Cet été, les critiques envers l’industrie des calèches se sont intensifiées. La maltraitance et la surexploitation des chevaux ont été des accusations entendues et une pétition pour les bannir à été mis sur pied. Qu’en est-il?
Un citoyen responsable est prêt à monter aux barricades pour dénoncer les abus et injustices de notre monde. Or, ce même citoyen a aussi le devoir de chercher la vérité avant d’endosser une cause. Ainsi, avant de signer une quelconque pétition, il doit se documenter et s’assurer que la cause est juste. Si on veut connaître la qualité d’un sol, on en extrait un échantillon qu’on analyse avant d’en tirer des conclusions sur ses composantes, sinon, ce ne sont que des spéculations.
Cette vidéo aidera sans doute plusieurs personnes à faire la lumière sur une accusation qui pèse sur l’industrie des calèches à Québec. On les accuse de maltraitance envers les animaux.
2 septembre 2015 à 09 h 31
Évidemment, ce genre de document, plus fouillé et rigoureux est beaucoup moins sensationnaliste qu’une croisade émotive basé sur une impression de maltraitance, donc ça va passer sous le radar.
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2 septembre 2015 à 13 h 04
Il y a 4 ans, un cheval est mort d’épuisement en pleine rue après une journée caniculaire.
Ce cheval là n’était probablement pas bien informé des merveilleuses conditions de travail des chevaux de calèches.
Sérieusement, il n’y a aucune rigueur dans cette vidéo. Ce n’est qu’une suite de témoignages complaisants.
Et qui est ce mystérieux citoyen responsable dont on ne sait rien, qui surgit de nulle part et se fend d’une vidéo de qualité professionnelle aussitôt reprise par les médias -et quebecurbain- comme si cette visibilité était donnée à tout le monde alors qu’il n’apporte aucune information ni nouvelle ni tangible.
Ça sent la grosse manipulation mais ce n’est pas grave; Le sens critique n’est pas la qualité la mieux partagée dans notre petite bourgade.
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2 septembre 2015 à 14 h 47
Il est normal que le vidéo soit de qualité pro car il a été fait par un ancien de Radio-Canada..
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2 septembre 2015 à 15 h 11
Merci pour la précision.
Comme personne ne travaille gratuitement, peut-on savoir par qui il a été payé ?
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2 septembre 2015 à 15 h 23
La CIA, sûrement
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2 septembre 2015 à 15 h 49
Plutôt les Calèches du Vieux-Québec non ?
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2 septembre 2015 à 16 h 02
Vous accuser un ancien journaliste de Radio-Canada d’être payé pour faire un reportage tendancieux. Libre à vous de le croire.
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2 septembre 2015 à 16 h 15
Le journaliste a »oublié’ d’indiquer qu’il était journaliste et a plutôt tenté de passer pour un simple citoyen prétendument responsable.
Un citoyen vraiment responsable n’oublierait pas de déclarer un pareil détail. La presse est le quatrième pouvoir et oui, ce monsieur -qui a visiblement gardé ses entrées dans le milieu- manque singulièrement d’éthique.
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2 septembre 2015 à 16 h 34
C’est un retraité. Il n’est plus journaliste.
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2 septembre 2015 à 16 h 46
Et pourtant il fait encore des reportages.
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2 septembre 2015 à 16 h 52
Que devrait-il faire selon vous ?
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2 septembre 2015 à 16 h 54
OK. Il est payé par l’industrie. Maintenant, trouvez qui paie Gérald, Martin, moi et les autres pour produire Québec urbain.
Hint: Ça commence par CI et ça fini pr A
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2 septembre 2015 à 17 h 09
Soit il est journaliste et il fait des reportages sans se cacher, soit il est a la retraite et il va jouer au golf.
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2 septembre 2015 à 19 h 25
« Soit il est journaliste et il fait des reportages sans se cacher, soit il est a la retraite et il va jouer au golf. »
Paralogisme. Discuter sur ce sujet est aussi hasardeux que de discuter nutrition avec un végétaliste, rapidement les émotions l’emportent sur la rigueur intellectuelle. -misère-
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2 septembre 2015 à 17 h 36
Je trouve le « reportage » de cet ancien de Radio-Canada tout à fait conforme à ce que vous ou moi auriez pu faire de façon rigoureuse. Je ne met aucunement en doute son reportage. C’est vrai que le reportage interroge les gens de l’industrie et qu’il semble complaisant. Toutefois, les reportages anti-calèches ne montraient que l’autre côté.
Je gravite autour du monde des chevaux depuis 50 ans, sans être associé, ni de près ni de loin, aux monde des calèches. J’ai tendance à croire le reportage et je vois les calèches presque tous les jours dans le vieux Québec. Oui il y a eu des mort de chevaux par le passé. Un bel exemple, le cheval du médaillé Olympique Eric Lamaze qui est tombé raide mort en pleine compétition. Étais-ce la faute uniquement de la canicule… Non. Et que dire des marathoniens qui meurent avant de passer la ligne, pourtant ils sont en forme. Et les joueurs de hockey de haut niveau…
La question qu’il faut se poser, les chevaux de calèches sont-ils biens traités présentement? J’oserais croire que oui, mais je n’ai pas fait de recherche alors que l’auteur de ce reportage en a fait et il a toujours été, dans le passé, un journaliste intègre. Je trouve votre jugement un peu rapide.
Merci à Francis de l’avoir mis en lumière. On peut se permettre de poser des questions sans accuser ou juger. Alors y reste à savoir qui l’a payé pour ce reportage s’il a été payé.
Jacques Boissinot
Photojournaliste.
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2 septembre 2015 à 17 h 59
Nous sommes donc d’accord puisque vous écrivez que le reportage semble complaisant ( c’est le moins qu’on puisse dire).
Que d’autres fassent le contraire ne justifie rien.
Enfin, un journaliste qui se fait passer pour un simple citoyen pour servir les intérêts commerciaux d’un commanditaire, ça me laisse un sentiment de tromperie.
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2 septembre 2015 à 17 h 59
Bon il y a 4 ans un cheval est mort en pleine rue!
Prenez votre Journal de Québec de demain, allez à la rubrique nécrologie, plein de monde, des êtres humains, meurent à tous les jours: vieillesse, suicide, maladie, accident, accident de travail etc….
Bref, on va tous mourir et les chevaux aussi, en travaillant ou assis, en courant le marathon ou en regardant la TV, c’est inévitable!
Death and taxes
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2 septembre 2015 à 19 h 22
Effectivement, c’est ce qui nous attends tous. Et que ce soit dans la rue ou dans un abattoir, ça ne change finalement pas grand chose. Les animaux sont traités comme des objets et les chevaux de calèches ne sont pas les plus à plaindre. (Mais on peut quand même questionner.)
Le problème c’est d’abord que la vidéo soit très probablement faite par un professionnel et non par un citoyen ordinaire comme annoncé et que son contenu tienne plus du publi-reportage que d’une vraie enquête.
Ceci dit, il me semble que certains intervenants se montrent excessivement émotifs. Des menaces voilées qui alternent avec des réponses méprisantes, ça ne me plait pas plus que ça. Pour ma part, je vais donc en rester là.
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2 septembre 2015 à 19 h 28
« Ceci dit, il me semble que certains intervenants se montrent excessivement émotifs. Des menaces voilées qui alternent avec des réponses méprisantes, ça ne me plait pas plus que ça. Pour ma part, je vais donc en rester là. »
Puis-je vous suggérer respectueusement de faire un examen de conscience pour ce qui est d’être émotif?
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2 septembre 2015 à 18 h 11
« semble complaisant »
Et s’il n’a tout simplement rien trouvé à redire?
« Enfin, un journaliste qui se fait passer pour un simple citoyen pour servir les intérêts commerciaux d’un commanditaire, ça me laisse un sentiment de tromperie. »
Voilà une accusation direct et dangereuse…
Est-ce que ça se peut tout simplement que la job de journaliste est tellement le fun qu’un retraité s’amuse à faire des reportages sur des sujets qui l’intéresse?
Moi, à ma retraite… Heu… Non, j’aurai pas de retraite. Je vais toujours faire de la photo, même par plaisir… J’ai des vidéos en ligne où j’ai passé 7-8 heures à faire et qui ont 200 view sur Youtube. Mais j’aime ça.
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2 septembre 2015 à 18 h 14
Un des chevaux de mon cousin est mort aujourd’hui. Crise cardiaque. Dans son pâturage, bien tranquille. Shit happen. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=920832801334028&set=a.920832771334031.1073741837.100002219501840&type=3&theater
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2 septembre 2015 à 18 h 23
Correction: après avoir interpellé le journaliste dont nous avions cru reconnaitre la voix pour qu’il vienne ici défendre son projet, il semble que ce ne soit pas lui…
L’origine du reportage est donc inconnue. Je vais le contacter sur Youtube.
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2 septembre 2015 à 18 h 27
Le mystère s’épaissit
J’étais convaincu avoir reconnu cette voix de radio et de télé et cette personne vient de me confirmer ne pas avoir fait ce reportage.
Je reste sur mes positions, ce reportage aurait dû être signé, sans aucun doute, mais ça me semble très factuel et moins émotionnel comme les opposants aux calèches le sont.
Je continue ma recherche sur son identité et si j’apprends, je vous reviens.
Jacques B
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2 septembre 2015 à 20 h 29
Je prends St-Vallier tous les matins pour porter ma fille à la garderie et regarder passer les chevaux qui montent au travail est un de nos plaisir.
Je n’ai aucune compétence en cheval, mais une chose m’enrage: tous ces automobilistes trop pressés qui les frôlent, ou font des manoeuvres de ….. sans penser que ce sont des êtres vivants.
Certes, les bêtes travaillent fort, mais nous avons une tendance délétère comme espèce à vouloir travailler le moins possible et à voir comme la panacée de rester dans notre fauteuil ou notre siège d’auto au détriment de notre santé. D’ailleurs, en voulant bien faire avec nos animaux, nous les transformons aussi souvent en sédentaires pas plus en forme… et bien gras…
Parfois j’ai peur de tous ces cris de maltraitance envers les animaux (je les aime beaucoup), ça nous fait oublier nos vrais enjeux d’humains, à commencer par notre responsabilité envers les écosystèmes que nous bousillons au plus grand malheur de la faune (même si elle n’est pas toujours aussi cute qu’un cheval).
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2 septembre 2015 à 20 h 39
D’ailleurs, question d’être démagogique et de relancer un vieux débat de Québec Urbain, je pense qu’on fait pas mal plus de torts aux animaux en permettant du développement résidentiel en zone forestière en périphérie de Québec (maison de beaucoup d’animaux voyez-vous) qu’en conservant des chevaux de trait en ville (libre à vous de le prendre au pied de la lettre ou avec l’ironie nécessaire).
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3 septembre 2015 à 11 h 55
« Je n’ai aucune compétence en cheval, mais une chose m’enrage: tous ces automobilistes trop pressés qui les frôlent, ou font des manoeuvres de ….. sans penser que ce sont des êtres vivants. »
Probablement les automobilistes qui mettent aussi en danger la vie des cyclistes et coureurs et tout ça avec l’encouragement d’un débile-léger qui sévit sur les ondes de la radio à Québec.
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3 septembre 2015 à 01 h 33
Vous êtes bêtes…ce citoyen n’est ni un ancien de Radio-Canada ni un retraité…mais bel et un bien seulement un citoyen responsable…
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3 septembre 2015 à 01 h 35
Et en plus réalisé avec Imovie…on reconnaît les samplers…
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6 septembre 2015 à 13 h 10
Je suis déjà allé à quelques reprises à l’écurie dans St-Sauveur et les animaux étaient bien traités. On dirait qu’on n’est vraiment plus habitué à côtoyer des animaux en milieu urbain pour sauter aux conclusions si rapidement.
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