Source : Annie Morin, Le Soleil, le 2 avril 2015
(Québec) Le grand projet de réaménagement de la tête des ponts de Québec passe de la table à dessin au plancher des vaches.
Cela fait depuis 2011 que le ministère des Transports du Québec (MTQ), la Ville de Québec et la Commission de la capitale nationale travaillent sur le schéma directeur qui guidera la reconstruction des échangeurs au nord des ponts. L’enchevêtrement de bretelles est familièrement désigné comme le «spaghetti».
Ce chantier majeur est prévu au Plan québécois des infrastructures, dans la catégorie des projets «à l’étude» de 50 millions $ ou plus. L’investissement provincial serait de l’ordre de 1 milliard $ sur 10 ans.
La Ville de Québec veut également profiter de l’occasion pour repenser le secteur, le densifier et lancer un message de modernité à l’entrée de la capitale. L’annonce de la construction d’une tour de 65 étages sur le boulevard Laurier et le choix d’un service rapide par bus pour relier les deux rives ont relancé l’intérêt pour cette planification
3 avril 2015 à 13 h 58
C’est fou comment il est aussi facile de débloquer 1 milliard pour un équipement dont la valeur stratégique est moyenne (c’est loin d’être le seul échangeur dans la région) alors que le ministère se dit trop pauvre pour investir relativement le même montant dans un équipement qui serait bien plus intéressant pour Québec, le tramway.
Signaler ce commentaire
3 avril 2015 à 15 h 08
Considérant l’importance stratégique de ce secteur névralgique, ce montant considérable me semble bien investi. Un tramway serait un beau luxe à se payer, n’empêche que c’est moins important que d’avoir ce secteur fluide et fonctionnel.
Signaler ce commentaire
3 avril 2015 à 17 h 49
le tramway est intéressant, mais il faut régler le cas de ce « spaghetti » avant. On a eu Robert-Bourassa, Duplessis, Henri4 commence et après et/ou pendant on s’attaquera à ce morceau. Le tramway sera la cerise sur le sundae. Patience est force de vertu…
Signaler ce commentaire
7 avril 2015 à 12 h 45
Environ 10 000 véhicules l’empruntent quotidiennement.
En 2011, 145 950 déplacements quotidiens en autobus.
En 2041, le réseau structurant permettra globalement d’augmenter
de 67 550 le nombre de déplacements quotidiens en transport
en commun.
Deux poids, deux mesures….
Signaler ce commentaire
7 avril 2015 à 13 h 34
10 000 véhicules pour la tête des ponts? On parle plutôt de ~ 150K/jour…
La dessus, on parle de beaucoup de transports commercial, qui ne peut être remplacé par du TEC. Les ponts ne servent pas juste à faire transiter les banlieusard de la Rive-Sud qui font l’aller-retour matin et soir vous savez.
Signaler ce commentaire
7 avril 2015 à 13 h 54
J’ai seulement cité l’article, j’imagine que La Presse fait ses devoirs.
La population de Lévis est de 138 000 habitants.
Signaler ce commentaire
7 avril 2015 à 15 h 04
Ha effectivement… on mélange ici plusieurs chiffres. On veut seulement démolir une des bretelles. Possiblement l’une des moins utilisée de l’ensemble de la structure. Il faut comparer des pommes avec des pommes.
Pour la population de Lévis, quel est votre point? De faire dire que mon chiffre est surévalué? Je me répète, mais les ponts servent à faire BEAUCOUP de circulation de transit. Il n’y a pas que les gens de la grande région de Québec qui se servent de ce pont.
Signaler ce commentaire
8 avril 2015 à 13 h 08
Mea culpa monsieur Martel, vous avez le bon chiffre : 152k en 2013
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201411/29/01-4823736-pas-plus-de-trafic-sur-les-ponts.php
Signaler ce commentaire
3 avril 2015 à 21 h 38
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer qu’elle est problème avec ces bretelles?
Mettons qu’on en enlève, il va quand même y avoir Laurier, Henri IV et Duplessis qui vont se fondent vers le pont Laporte qui lui, comportera toujours 3 voies…..
Signaler ce commentaire
7 avril 2015 à 11 h 32
Problématique? Partez de Laurier et dirigez-vous vers le Pont de Québec à l’heure de pointe. Avec un peu d’imagination, vous devriez voir le problème.
Un des principaux problèmes de ce carrefour est qu’il est basé autour d’un rond-point des années 60 qui a finalement été converti en demi rond-point. On aurait dû prendre un peu plus de temps à l’époque et le convertir convenablement. Ils ont pelleté le problème en avant comme on fait trop souvent.
Signaler ce commentaire
4 avril 2015 à 10 h 21
Il ne faut pas oublier que cet échangeur a été construit à la fin des années 60 et que ces structures ont ainsi une cinquantaine d’années. Construites avec les matériaux et selon les normes de l’époque, elles atteignent la fin de leur vie utile.
Il est donc alors je crois tout à fait pertinent avant de les reconstruire de se demander s’il n’y a pas lieu de reconfigurer les choses afin d’en améliorer la fluidité.
Signaler ce commentaire