Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Montmorency, le quartier oublié de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 décembre 2014 7 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

L’un des quartiers les plus charmants de la capitale demeure méconnu de la plupart des résidants de la région. Victime d’une urbanisation mal planifiée, Montmorency est à la croisée des chemins. Petit voyage dans un village au coeur de la ville. Au carrefour de la nostalgie et d’un possible renouveau.​

« C’est comme une terra incognita. Les gens ne viennent pas ici. C’est pour ça que c’est oublié, alors que c’est un beau quartier à découvrir. » Dans la jeune cinquantaine, Marc-André Careau a passé sa vie dans Montmorency. Actif dans le conseil de quartier et différents organismes, il en connaît tous les secrets et petites histoires.

« Je me sens chez nous ici. Comme dirait Arthur Rimbaud, quand je me promène ici, j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. »

La suite

* Merci à un très fidèle lecteur (L.P. Simard)

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Histoire.


7 commentaires

  1. Michel Beaumont

    29 décembre 2014 à 11 h 01

    Montmorency, tout comme St-Sauveur, demeure un quartier oublié. Il manque d’amour et d’attention de la part des élus de tous les niveaux.

    Je vais vous dévoiler un grand secret: LES GENS DÉFAVORISÉS NE SE PLAIGNENT JAMAIS OU RAREMENT.

    Quand avez-vous entendu les gens de ce quartier se plaindre? ( Pas souvent ou trop peu ).

    Je fais un parallèle avec le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Il n’y a pas ou peu d’améliorations.

    Pendant ce temps, si l’élite bien nantie se regroupe elle pourra faire bâtir une salle de spectacles pour L’OSM.

    Par ailleurs, Julie Lemieux avait raison de dire que ce quartier manque d’amour. C’est une vérité de la Palice, me direz-vous!

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  2. o.amiot@laposte.net

    29 décembre 2014 à 12 h 07

    Le seul projet pertinent actuellement en cours, c’est celui de rallonger la promenade Champlain vers les chutes. La coupure de l’autoroute y sera encore, mais il y a sûrement quelque chose à faire. Mais la chose pertinente, cela aurait été d’intervenir dans la construction dans la carrière afin de connecter les deux quartiers et en faire un ensemble habitable. C’est cette dernière solution qui aurait été dans l’ordre d’un urbanisme intelligent et non l’empilement actuel de bâtiments à l’ouest de la 440.

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  3. «Le» lecteur assidu

    29 décembre 2014 à 16 h 04

    « Montmorency, le quartier oublié de Québec »(sic), oui, mais…

    J’aurais apprécié que madame la journaliste Porter souligne toutefois ce qui suit :

    Sommairement, de mémoire, il y a environ 2 ans, madame Julie Lemieux avait présenté un projet qui m’apparaissait être structurant et tout à l’avantage de ce quartier, longtemps oublié, certes, mais qui avait alors l’occasion de dire oui et de « sauter » dans le train.

    À cet égard je vous réfère aux archives de Québec Urbain qui en avait « parlé » quelques fois.

    Je rappelle seulement :

    #1que le RTC convenait notamment d’aménager avec fort goût un Parc-O-Bus sous la bretelle de l’autoroute Félix-Leclerc, à la « jonction » du boulevard Ste-Anne;

    #2 d’établir un parcours Express depuis ce quartier, en passant par ce même boulevard jusqu’à l’intersection d’Estimauville;

    #3 pour ensuite se diriger le matin jusqu’à la colline parlementaire, à raison de 6 ou 7 fréquences;

    #4 et qu’il en soit de même en fin de journée, en sens contraire, soit depuis la colline parlementaire jusqu’à Momtmorency.

    Bien que résident d’un autre quartier, je ne pouvais qu’applaudir à ce projet qui me semblait être une occasion « en or » pour les résidents de « ce coin de pays ».

    Qu’est-il arrivé ?

    Je vais demeurer poli et réservé !

    Çà « lâ » pas passé !

    Pourquoi ? Par qui ?

    Sans vouloir défendre madame Lemieux, je ne sais pas comment elle a réussi à se contenir et à demeurer digne face aux « dignes opposants ».

    P.S. De l’article de ce jour, dois-je comprendre que ce projet va renaitre de ses cendres, mais un « ti » peu plus loin ?

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  4. Seb

    29 décembre 2014 à 16 h 14

    Je ne voudrais jamais habiter dans ce quartier qui frise le bidonville à certains endroits.

    Il va sans dire qu’il y a encore plusieurs bonnes personnes, âgées, jeunes, familles etc.

    N’empêche que tu es assuré à 100% d’avoir au moins un voisin qui est soit sur l’aide sociale, sans éducation, aucune classe, souvent avec des dossiers criminels, etc.

    La qualité du voisinage, ça compte aussi.

    Comme je dis, il y a encore tout plein de bon monde à cet endroit, mais les faits sont là quand même. J’anticipe une levée de boucliers par certains, mais bon…mon commentaire n’est pas pour blesser personne mais plutôt pour mettre un bémol sur un article qui semble suggérer qu’on devrait tous vouloir habiter ce quartier!

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  5. o.amiot@laposte.net

    7 janvier 2015 à 22 h 48

    ouf, c’est lourd ce dernier commentaire. Et l’article ne disait pas ça. À la limite, il valorise la diversité. Une opinion qui ne semble pas être la vôtre

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