Ce livre raconte la vie d’un Québécois au parcours exceptionnel. Né à Montréal en 1919, Gilles Lamontagne est pilote de bombardier et prisonnier de guerre en Allemagne nazie. Installé à Québec après le conflit, il mène une brillante carrière en affaires avant de se faire convaincre par René Lévesque de se lancer en politique.
Lamontagne est élu maire de Québec en 1965 alors que la Révolution tranquille bat son plein. Durant 12 ans, il va s’attaquer à de graves problèmes qui paralysent Québec depuis longtemps et en faire une ville moderne. Puis, en 1977, Lamontagne se lance en politique fédérale où il sera ministre de la Défense nationale durant l’une des périodes les plus tendues de la guerre froide et de la menace atomique. Il termine sa carrière remarquable comme lieutenant-gouverneur du Québec.
Cet ouvrage de Frédéric Lemieux va au-delà du seul destin de Gilles Lamontagne. Grâce à un style vivant et plus de 150 photographies, l’auteur offre une véritable fresque de la ville de Québec sur plusieurs décennies.
* A lire. On comprend beaucoup mieux après notre ville de Québec.
Mise à jour: Gilles Lamontagne veut rétablir les ponts entre Québec et le CN * Annie Mathieu (Le Soleil) 21 février 2015
18 février 2015 à 08 h 32
Faire de Québec une ville «moderne»? Plutôt défigurer la Ville en la quadrillant d’autoroutes.
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18 février 2015 à 11 h 54
En effet, l’héritage de M. Lamontagne est associé au béton. Ce serait intéressant d’avoir une idée des «graves problèmes» qu’il a réglés – question de lui rendre justice s’il y a lieu, ou d’avoir envie d’acheter le livre…
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19 février 2015 à 06 h 29
Le pire, c’est qu’il répète ad nauseam que si c’était à refaire il le ferait à nouveau.
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20 février 2015 à 14 h 32
Il ne faut pas oublier qu’il était un homme de son époque où tout le monde était heureux de voir arriver l’autoroute près de chez-lui (c’était l’époque où l’on jetait au feu les tables réfectoire et les armoires à pointe de diamant pour faire entrer l’arborite le formica et le linoléum). On parait les maisons de déclin d’aluminium ou de fenêtres en alu. pour éliminer la corvée de la peinture, etc. On voulait faire moderne.
Et Québec était une ville qui avait besoin d’être amenée au XXe siècle (il n’y avait même pas de système uniforme de numérotation des maisons) comme cela a été fait quelques années auparavant à Montréal (le problème à Québec c’est que le bâti était plus ancien et plus tricoté serré).
On décrie beaucoup le réseau autoroutier mais prenez une carte de la ville et cherchez-y les avenues ou boulevards qui permettaient de circuler de manière à peu près ininterrompue du nord au sud de l’agglomération; il n’y en a pas. Les réseaux municipaux étaient un ramassis de bouts de rues assez discontinus. Le réseau autoroutier est en quelque sorte venu combler ce vide (pas pour rien qu’il y a bien davantage d’axes autoroutiers nord-sud qu’est-ouest).
Quant à la rivière Saint-Charles que l’on a tant décrié, faut voir ce que c’était avant; ils ont tenté d’en faire une sorte de canal Rideau sans jamais finir le travail d’aménagement complètement.
Ce que l’administration l’Allier a fait par la suite fait avec la renaturalisation de la Saint-Charles, le réaménagement de Champlain, d’Honoré-Mercier ou de René-Lévesque, etc. elle l’a fait en fonction de concepts développés dans les années 80 et qui n’existaient pas en 1959.
Il ne faut pas avoir une vision révisionniste de l’histoire non plus… Je respecte le maire Lamontagne dans ce qu’il a fait comme j’ai un grand respect pour le maire L’allier (on verra le jugement que réservera l’histoire à l’administration actuelle).
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21 février 2015 à 12 h 04
Comme vous je trouvais terrible son héritage mais en lisant ce livre, j’ai maintenant un regard différent de la ville en entier. Vous ne pouvez pas imaginer comment pitoyable était Québec en 1960. C’est une bible pour comprendre la veille telle qu’elle est aujourd’hui. Ça permet surtout de faire des débats plus enrichissants! Et de dépasser le stade du blanc pur contre noir total.
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21 février 2015 à 13 h 41
Ce que je lui reproche c’est de tenir un discours qui semble dire qu’il n’a pas retenu la leçon de ses erreurs. Je préfère quelqu’un qui agit et fait des erreurs. Par contre, sans exprimer que l’on apprend de ses erreurs ce n’est guère mieux que critiquer sans agir.
C’est assez pour me refroidir au point de ne pas lire ce livre.
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21 février 2015 à 15 h 22
Vous avez un intérêt manifeste pour la Ville de Québec. Mais vous commettez une erreur en refusant de lire ce livre. C’est votre droit. La rigueur demande parfois certains efforts.
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21 février 2015 à 16 h 18
« C’est votre droit. La rigueur demande parfois certains efforts. »
Un peu ambivalent et moralisateur, n’est-ce pas? Est-ce la seule façon d’en apprendre sur le sujet? Je suis bien conscient que ça vous agace que je n’en fasse pas la lecture. Mais bon vous semblez en savoir plus que moi sur mon implication en politique municipale. Probablement que vous préjugés à mon endroit sont une preuve de rigueur. ;-)
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21 février 2015 à 16 h 23
Vous avez le droit de ne pas le lire, c’est bien certain!
Mais de le faire (ou de l’emprunter à la bibliothèque) permettrait de dépasser vos perceptions envers l’attitude que vous lui prêtez.
Et si je me souviens bien, il en avoue des erreurs dans l’ouvrage.
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21 février 2015 à 16 h 58
Préjugés ? Non. La lecture de cet ouvrage (et j’insiste) vous permettrait d’avoir un regard beaucoup plus nuancé et fondé. Mais bon …
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21 février 2015 à 17 h 02
« vous permettrait d’avoir un regard beaucoup plus nuancé et fondé. »
C’est votre perception des choses, sans plus. Mais bon je vais passer à autre chose…
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21 février 2015 à 16 h 46
Peut-être que j’en ai appris de personnes qui ont travaillé avec lui? Peut-être que ma perception est en lien avec ça? Peut-être ai-je été très proche lorsque j’étais beaucoup plus jeune de quelqu’un qui a eu une grande influence sur la carrière politique de Gilles Lamontagne.
Ceci étant écrit je n’essaie pas de convaincre les autres de ne pas lire cette biographie. Je souhaite seulement qu’ils fassent aussi d’autres lectures sur le règne de Gilles Lamontagne à la ville de Québec.
Je dois avouer que je n’adore pas lire des biographies, quant à ça j’aimerais beaucoup mieux lire une série d’entrevues avec Gilles Lamontagne sans prétention.
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21 février 2015 à 17 h 38
Je respecte vraiment votre intervention et il est vrai qu’il avait des défauts – je voulais juste qu’on ne parte pas sur un débat de perceptions.
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22 février 2015 à 08 h 52
« Je respecte vraiment votre intervention »
Et c’est réciproque autant pour vous et M. Gobeil.
Ironiquement hier à la télévision une émission de la série « Au delà des murs » abordait cette période de la ville de Québec…
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