Québec, le 22 juin 2015 – La Ville de Québec et Groupe Dallaire ont inauguré aujourd’hui l’œuvre d’art public Hommage aux Sœurs de la Charité de Québec, de l’artiste Jules Lasalle. L’œuvre est située sur le terre-plein de l’avenue Honoré-Mercier, à proximité de la Maison Mère-Mallet, lieu de fondation de la congrégation des Sœurs de la Charité de Québec. Elle est offerte par Groupe Dallaire à la Ville de Québec, qui en assure l’installation et l’entretien.
« Groupe Dallaire fait partie des premiers promoteurs privés à investir en art public sur notre territoire, a mentionné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Souhaitons que son geste encourage d’autres entreprises à vouloir embellir notre ville, mais surtout à prendre des initiatives pour réinventer le paysage urbain de Québec par des œuvres d’art uniques. »
« Cette œuvre d’art reconnaît la contribution exceptionnelle des Sœurs de la Charité de Québec et souligne leur présence en ce lieu où la congrégation a été fondée à Québec en 1849, a indiqué le président et chef de la direction de Groupe Dallaire, M. Michel Dallaire. Peu de temps après leur départ de la maison Mère-Mallet, en décembre dernier, cette œuvre, installée aujourd’hui, gravera à jamais dans nos mémoires la contribution remarquable de ces bâtisseuses au développement de la ville de Québec. »
22 juin 2015 à 19 h 17
Je ne veux dénigrer aucun artiste, mais ça me fait toujours plaisir de voir ce type d’art plutôt que de l’abstrait (du genre n’importe qui aurait pu le créer)… très bien réussi!
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22 juin 2015 à 20 h 46
Jules Lasalle en est l’auteur. Il est aussi celui ayant réalisé la Porte sainte
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22 juin 2015 à 21 h 14
Ça c’est ce que j’appelle de l’art !
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22 juin 2015 à 21 h 28
Malgré tout le repect pour l’artiste: Encore un bronze moche pour les matantes. Ça en dit long sur la pauvreté artistique du futur phare Dallaire.
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22 juin 2015 à 21 h 31
Il faut bien plaire aux puritains. ;-)
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22 juin 2015 à 21 h 49
J’arrive d’europe où l’art urbain est très contemporain, ludique, vivant, électrique, amusant, original, jeune, démesuré, anti-conformiste, branché, déstabilisant. Je déprime en voyant l’hommage aux soeurs. Avec un peu de chance, une bétonneuse va l’arracher en passant tout droit.
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22 juin 2015 à 23 h 32
@urbanoid
Pourrais-tu être plus condescendant !? Ca me fait rire les gens qui « arrivent d’Europe » et qui voient là-bas ce qu’ils veulent bien y voir en occultant le reste. En plus l’Europe est loin d’être uniforme et homogène alors quand je lis que c’est « jeune démesuré et anti-conformiste », ca dépend vraiment où tu vas. Faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Presque tout le monde voyage de nos jours.
Moi aussi justement, j’arrive d’Europe et j’y ai également vu des sculptures tout à fait classiques (érigées récemment). C’est une oeuvre en hommage aux Sœurs de la Charité de Québec. Un bronze est tout à fait approprié.
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23 juin 2015 à 08 h 26
@nietnietniet
Il n’y a pas qu’en Europe, qu’il se fait du plus ludique, contemporain et anti-conformiste. Dans de grandes villes américaines, à Montréal et même à Québec. Par contre, les puritains sont beaucoup plus agressifs en Amérique du Nord avec leurs critiques (l’argent des taxes gaspillé dans l’art, oeuvre incompréhensible, conformisme…).
C’est amusant de voir à quel point on veut se voir grand, se la « péter » avec notre histoire, les gratte-ciel impressionnants pendant que l’on monopolise les médias avec des insignifiances qui se fonderaient dans la masse de n’importe quelle grande ville.
Est-ce que le 1er magistrat de la ville de Québec vous fait rire lorsqu’il arrive d’Europe? ;-)
D’autant plus qu’il s’est fait élire en promettant de voyager beaucoup moins. ;-)
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23 juin 2015 à 10 h 09
@insider
Oh oui le maire en est un qui est particulièrement marrant.
Ce qui m’énerve c’est que certaines personnes ici dénigrent systématiquement ce qui n’est pas de leur goût et traitent ceux qui aiment ca de colons ou de mononcles.
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24 juin 2015 à 11 h 57
@niet
Ce qui m’énerve c’est que certaines matantes djihadiste dénigrent systématiquement « dialogue avec l’histoire » parce que ce n’est pas à leur goût et qui traitent ceux qui aiment ça d’élitistes ou de condescendants.
Qui sont les plus violents? Les condescendants qui râlent ou les colons qui posent les bombes et rasent l’art moderne? :)
M. Dallaire est en mode séduction. Il convoite les terres des soeurs et veut modifier le zonage car ça vaut des milliards. Il aurait très bien pu faire du mécénat anonyme et planter sa banale sculpture de centre commercial dans la cour arrière des soeurs. Heureusement, on pourra s’évader dans les passages insolites qui débutent dans quelques jours.
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24 juin 2015 à 14 h 00
Une précision utile: Quant aux « terres des soeurs », elles sont déjà la propriété de Groupe Dallaire qui va les développer au profit de deux oeuvres caritatives, soit la Fondation Chemin d’espérance (Soeurs de la charité) et la Fondation Famille Dallaire. Source
Quant à la Maison Mère-Mallet, à quelques pas de Place d’Youville, les soeurs de la Charité l’ont cédé à la Fondation Jules Dallaire qui devra toutefois maintenir la vocation sociale des lieux (soupe populaire, etc) ainsi que son caractère historique.
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23 juin 2015 à 06 h 29
Pendant qu’on construit cette vieille chose arriérré sans saveur ni originalité, on démoli une scuplture de calibre international dans le vieux port qui elle parle vraiment de son époque contemporaine. Quel honte que Québec a une mentalité aussi conservatrice moche et drabe!!!! On est vraiment qu’un ville de mononcle!
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23 juin 2015 à 06 h 32
Question de goût, il faut croire.
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23 juin 2015 à 14 h 16
« une sculpture de calibre international »
Et unique, aussi, on ne dirait pas du tout qu’elle sort d’une shop de travail à la chaîne…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Raynaud#/media/File:09Palauet_Alb%C3%A9niz.JPG
http://www.artvalue.com/auctionresult–raynaud-jean-pierre-1939-franc-autoportrait-2775162.htm
http://www.paperblog.fr/3741881/vente-d-une-stele-en-carreaux-de-faience-de-jean-pierre-raynaud-chez-artcurial/
http://www.findartinfo.com/english/art-pictures/1/92/1/Steel/page/6.html
http://laprecaritedusage.blog.lemonde.fr/files/2014/08/AOUT-2014-004.jpg
http://luchodelpueblo.com/images/van2013r7.jpg
http://www.christies.com/LotFinder/lot_details.aspx?intObjectID=4791439
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23 juin 2015 à 15 h 08
Non mais! Ce gars fait des séries et il veux poursuivre la ville parce qu’elle a détruit son œuvre! Je me demande si la plupart des artistes qui font des séries s’attendent à ce que leurs œuvres soient conservées indéfiniment?
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23 juin 2015 à 16 h 33
Du 22 au 26 mars 1993 Jean Pierre Raynaud a dirigé les travaux de démolition de sa Maison. Cette démolition, acte d’une extrême violence qui porte atteinte d’une façon radicale et définitive à ce lieu où régnaient l’harmonie et la pureté des lignes, représente pour l’artiste l’acte de transformation nécessaire à la renaissance de sa Maison
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23 juin 2015 à 17 h 28
On dirait que monsieur Raynaud a une fixation sur la plaque de marbre blanc…
Je n’avais jamais fait de recherche sur son oeuvre mais disons que celle de la Place de Paris semblait être sa plus volumineuse.
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25 juin 2015 à 16 h 43
merci Antoine G, tu m’as fait bien rire
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23 juin 2015 à 08 h 59
Personnellement, je crois qu’il faut respecter les différentes formes d’arts. Et il faut les utiliser en conformité avec la mission.
Dans ce cas-ci, je trouve qu’un bronze de ce type est parfaitement adapté au message véhiculé. Un hommage à des religieuses, ça doit se faire en respectant leur pensée et leurs valeurs.
Pensez-vous vraiment qu’une oeuvre abstraite leur aurait fait plaisir? Leur aurait fait honneur? Aurait été en lien avec oeuvre? Pas moi.
Je n’aurais pas été favorable à une telle oeuvre si son but était d’honorer Guy Laliberté ou Robert Lepage. Mais là, la simple cohérence entre la forme et le message m’incite à croire que c’était l’oeuvre qu’il fallait.
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23 juin 2015 à 09 h 17
effectivement une oeuvre matante pour plaire à mononcle Regis … ca va attirer tellement de monde à cette place là… ca fera tellement jasé ouf… vite le champagne… comme cela on oubliera que notre petite ville de provinciaux n’aime pas l’art contemporain.
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23 juin 2015 à 10 h 12
« notre petite ville de provinciaux n’aime pas l’art contemporain. »
Ce genre de commentaire élitiste n’apporte rien. Est-ce que tu as cette attitude dans la vraie vie ou seulement sur internet ? Parce que j’aimerais voir la gueule des gens à qui tu dis ce genre de trucs.
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23 juin 2015 à 10 h 20
antoine je crois n’avoir jamais lu un de tes commentaires qui soient positif sur ce blogue.
C’est quoi qui pourrait te rendre heureux ou t’allumer ?
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23 juin 2015 à 10 h 25
Cet oeuvre représente très bien la mission des soeurs de la Charité dans cette ancienne paroisse que l’on appelait (je crois) St Vincent de Paul.
De plus elle s’intègre parfaitement à ce secteur de Honoré Mercier ou se situe la maison Mère-Mallet.
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23 juin 2015 à 10 h 50
Au-delà du fait que l’on puisse trouver l’oeuvre trop classique (je crois que c’est néanmoins un style approprié ici compte tenu de la nature du sujet) et que l’on a trop tendance a aimer les trucs plutôt classiques (comme en ont fait foi les applaudissements à la démolition du cube de la Place de Paris), il faudrait souligner que c’est une oeuvre résultant du mécénat d’une entreprise privée (comme Simons l’a fait en 2008 pour la fontaine de Tourny).
Ces initiatives sont trop rares ici et devraient être être louangées et encouragées, plutôt que de tomber à bras raccourcis sur le résultat…
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23 juin 2015 à 11 h 56
Parfaitement d’accord. Ce genre d’implication du milieu est très rare et doit être encouragé.
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23 juin 2015 à 14 h 00
Cette oeuvre aurait pu être réalisée en 1960. Quasi telle quelle. Elle n’est pas moderne. Elle s’inscrit dans l’air du temps où le retour aux valeurs d’avant la révolution tranquille semble bien se situer dans le discours. Et le retour du religieux dans les gestes et la sphère publique. Observation: en regardant la production de l’auteur sur Google image, on constate qu’il a une prédilection pour la ou les mains tendues, les bras projetés vers l’extérieur. Un trait dominant.
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23 juin 2015 à 19 h 48
À prime abord je trouve ça beau et « à la portée de tous » i.e. que l’oeuvre pourra non seulement être appréciée par le monde des adultes que nous sommes mais, également, par le monde des enfants, celui justement où cette communauté a su faire « Oeuvre utile ».
Ceci dit, un point me chicote.
L’endroit où l’oeuvre a été installée, en plein au milieu d’Honoré-Mercier, avec « full » de voies de circulation tout autour, sans compter la dénivellation importante de cette artère dans l’axe sud-nord, me semble poser problème en ce que les personnes intéressées à apprécier « la chose » de près devront « franchir le rubicon ».
L’ensemble de cette zone ne risque-t-il pas de favoriser malheureusement des accidents entre des « chars » et des humains ?
Je me souhaite d’avoir tort ……sincèrement.
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23 juin 2015 à 20 h 30
Je suis passé par là – en vélo – hier soir et j’ai vu l’oeuvre, les bancs de pierre à l’arrière, le gazon, les arbres de ce nouveau – nouveau je crois – petit parc . je me suis posé la question qui irait vraiment s’asseoir là. finalement je me suis dit que je préférais du vert que du béton. je n’ai pas apprécié l’oeuvre, étant concentré sur les secondes.
à pied et en vélo c’est full sécuritaire avec les bonhommes à piétons. Par contre pas sûr qu’il y a foule piétons à l’heure dans ce coin.
Néanmoins je lève mon chapeau à la famille Dallaire pour son geste. Il en faudrait plus des Dallaire et des Simons dans le secteur de l’art urbain.
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23 juin 2015 à 20 h 51
Vous l’auriez mise où ?
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23 juin 2015 à 22 h 02
Lors de la rédaction de mon commentaire je m’attendais à cette question; c’était prévisible.
Si j’avais alors eu réponse, je l’aurais ajoutée à mon commentaire, pour en faire une suggestion.
Malheureusement ………… !
Ceci dit, celui-ci ne doit pas être interprété comme un reproche de quelque nature que ce soit du mécénat de la famille Dallaire.
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23 juin 2015 à 23 h 56
Si elle est dans le terre plein, endroit en effet peu accessible, il aurait peut-être été plus sage de la mettre juste à côté, dans le petit espace gazonné au haut de la côte d’Abraham, au coin Richelieu/Honoré-Mercier, en face de l’immeuble résidentiel construit il y a deux ans.
C’est un endroit plus facile d’accès qui reste tout près de la maison Mère-Mallet.
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24 juin 2015 à 11 h 19
Je trouve que certains commentaires exprimés ici envers cette sculpture font preuve d’une condescendance de haut niveau. Si ce que vous voyez en Europe vous enchantent tellement…Et ce que vous voyez en notre ville comme étant de quoi de passé et de rétrograde, il me semble qu’il ne reste qu’une seule solution……Le déménagement!!
Ceci est une oeuvre d’art de type commémorative….
Il est donc tout à fait naturel que l’on se retrouve devant une sculpture qui puisse nous sembler etre de type « traditionnel »
Pour ceux qui désireraient voir de la sculpture expériementale il existe des endroits pour les voir.
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26 juin 2015 à 12 h 03
Vous avez parfaitement raison. Les gens devraient se réjouir. Cette oeuvre est formidable et s’intègre merveilleusement bien à la ville de Québec pour souligner le travail non négligeable des soeurs. Félicitations à l’artiste et monsieur Dallaire pour investir dans l’art et embellir la ville. Nous sommes impatients de voir la place sur le quai dalhousie.
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26 juin 2015 à 18 h 06
Une oeuvre pour commémorer les soeurs de la charité, urbanoid, c’est sur que ça ne sera pas un truc abstrait du genre Anish Kapoor, franchement; et heureusement!
De l’art abstrait, il y en a déjà et il y en aura encore de nouveaux exemples dans le ghetto de l’Université Laval….
Il y a de la place pour tous les goûts dans Québec.
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