Isabelle Porter
Le Devoir
L’engouement des dernières années pour le quartier Limoilou, à Québec, n’a pas été sans conséquences pour les résidants moins fortunés qui y vivaient déjà, révèle une étude. Toutefois, les tensions entre les deux groupes seraient limitées par la présence de nombreux logements sociaux.
Intitulée Limoilou: un territoire aux visages multiples, l’étude a été produite par l’Approche territoriale intégrée (ATI) de Limoilou, un organisme local de lutte à la pauvreté. Elle résulte d’une consultation menée auprès de 140 personnes, dont 38 % se disent pauvres.
Ces personnes ont été rejointes par les organismes communautaires du secteur. La majorité des répondants sont âgés entre 51 et 65 ans et vivent seuls.
«On a de plus en plus de condos et de moins en moins de logements locatifs», a déploré l’une des personnes consultées. «La crainte, c’est que les nouveaux services créés soient pour une clientèle aisée.»
4 juin 2015 à 07 h 20
Intéressant!
Le Soleil, sous la plume de Valérie Gaudreau, propose quelque chose de similaire, ou presque.
http://cdecdequebec.qc.ca/nouvelles/limoilou-un-territoire-aux-visages-multiples/
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