Ce soir avait lieu la consultation publique quant à ce projet dont tous les détails apparaissent dans ce billet précédent.
En résumé, ce marché d’alimentation veut donner le grand coup afin d’augmenter sa surface de façon très appréciable, tout en ajoutant de l’habitation (maisons de ville, lofts, logements 3½ et 4½), ce qui est innovant. Du côté de l’avenue Bourlamaque, l’édifice aurait 5 étage alors que l’avenue des Érables verrait 3 étages dont celui consacré au marché d’alimentation.
C’est l’architecte Carlo Peirolo, de la firme Atelier 21 qui a présenté le projet au conseil de quartier et à une assemblée d’environ 50 personnes. 5 ans ont été consacrés à l’élaboration de ce dossier, le tout avec la Commission d’urbanisme de Québec. Un détail en passant: le stationnement actuel n’est pas la propriété du IGA mais appartient plutôt à la Fabrique St-Jean-Baptiste. La Ville ne peut donc tenir compte de cet espace ce qui crée un manque « technique » de 16 cases sur le nombre exigé de 72, et qui oblige le promoteur à verser une somme de 30,000 $ au fonds de stationnement de la Ville de Québec. On comprend toutefois que la promoteur n’a pas réussi à s’entendre avec la Fabrique pour l’achat du terrain.
Plusieurs personnes se sont exprimées tout en revenant souvent avec le même thème, soit un manque de « verdissement ». Or, même si toute la toiture était « verte », il demeure que ce serait pour les yeux des gens travaillant dans les étages supérieurs de l’immeuble en face du IGA. Et si le promoteur veut mettre du vert au sol, ce sont les cases de stationnement qui doivent voir leur nombre diminuer, d’où le dilemme.
La hauteur de l’édifice n’a pas posé problème et le conseil de quartier a renvoyé l’architecte à sa table à dessin afin d’avoir plus de « verdissement visible ».
Avec les délais inhérents à ce genre de démarches additionnelles, on s’en reparlera dans un an ou deux.
4 décembre 2014 à 22 h 08
Donc si je comprends bien, ce sont des ostis de pousseux de crayons qui ont chialé !? Sacramant ! Ils ne sont pas capables de tenir compte des habitant(e)s de haute-ville qui aimeraient avoir des épiceries qui ont de l’allure !? Je même prête à gager que ces chigneux là vivent en banlieue !
Signaler ce commentaire
4 décembre 2014 à 22 h 16
« chigneux là vivent en banlieue ». Non. Toutes les interventions venaient de gens habitant le coin
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 10 h 47
Manque de verdure !!! Mais il me semble qu’il n’y a aucune verdure présentement entre Bourlamarque et des Érables côté nord…
De plus c’est un coin de rue des plus déprimants constitué de deux terrains vacants.
Ça doit être plus la peur du nouveau , des condos et des nouveaux voisins que le manque de quelques arbres ou arbustes…
Est ce l’éclosion d’une nouvelle saga ?
Pour son appellation je suggère celui de l’ilôt Bourlamarque-ch Ste Foy.
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 10 h 54
La Ville exige 10% de verdissement alors que le projet en serait à 4%. Quoiqu’il en soit, lors de telles soirées, il est remarquable de voir les gens se transformer en aménagistes, en architectes, en constructeurs, en promoteurs, tout en faisant fi des 5 années consacrées à l’élaboration de tout l’édifice avec la Commission d’urbanisme de Québec. A noter que, sauf erreur, il n’a jamais été fait mention du coût total du projet. L’intervention la plus juste, à mon avis, est venue d’une ex-présidente du conseil de quartier. Elle a fort justement fait remarquer que les gens du secteur vont faire leur épicerie dans de grandes surfaces (Costco et cie) pour ne prendre l’option du IGA qu’en deuxième choix et qu’il est temps de renverser le mouvement.
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 17 h 55
Tout à fait; ce IGA n’est plus qu’un gros dépanneur pour une bonne partie de la clientèle qui, comme moi, l’avons fréquenté de façon assidue dans les années 90 et l’avons maintenant déserté au profit de supermarchés (et je ne parle même pas de Costco) mieux adaptés aux années 2010…
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 21 h 13
Pour avoir assister à la consultation, je constate qu’il semble pratiquement impossible pour un intervenant de ne pas proposer une modification, malgré un projet qui semble apprécié et mûri.
Deux intervenantes ont même mentionné qu’aucune dérogation ne devrait être effectué puisqu’il y a un règlement en place.
J’ose pas imaginer un promoteur qui arriverait avec un autre projet intéressant dans le secteur et qui demande des changements au zonage: aucune chance que cela soit accepté tel quel par le conseil!
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 23 h 17
Je pense que vous avez un début de réponse avec le terrain voisin (l’ex-Garage Bérubé), propriété du Groupe Casot, et qui demeure entouré d’une clôture Frost …
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 11 h 26
Une vraie bande de chialeur ,ça doit être les mêmes qui proposaient que l’agrandissement du musée se fasse par la cour arrière.
Faut vraiment être moron pour chercher des poux alors qu’un promoteur est prêt à investir des millions pour agrandir et donner une épicerie moderne à un quartier . Surtout le concept IGA qui surpasse à mon avis Métro.
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 11 h 35
Si le stationnement appartient à la fabrique St Jean Baptiste .Ça voudrait dire que ce secteur fait partie de St Jean Baptiste ?
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 17 h 49
Le terrain devait appartenir à l’église Notre-Dame-du-Chemin démolie il y a une quinzaine d’années dont la paroisse a été intégrée a celle de Saint-Jean-Baptiste, qui regroupe aussi Saint-Martyrs.
Ce que je trouve étrange de la part de la Fabrique c’est de refuser de ce départir de ce terrain alors qu’il y a trois semaines elle se lamentait qu’il lui fallait 10 millions pour rénover adéquatement l’église de la rue Saint-Jean ( http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/patrimoine/201411/19/01-4820608-10-millions-pour-restaurer-leglise-saint-jean-baptiste.php )
Vrai que le terrain ne valait certainement pas 10G, mais cela aurait été un point de départ…
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 18 h 02
On n’a pas d’information sur ce qui s’est passé entre la Fabrique et Sobey’s
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 23 h 57
La Fabrique couvre un grand territoire. Quoiqu’il en soit, si vous allez sur le site de la Ville de Québec pour connaître le propriétaire du lot 1 304 971 (fabrique), vous ne trouverez rien puisque manifestement le terrain ne paie pas de taxes. L’immeuble du IGA est propriété d’une société en commandite, avec une évaluation municipale de 2,240,000 $. L’immeuble où est le Couche-Tard (fermé) est propriété d’une compagnie de Montréal, avec une évaluatation de 510 000 $. Avec les valeurs précitées, on peut raisonnablement croire que la Fabrique demande ou demandait un prix en conséquence pour son terrain où est situé le stationnement occupé actuellement par la clientèle du IGA.
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 12 h 41
Malheureusement je n’ai pas pu assisté à la consultation publique mais voici tout de même certains questionnements.
– une fraction importante de la population se rend au IGA à pied, hors je n’ai vu aucun aménagement pour les piétons?
– La piste cyclable utilitaire passe sur Père Marquette, encore une fois aucun aménagement à cet effet?
– L’aménagement arrière forme une cuve, hors il y a de fort vent à cet endroit, je n’ai vu aucune étude de simulation de vent?
– Cette même cuve forme un îlot de chaleur, je m’explique mal les murs peints en noir. Un mur vert tout simple (vigne) aurait un effet bénéfique à peu de frais et changerait la fraction verte qui est en dérogation.
– Les toitures des maisons de ville et des condo pourrait être soit des toitures vertes ou des terrasses qui comporte de la verdure. Encore une façon de bonifier le projet, améliorer la rentabilité (meilleur prix de vente) et éviter la dérogation espace vert.
– Il n’y a aucune indication des mouvements dans la zone de débarquement, les piétons devront-ils faire le tour par Sainte-Foy? D’autant que le terrain jouxtant le débarcadère n’appartient pas au IGA
Bref, ce projet est très intéressant et même souhaiter. Par contre la proposition de l’architecte semble complètement déconnectée d’une intégration en milieu urbain. Elle s’approche beaucoup plus d’une implantation de banlieue.
Signaler ce commentaire
5 décembre 2014 à 16 h 00
« Bref, ce projet est très intéressant et même souhaiter ». Alors votre proposition est-elle que le tout retourne à la planche à dessin et qu’on en reparle dans un délai indéterminé ? Si vous étiez intervenu lors de la consultation, est-ce que la phrase précédente reflète bien votre idée ? Merci.
Signaler ce commentaire
30 décembre 2014 à 23 h 06
Ce qui est bizarre dans se projet est que le IGA appartient à Mme Deschênes et que lorsque je fais une recherche sur le net, la bâtisse et fond de terrain, ce qui veut dire les taxes sont facturer à une compagnie en commandite dont l’adresse se situe dans les locaux administratifs des quincailleries CANAC (boul Wilfrid-Hamel à Ancienne-Lorette)…
Et pour éclairer certaines personnes ! Le stationnement qui appartient à la Fabrique et qui est loué par le IGA a été donné par l’ancien propriétaire du Garage Bérubé parce qu’il n’avait pas été possible d’avoir un permis de la ville… Il s,agit de M Émile Lapointe et c’est dans les années 1950 à 60….
Signaler ce commentaire
31 décembre 2014 à 12 h 08
Dans une société en commandite, il y a les commanditaires et les commandités. Dans ce dossier, le commanditaire est la famille Laberge, propriétaire des Canac et des immeubles Laberge.
Signaler ce commentaire