Céline Fabries
Monmontcalm
Le président de Vivre en Ville et du Centre culture et environnement Frédéric Back, Alexandre Turgeon, un urbaniste de formation, explique la densité intelligente et pourquoi les citoyens auraient intérêt à calculer le cout d’une maison et de deux voitures avant d’acheter en banlieue. (…) Selon le fondateur de Vivre en Ville, il faut privilégier des densités qui tournent autour de 50-60 logements à l’hectare et ce n’est pas le cas actuellement. On a deux extrêmes, d’un côté, 15 logements unifamiliaux à l’hectare et de l’autre 200 condos à l’hectare.
«Prenons par exemple les nouveaux condos de luxe sur Turnbull et Grande Allée. Ce sont des formes extrêmement denses, si tu veux faire accepter la densité aux ménages avec de jeunes enfants, il faut qu’ils aient accès à des espaces communs comme une cour où les enfants peuvent aller jouer, une terrasse sur le toit pour des repas avec des amis. Mais quand on dépasse 50 ou 60 logements à l’hectare, ce n’est pas possible», affirme Alexandre Turgeon.
L’offre résidentielle à Québec est un problème, on ne construit pas assez de logements qui visent des clientèles diversifiées et notamment des familles dans des modèles un peu plus compacts.
31 octobre 2014 à 16 h 13
8000 à 12 000 $ par an pour une voiture ça me semble un peu exagéré. Dans mon cas et en comptant toutes les dépenses (assurances, entretien et essence) j’arrive à peine à 2000 $. Tout dépend de l’usage qu’on en fait.
Quant à la comparaison avec l’Europe, je suis plus que perplexe. Dans les villes de taille comparable à Québec, il n’ y a aucun espace commun (et très peu d’espace privé) dans les quartier centraux. Il faut aller en banlieue pour trouver des jardins au pied des immeubles.
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31 octobre 2014 à 18 h 48
Je confirme que ça me coûte 10 000$ à 12 000$ par an pour mes déplacements (véhicule, gaz, assurances etc).
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31 octobre 2014 à 21 h 26
C’est justement ça le problème. C’est que la majorité des gens ne savent pas ou ne prennent pas la peine de calculer le vrai coût de posséder une voiture. Je vous confirme qu’il est assez difficile d’arriver à moins de 6 000 $ par année, et ça c’est si vous achetez une voiture économique, que vous la gardé une dizaine d’années et que vous êtes chanceux de ne pas trop avoir de réparations à y mettre.
Nous quand nous avons acheté notre maison, nous avions le choix d’aller sur la rive-sud, de payer moins chèr mais d’avoir 2 voitures, ou de rester à une endroit sur la rive nord qui nous permettait de n’avoir qu’une voiture. Notre calcul nous a vite permis de constater que d’avoir une seule voiture était beaucoup plus payant à moyen et long terme
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31 octobre 2014 à 23 h 15
Il me semble évident que ces calculs sont utiles lorsqu’il faut choisir là où il faut habiter. Mais rappelons que l’article fait la promotion d’habiter le quartier Montcalm.
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31 octobre 2014 à 17 h 53
Il me semble que votre estimation du coût annuel d’un véhicule est beaucoup plus basse que mon calcul. Si vous achetez une voiture pour 30000$ la dépréciation sera d’environ 17000$ sur 5 ans, ce qui donne 3400$ par an. Ensuite il faut ajouter les assurances +/- 400$. Finalement l’essence, au coût d’environ 1,30$/litre. Si vous parcourez 15000 km (à fin d’exemple, mais ce n’est pas énorme) et que le véhicule consomme 7 litres au 100 km, le total se chiffre à environ 2800$. Bref un total de 6600$ sans entretien. Cet exemple ne réflète peut-être pas votre situation exacte, mais elle peut ressembler à celle d’un couple de banlieue.
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31 octobre 2014 à 22 h 09
Je maintiens que ma voiture ne me coûte pas plus de 2000 $ par année et j’envisage d’écrire un livre et de donner des conférences parce qu’apparemment je suis une sorte de génie.
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31 octobre 2014 à 22 h 37
Petit calcul rapide:
essence 3000$
Stationnement 1000$
Entretien 1000$
Dépréciation 5000$
immatriculation 200$
Assurances 500$
On est déjà rendu à 10700$ et j’oublie certainement des dépenses.
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31 octobre 2014 à 23 h 11
CAA: Coût d’utilisation d’une automobile
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1er novembre 2014 à 08 h 54
Merci pour le lien. J’ai fait l’exercice et ma voiture me coûte donc 2618 $ par année. Sans tricher. Une petite voiture que j’ai depuis longtemps et que j’utilise moins souvent que mon vélo.
Le revenu médian des individus que Québec est de 28 000 $. La moitié des individus gagnent donc moins que cette somme. Moins les impôts, les coûts de logement, les dépenses incompressibles (alimentation, Électricité, assurances, etc) il ne devrait pas rester assez d’argent pour une voiture mais selon la SAAQ, il y a pourtant presque 5 000 0000 de voitures au Québec. Les chiffres de 8000 à 12 0000$ sont exagérés mais ça doit être valorisant de dire `ma voiture me coûte 10 000` C’est une manière de dire `je suis riche`
Et pour finir, je trouve assez amusant que des inconnus puissent prétendre connaître mes dépenses mieux que moi-même.
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1er novembre 2014 à 10 h 07
@jean-duez
Il semblerait que le commentaire me soit en partie destiné. Premièrement, je ne suis pas riche mais je gagne bien ma vie et ma conjointe aussi. Ce n’est pas plus un défaut d’être à l’aise financièrement que d’être pauvre. Je ne l’ai pas volé cet argent. Je ne sais pas ce que les gens ont contre le « riches » mais c’est un autre sujet.
D’après un calcul approximatif, j’arrive à 10 576$. Ça inclue le paiement de ma voiture (neuve mais assez modeste), le stationnement pour aller travailler, l’essence (je fait entre 25 000 et 30 000 km par année), les entretiens etc.
Je connais les coûts à long terme, j’ai fait les calculs et c’est effectivement beaucoup plus coûteux d’avoir 2 voitures et une maison en banlieue qu’un seule voiture et une (vieille) maison en ville. C’est un choix que nous avons fait d’aller habiter en banlieue éloignée. Je l’ai fait pour des raisons personnelles et familiales.
Tout ça pour dire que les chiffres ne sont pas exagérés quand on fait le calcul comme il faut et en prenant le contexte de quelqu’un qui habite en dehors de la ville. Et non, ce n’était pas une manière de dire « je suis riche ».
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1er novembre 2014 à 10 h 31
Non, je ne vous visais pas.
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1er novembre 2014 à 11 h 48
À Jean-DUez
Bravo si vous réussissez à maintenir vos coûts à seulement 2 600 $ par an. Mais avouez tout de même que vous êtes un cas d’exception
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4 novembre 2014 à 13 h 06
@ Jean-duez
Ne crier pas au génie si vite, car je trouve votre résonnement très irréfléchi et excessivement simpliste!
En suivant votre logique, une personne qui voyage beaucoup est un idiot?? Une personne qui rend visite à sa famille en région les fins de semaine est un idiot? Une personne qui doit avoir un véhicule performant pour le travail est un idiot?? Une personne passionné par les véhicules est un idiot? Les familles sont tous des idiots d’avoir un véhicule qui répond adéquatement à leur situation???
Devons nous tous avoir une « Yaris 2003 » pour être un génie, et ce, peu importe l’aisance financière, les priorités et la réalité des individus???
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4 novembre 2014 à 13 h 41
Ça doit être moi l’idiot parce que je comprends pas votre intervention.
Et d’ailleurs je pense qu’on a fait le tour de la question. Il est temps de passer à autre chose.
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1er novembre 2014 à 10 h 00
Je suis surpris de voir que dans le stationnement de certains HLM, chaque case est occupée par un véhicule. Il n’y a pas autant de cases que de logements, mais comme le loyer est fixé sur les revenus, il est étrange qu’il y ait encore assez d’argent pour posséder une voiture. Surtout si les chiffres du CAA sont bons. En principe, dans les HLM, c’est des faibles revenus.
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3 novembre 2014 à 09 h 15
@ j.
Dans un premier temps, je crois que la réglementation municipale oblige un certain nombre de stationnements lors des constructions. Ainsi, les HLM sont des constructions. Je crois qu’un seul HLM sans stationnement a été construit dans la nouvelle ville de Québec et c’est à proximité de place laurier. Sur un petit terrain vacant ou il était difficile de concevoir un stationnement avec une bâtisse, le promoteur a fait valoir que tous les autobus sont à coté et qu’une petite marche permettait de s’approvisionner facilement.
D’un autre coté, il y a aussi le questionnement sur le pouvoir d’achat des locataires de HLM. Bien si monsieur Jean-Duez s’en sort à 2 500$ par année, cela est faisable comme dépense. Souhaitable? Ça c’est propre à chacun.
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7 novembre 2014 à 13 h 49
Peut-être que ces espaces non-utilisés par les résidents peuvent être loués au mois au public. J’était justement un de ces « locataires de stationnement » il y a 10-12 ans dans St-Roch.
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7 novembre 2014 à 15 h 18
En effet, c’est ce que je vois régulièrement. Il y a des travailleurs qui stationnent dans la rue où la règlementation le permet. Et d’autres travailleurs qui préfèrent louer et avoir l’assurance d’avoir une place à chaque jour et sans avoir à tourner en rond pour trouver une place.
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1er novembre 2014 à 10 h 30
Je n’avais jamais fait l’exercice et les résultats me surprennent.
J’ai une voiture compacte vieille de 10 ans maintenant, je roule à peine 7000 km par année (tellement peu que je fais habituellement un plein par mois sauf si je vais à l’extérieur de la ville) et je ne paie pas cher d’assurances. Et pourtant…
Si je répartis sur 10 ans le coût initial d’achat de la voiture, ce qui donne 2600$, l’essence (1000$ et je suis généreux à un plein de 60$ max. par mois plus quelques pleins additionnels), l’immatriculation (275$ maintenant), les assurances (300$) et 1500$ pour l’entretien annuel (ch. huile, traitement antirouille, changement saisonnier des pneus, un ou deux petits trucs d’usure normale à remplacer en cours d’année) sans réparation majeure, j’arrive quand même à 5675$ pour une faible utilisation (et je n’ai même pas inclus le coût du stationnement hors rue que je paie a l’appartement)…
Alors j’imagine que pour une personne qui roule davantage et qui doit donc aussi remplacer plus souvent sa voiture, la facture peut facilement approcher les 8000$ à 10 000$ cités. J’ai même vu récemment un article qui indiquait qu’aux États-Unis le transport est maintenant le second poste en importance dans le budget de la famille moyenne, après le logement et avant même la nourriture…
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1er novembre 2014 à 10 h 37
26 000 $ pour le prix d’achat, ce n’est pas une compact. Il y a 10 ans une Toyota Yaris valait 13 000$ et une Hynday accent 11 000 $.
Par contre,1500 $ annuel d’entretien c’est bel et bien une épave.
Et 1000 $ d’essence pour 7000 km, il doit y avoir un trou dans votre réservoir.
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1er novembre 2014 à 14 h 57
Les Toyota Yaris et Hynday Accent sont des « Sous-compactes » tel les autres Chevrolet Sonic et Spark, Fiat 500, Ford Fiesta, Honda Fit, Mazda 2, Nissan Versa… Ils ont tendance à être sensiblement moins cher que les « Compactes » qui sont elle même normalement moins cher que les « Berlines »
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1er novembre 2014 à 17 h 36
On parle d’une Mazda 3 correctement équipée, mais pas le modèle sport de luxe, montant incluant les taxes et les frais d’intérêt… La Yaris est une sous-compacte. L’équivalent chez Mazda est la Mazda 2, qui n’était pas disponible ici il y a 10 ans…
Pour ce qui est de l’essence, lisez ce que j’écrivais: j’ai été généreux avec un plein par mois à environ 60$ (720$ par an) pour des déplacements essentiellement dans la circulation urbaine (donc qui gobent plus et la Mazda 3 de cette année là n’est malheureusement pas la plus faible consommatrice de sa catégorie) et une somme additionnelle de 280$ (généreuse, oui) pour des déplacements et extras irréguliers, sur plus longue distance sur la Côte Est l’été, par exemple. Si ça vous fait plaisir, mettons 850$ en essence annuellement.
Pour ce qui est du commentaire plutôt déplacé sur l’épave, sachez que j’ai toujours entretenu pour conserver longtemps mes voitures: j’ai fait 16 ans avec ma précédente et elle avait été suffisamment bien entretenue pour faire un autre 4 ans entre les mains de celui qui me l’a achetée, soit 20 ans pour un petit Civic: pas mal… Et que sur une bagnole de 10 ans, outre le régulier et des trucs comme l’antirouille annuel, il faut penser changer les pneus (question de sécurité), faire refaire les freins (sécurité itou) sans compter l’usure normale qui vient à bout de certaines pièces qu’on le veuille ou non, même sur une bonne voiture: alors je budgète maintenant plus au chapitre de l’entretien qu’auparavant, oui, et la somme indiquée reflète bien les dépenses des 2 dernières années. J’appelle ça être prévoyant.
Et bravo pour vous, toutes mes félicitations, si vous réussissez à assurer, immatriculer, remplir d’essence, entretenir convenablement et amortir le coût d’achat initial pour 2600$ par an. Tant mieux!
Et pour finir, avouez que je trouve assez amusant que vous puissiez prétendre connaître mes dépenses mieux que moi-même…
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1er novembre 2014 à 22 h 09
@ jfr1954
Je pense que votre approche est très réaliste.
Effectivement, avoir un véhicule coûte cher. Votre chiffre d’environ $ 6000 pour une utilisation modérée semble sage. Mes calculs n’arrivent pas en dessous des vôtres.
Pour l’essence, il ne faut pas oublier que certains facteurs font augmenter la consommation d’une voiture: Déplacements sur de courtes distances, utilisation urbaine, utilisation hivernale.
Selon le gouvernement du Canada, au Québec en 2009 une moyenne annuelle de 15 000 km est parcouru pas véhicule léger. Ce qui confirme que vos chiffres sont plus que conservateurs.
Lorsqu’on regarde le coût horaire d’un simple garage (pas d’un concessionnaire qui est plus cher) pour une réparation, le coût d’entretien peut grimper très rapidement. Sans compter le coût des pièces qui est parfois exorbitant.
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2 novembre 2014 à 22 h 38
Dans mon cas, j’arrive a un cout de 2000$ par année, comme Jean-Duez. Mais attention, pour arriver à un tel coût, il faut une voiture fiable et économique, ne pas beaucoup l’utiliser, et surtout l’avoir acheté usagé. Le premier propriétaire de ma voiture a payé perdu presque 5000$ seulement dépréciation par année. Aucun doute qu’il devait payer pour quasiment 10 000$ par an, avec une sous-compacte.
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3 novembre 2014 à 08 h 21
Ouf ! Je ne suis pas seul au monde.
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3 novembre 2014 à 12 h 28
@ À Jean-Duez
Je croix tout simplement que cette article ne s’adresse pas à vous. Alors je ne comprend pas vos interventions!
À moins biens sûr que je me trompe et que vous êtes une famille de 3 enfants établie en banlieue à plus de 30 km de votre travail (ce qui représente 14 400km/an) et qui devez payer plus de 700$ de stationnement uniquement pour le travail. Mais bien sûr, il serait très étonnant vu votre budget voiture de 2 600$…
L’article porte sur les méfaits monétaire d’un tel MODE DE VIE (longue distance et tout à l’auto) et non à ceux qui utilisent d’avantage leur vélo que leur auto (qui est le mode de vie prêché par l’article).
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4 novembre 2014 à 15 h 20
Justement, M. Duez est un bon exemple. En ayant fait le choix de vivre près de son travail, il ne dépense que 2600$ par année pour sa voiture, versus 8 000$ à 24 000$ par année pour une famille qui fait le choix de vivre plus loin et qui doit payer pour une ou deux voitures.
Ce que dit l’article, c’est qu’une propriété à l’apparence moins cher en banlieue peut s’avérer très coûteuse une fois qu’on ajoute les dépenses en déplacement qu’elle nécessite.
Et pour une rare fois, il y a un consensus sur Québec Urbain : une voiture ça coûte cher!
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3 novembre 2014 à 11 h 52
Le coût moyen d’une voiture est probablement autour de 4 000 à 5 000$ par année. Le coût estimé par CAA est pour une voiture neuve, qui subit une dépréciation massive dans les premières années. Quelqu’un qui se contenterait de vieilles voitures pourrait dépenser beaucoup moins… au risque d’avoir de mauvaises surprises en allant chez le mécanicien. Ta voiture peut te coûter seulement 2 000$ une année et 4 000$ l’année suivante à cause de deux ou trois réparations. C’est certain que si on a le temps et la compétence, on peut faire son entretien soi-même et économiser de l’argent.
Maintenant, voyons voir pour les commentaires de Vivre en Ville. Tout d’abord, je crois que la densité de 200 condos l’hectare (excessivement rare en passant) n’est pas une mauvaise chose, mais pas partout. Tout le monde n’a pas de famille et d’enfants, il ne faut pas construire des logements mur-à-mur en présumant que tout le monde vit dans des ménages avec 1,5 enfants et 0,5 chien. Avoir une grande densité en des lieux spécifiques est très utile car si on veut que les gens puissent vivre sans voiture, alors la proximité est primordiale. Permettre des densités de 200 unités l’hectare près des commerces et noeuds des réseaux de transport en commun (métro, si Québec en avait) est donc plein de bon sens car on maximise le nombre de personnes pouvant habiter à distance de marche de ces endroits. La densité uniforme n’est pas une très bonne idée, les Britannique la font et leurs villes sont souvent très orientées vers la voiture.
Quant aux stationnements souterrains. C’est la solution que des urbanistes ressortent sans cesse quand ils n’ont aucune conscience de ce qu’ils coûtent. 30 000$ par place est un minimum, 50 000$ n’est pas rare (et plus encore si on creuse encore plus profond), et oui, une place de stationnement souterrain coûte plus cher que la voiture qui y est stationnée! Alors s’ils maintiennent des réglementations demandant un grand nombre de stationnements, ils peuvent faire exploser le coût des logements, avec des augmentations de l’ordre de 20 à 30%, pour des stationnements que certains n’utiliseront même pas.
La meilleure solution est peut-être la solution japonaise de demander des preuves de stationnement avant l’immatriculation d’un véhicule. Ainsi, la responsabilité de trouver un stationnement n’incombe pas au promoteur ou aux urbanistes, mais à celui qui veut s’acheter un véhicule. Ceci crée un marché pour les stationnements, alors il ne se construit qu’autant de stationnements que les gens sont prêts à payer.
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3 novembre 2014 à 14 h 01
4000 à 5000 par année me semble une moyenne réaliste.
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3 novembre 2014 à 16 h 26
OK, j’ai fait un petit exercice de calcul.
Il y a 4 000 000 véhicules de promenade (voitures+VUS) au Québec, plus ou moins.
Il y a environ 3,4 millions de ménages au Québec.
Selon l’enquête sur les ménages de Statistiques Canada, chaque ménage québécois dépense en moyenne 8 770$ pour le transport par année (tel que relaté dans les médias cette semaine). Supposons que les voitures représentent 90% de ces dépenses.
Donc, ça veut dire que les Québécois dépensent en tout 26,8 milliards de dollars en transport privé par année. Divisions par 4 millions de « véhicules de promenade » et ça fait 6 700$ par année par voiture en moyenne.
Bien entendu, c’est une moyenne. Les gens qui achètent des camions ou des VUS dépensent probablement plus 7 000 ou 8 000$ par année, ceux qui se contentent de compacts dépensent probablement plutôt 4 000 ou 5 000$ par année. Plus ou moins selon l’âge du véhicule, si on fait l’entretien soi-même, le degré d’utilisation du véhicule, etc…
Est-ce que ça satisfait tout le monde?
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4 novembre 2014 à 15 h 24
« Quelqu’un qui se contenterait de vieilles voitures pourrait dépenser beaucoup moins »
Oui, et c’est mon cas! Mais pour cela, il faut que quelqu’un d’autre ait payé l’énorme dépréciation qu’à vécu le véhicule lors de ses premières années.
Et avouons que plus on passe de temps dans sa voiture, plus la tentation d’en acheter une neuve est grande!
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6 novembre 2014 à 13 h 14
l’automobile la drogue dur du gouvernement elle crée de l’activité économique et raporte des taxes sur le carburant comment sevré l’état
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7 novembre 2014 à 11 h 51
N’est-ce pas amusant?
Plus on est diplômé, plus on émet de CO2 en se déplaçant
http://transports.blog.lemonde.fr/2014/11/03/plus-on-est-diplome-plus-on-emet-de-co2-en-se-deplacant/
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7 novembre 2014 à 13 h 54
Oui, deux voitures et une maison en banlieue ça coûte cher, probablement plus cher que d’autres options.
Tout comme un burger Chez Victor coûte plus cher qu’un burger chez McDo. On ne devrait pas s’offusquer pour autant que plusieurs préfèrent quand même Chez Victor.
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8 novembre 2014 à 07 h 36
La consommation de viande est justement une source de pollution autrement plus grave que l’automobile individuelle.
Sans parler des conditions d’élevage et d’abattage ignobles, des problèmes de santé pour les consommateurs et du remplacement des cultures vivrières par des cultures de rente dans les pays du sud.
Ni McDo ni Victor pour moi.
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