de banlieues, il faudrait densifier celles-ci et faire lever les projets d’écoquartier. (je ne parle pas des pseudo-éco-quartier dans le nord de Charlesbourg). Pourquoi ne pas construire sur les terrains de stationnements?
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 13 h 51
De chaque coté de Henri-IV entre Chauveau et Ste-Geneviève…
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 14 h 28
Démanteler Dufferin-Montmorency entre le domaine Maizeret et les Chutes Montmorency et vous les aurez vos 20 000 logements.
Pendant que New Work et Londres s’inspirent de Copenhag et Portland, Québec s’inspire de Détroit et Los Angeles…
Triste et désolante nouvelle pour tous les tenants des TOD :'(
Signaler ce commentaire
7 octobre 2014 à 11 h 34
Et l’autoroute vous la faite passer où? Vous l’enlevez? Si on fait ça, dans 50 ans on va se demander pourquoi on l’a enlever…
Y’a en masse de place au centre pour du développement.
Signaler ce commentaire
7 octobre 2014 à 12 h 36
Oui. En plein centre. On oublie vite le quartier militaire en arrière de Hochelaga.
Évidemment peu de familles iraient s’établir là si on construit du 10-15 étages. Mais les célibataires, retraités et jeunes couples qui iraient s’établir , n’irait pas en banlieue. c’est déjà ça.
Puis a cet endroit, peu de résistance face a ce genre de projets. D’autant plus que ceux déjà construit sur Route de l’église sont bien plus près de maisons unifamiliales que de nouvelles constructions qui pourraient être envisagé.
Signaler ce commentaire
7 octobre 2014 à 12 h 56
On l’enlève oui.
Dans 50 ans, j’ose espérer que un système de mobilité plus efficace et surtout, moins coûteux, que le tout à l’auto.
Signaler ce commentaire
8 octobre 2014 à 13 h 10
Je ne connais pas l’état de contamination des terrains d’Hydro-Québec à Vanier, mais compte tenu que ces terrains sont en plein coeur de la ville, ne devrait-on pas essayer de convaincre Hydro de déménager ses installations ailleurs et y faire du résidentiel à densité moyenne dans ce secteur.
Par densité moyenne, maison en rangées (ou de ville pour faire plus marketing), condos, appartements, jumelés.
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 12 h 11
C’est le tronçon du Littoral st qu’on attend depuis des lunes. Dufferin-Montmorency est parallèle au boul Ste-Anne lui aussi a 4 voies.
D’ailleurs lors du concours piloté par le maire L’Allier, le plan soumis au pied de la chute et du pont de l’Ile faisait disparaître la partie immergé de cette autoroute. J’ai gardé le croquis de cette proposition. Si, on envoie à cet endroit le trafic vers le boul Ste-Anne , je me suis demandé à quelle place qu’il devrait reprendre et j’en suis venu à la conclusion que c’est au niveau de la sortie Mgr Laval qu’il faillait le faire libérant par le fait même tout le littoral pour qu’enfin les citoyens aient accès au fleuve comme sur Champlain.
J’ai écrit au président de la CCNQ qui était l’ancien maire de Beauport. On devait avoir un plan en 2006 et les multiples projets à l’ouest y compris un lien piétonnier avec la plage de la mairesse Boucher ont retardé le développement de l’Est.
On a à D’estimauville un projet vague de quartier vert qui n’a aucun sens car il fait disparaître le stationnement de la bâtisse fédérale (750 employés) et le seul stationnement Parc-o-Bus dans l’est. C’est plein tous les jours et ce ne disparaîtra pas parce qu’on veut devenir vert et sans auto. Il ne faut pas opublier qu’avant longtemps l’apport de travailleurs dans la construction d’un autre édifice fédéral qui abritera 300 autres fonctionnaires. De plus, on a toujours le dépôt à neige à relocaliser. Donc, ce ne sera pas demain la veille dans ce secteur même si on a fait des travaux important de lifting de D’Estimauville.
Quant à la disparition de l’auto, on peut rêver mais il faudra le remplacer et les gens de la Cote, de Ste-Brigitte et de l’ile D’Orléans n’ont aucun transport en commun et ça se développe plus vite qu’on le pense. J’avais suggéré profiter du train du massif en l’offrant aux travailleurs et ainsi rentabiliser cette ligne de train quasi de banlieue et de faire un stationnement incitatif au pied de la chute. Labeaume a ri de moi…
Quant au quartier vert , la cité verte n’a pas l’engouement espéré malgré le 100 millions de subvention accordé, les logements sont prohibitifs. Faudrait être un peu plus pratico-pratique chers environnementalistes…
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 13 h 01
J’ai retracé un article écrit par Julie Lemieux en 2007 alors qu’elle était journaliste. On sait que maintenant elle est conseillère du secteur du littoral-Est.
Le vendredi 26 oct 2007
L’aménagement des berges du fleuve devra se poursuivre (Jacques Langlois)
Julie Lemieux
Le Soleil
Québec
L’aménagement des berges du fleuve ne s’arrêtera pas là. La Commission de la capitale nationale du Québec veut poursuivre l’embellissement du littoral jusqu’au bout de son territoire et s’asseoir avec ses partenaires pour redonner l’ensemble de la bordure du fleuve aux Québécois.
Le président et directeur général de la CCNQ, Jacques Langlois, est catégorique. À ses yeux, la région doit voir plus loin que 2008 et convaincre les gouvernements de compléter ce qui a été commencé pour les Fêtes du 400e de Québec. «Il ne faut pas s’arrêter là. Il faut profiter du momentum, il faut aller de l’avant. On a mis la table, mais maintenant, il faut continuer pour que ça ne soit pas une œuvre inachevée», a-t-il indiqué, jeudi, lors d’une entrevue au Soleil.
Selon lui, ces travaux pourraient s’échelonner sur une période de 10 ans, mais doivent à tout prix être conçus et pensés dès maintenant. M. Langlois affirme que la Commission réunira d’ailleurs tous ses partenaires pour réfléchir à un concept d’aménagement des berges, tant sur la rive sud que sur la rive nord du fleuve. Les battures de Beauport et de Boischatel mériteraient particulièrement d’être mises en valeur, tout comme l’entrée et la sortie du pont de l’île d’Orléans, dit-il.
« Ce n’est pas normal qu’il y ait une autoroute (Dufferin) juste à côté d’un boulevard (Sainte-Anne). Il y a une des deux routes qui ne joue pas son rôle. Il y a sûrement un moyen de rendre l’autoroute Dufferin plus conviviale pour inviter les gens à regarder le fleuve, la ville, le pont de l’île. Présentement, personne ne peut profiter du paysage parce que c’est une véritable piste de course, comme c’était le cas sur le boulevard Champlain auparavant.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 16 h 25
C’est la raison pour laquelle je ne me suis jamais opposé à un quelconque projet en hauteur qui va dans le sens de la densification. Même si cela provoque une rupture dans le paysage. Je renonce à l’adhésion du voisinage, à la consultation, à la démocratisation, trop viciés par la réaction NIMBY. Il faut densifier là ou on est capable, là ou on passe entre les mailles du filet. Oubliez la planification, c’est devenu darwinien. Si vous voulez de la planification, il faudra de nouveaux pouvoirs à la ville. Je pense notamment aux zones franches.
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 18 h 47
« […] On veut densifier au centre-ville le plus possible […] »
… Sauf que les actions de cette administration vont sans le sens contraire
Comment peut-elle encore croire en ce qu’elle dit???
Signaler ce commentaire
6 octobre 2014 à 21 h 19
Qui s’est opposé à l’Îlot Irving ? au projet du Terrain Esso ? L’administration municipale ?
Signaler ce commentaire
7 octobre 2014 à 10 h 08
On pourrait aussi demander qui s’est opposé aux projets d’éco-quartiers (les vrais et non pas les pseudos en banlieue)? Les résidents du Village de l’Anse?
Pourquoi les projets qui ne subissent pas d’opposition ne sont pas prioritaires pour l’administration municipale? Qui a fait les mauvais choix dans ces dossiers? Certainement pas la faute aux Nimbies. ;-)
Signaler ce commentaire
7 octobre 2014 à 20 h 15
De quelles actions vous parlez?
Pour ce qui est des éco-quartier, c’est un retour aux appel d’offre qui a ralenti les choses. Pas vraiment un changement d’orientation.
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 10 h 07
Ce n’est certainement pas la faute des nimbies si on a pas fait le bon choix lors du 1er appel d’offres. Sur ce blogue on « varge » allègrement sur les Nimbies pendant que des projets qui n’ont pas d’opposition ne sont pas dans le haut de la liste des priorités. Peut-être que la Ville et certains promoteurs devraient prendre des notes…
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 11 h 49
Une information svp: Quels sont les projets qui n’ont pas d’opposition et qui ne sont pas dans la liste des priorités ? Merci
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 13 h 52
Un exemple:
https://www.ville.quebec.qc.ca/grandsprojetsverts/territoire/ecoquartiers/pointe_aux_lievres.aspx
Je connais plusieurs personnes qui habite tout près de là, et ce ne sont vraiment pas des nimbies. La Ville et les promoteurs auraient pu saisir l’opportunité plus rapidement.
De plus, pas très loin de là (de l’autre côté de la rivière) on a pu constater que les projets ont été des succès. Il y a plusieurs autres projets dans Saint-Roch et Limoilou qui n’ont pas eu d’opposition contrairement à d’autres quartiers…
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 14 h 03
Le promoteur s’est retiré complètement du projet et il n’y en avait pas d’autres. Alors qu’entendez-vous par « agir plus rapidement » ?
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 15 h 04
Dans le processus d’appel d’offres, souvent en voyant qui donne signe de vie (se présente à la rencontre d’information, demande des documents), on peut en déduire vers quoi on se dirige. On peut alors s’ajuster rapidement par exemple en se préparant pour retourner en appel d’offres, ou modifier le projet. Encore mieux on peut sonder le terrain avant même de débuter la préparation de l’appel d’offre afin de s’ajuster si on se rend compte que ce que l’on souhaite n’est pas réaliste pour le marché.
Le peu d’expérience que j’ai en appel d’offre me permet d’avoir cette opinion. Je présume qu’à la Ville il y a beaucoup de personnes qui ont plus d’expérience dans le domaine. Par contre quand il y a du politique (pour plaire aux amis) c’est peut-être pas efficient. ;-)
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 16 h 33
Je vais proposer que la Ville vous engage comme devin lorsqu’elle ouvre les résultats des appels d’offres :-)
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 21 h 32
@ Gérald Gobeil 9 octobre 2014 à 16 h 33
Merci pour votre commentaire constructif! Quand il ne reste plus d’argument on peut toujours avoir recourt au paralogisme.
Je vais laisser l’immense plaisir de travailler à la Ville aux masochistes. ;-)
Signaler ce commentaire
9 octobre 2014 à 22 h 41
C’était une blague, sans plus. Manifestement, elle est tombée à plat.
Signaler ce commentaire