Alain Beaulieu
(Le Devoir)
Opinion
Nous sommes en juin 2015, dans la capitale nationale du Québec. Comme dans toutes les villes, pour employer des mots simples, il y a des riches, et il y a des pauvres. Aux riches, qui ne manquent de rien, on a offert un diamant. Aux pauvres, qui ne demandent pas grand-chose, on propose le moins que rien, appliquant la politique de la terre brûlée. Et pour être bien certain qu’il ne leur restera rien, on leur arrache maintenant le coeur.
Depuis plus de 150 ans, le coeur du quartier Saint-Sauveur à Québec, c’est le Centre Durocher et son parc attenant. Après la démolition de l’aréna et l’exode du Carnaval, on veut maintenant priver la population de ce quartier d’un lieu de rassemblement essentiel à son développement communautaire et culturel.
13 juin 2015 à 16 h 04
» Aux riches, qui ne manquent de rien, on a offert un diamant. »
Si ça fait allusion au projet de Robert Lepage, pour l’instant c’est juste du vent et une bâtisse désaffectée.
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13 juin 2015 à 16 h 57
Haute-ville/Basse-ville. Même du temps de Roger Lemelin, on en parlait. Et en fait, peu a changé. Il serait étonnant que la Ville change d’idée sur le sort du Centre Durocher qui vit ses dernières semaines. Le billet précédent est aussi à lire.
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