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Terres patrimoniales de Sillery: plaidoyer pour l’agriculture urbaine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2015 3 commentaires

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil (17 mai 2015)

Puisque le développement immobilier des terres patrimoniales de Sillery semble inévitable, aussi bien profiter des espaces non construits pour y installer des jardins communautaires, plaide un groupe de citoyens.

L’historienne et passionnée de jardinage Nicole Dorion-Poussart en est convaincue : le site patrimonial de Sillery est idéal pour créer un «parc nourricier» qui permettrait à la population de profiter des lieux avec vue sur le fleuve.

«C’est le plus bel endroit à Québec pour faire de l’agriculture urbaine en toute quiétude. Le site est magnifique et il pourrait ainsi rester ouvert à tout le monde», soutient Mme Dorion-Poussart en entrevue au Soleil.

Contrairement à certains groupes qui s’opposent à tout développement immobilier sur les terres des communautés religieuses, le Comité citoyen pour l’agriculture urbaine de Sillery dont elle fait partie estime qu’il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. L’idée de jardins communautaires, dit-elle, serait une «formule gagnant-gagnant». «Tout le terrain restant, il faut qu’on s’en occupe.»

Suite

Programme particulier d’urbanisme pour Sillery

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Message d'intérêt public.


3 commentaires

  1. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    20 mai 2015 à 10 h 48

    La sécheresse qui touche la Californie est si grave qu’elle risque d’acculer des milliers d’exploitations agricoles à la faillite. Le prix des fruits et légumes va bondir à partir de l’hiver prochain et rejoindre celui du bœuf dans la catégorie « pas achetable ».

    Dans ce contexte, l’agriculture urbaine est une nécessité. Tout le monde y gagne, riches et pauvres, que ce soient les banques alimentaires, les restaurateurs en quête de fraîcheur ou les familles abonnées à leur panier hebdomadaire.

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    • Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

      20 mai 2015 à 13 h 37

      Et à l’autre bout de la ville, on veut sacrifier les immenses terres des Soeurs de la charité. Si l’agriculture urbaine est une nécessité, on a là une surface qui peut donner beaucoup plus de rendement qu’une série de petits jardins communautaires. Tout le monde en profiterait. Mais sa proximité de la ville versus les grandes productions rurales environnantes feraient-elles une différence sur la qualité et le prix des légumes, où ça ne ferait que suffire à un besoin local?

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      • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

        20 mai 2015 à 17 h 33

        La Ville de Montréal soutient des OBNL sur les terres agricoles qui subsistent dans l’ouest de l’ïle, dans le but justement de passer à une plus grande échelle et fournir les banques alimentaires.

        L’important est de trouver un marché capable d’absorber la quantité produite.

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