Jean-Manuel Téotonio
Québec Hebdo
VANDALISME. Louis Dumoulin, président du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste, voit d’un bon oeil l’initiative des coopératives d’habitation Berthelot et l’Escalier de passer par le sociofinancement pour financer une murale destinée à enjoliver un mur orné de graffitis, estimant qu’il est grand temps de s’attaquer plus sérieusement à cette problématique dans le secteur.
Campagne de sociofinancement: une murale pour contrer les graffitis dans Saint-Jean-Baptiste * Jean-Manuel Téotonio (Québec Hebdo)
3 novembre 2015 à 15 h 14
Désolé, mais ce n’est pas une murale, ou même quelques-unes, qui vont régler le problème (prenez les murales sur Franklin: aussitôt faites, aussitôt taggées).
J’habite près d’une maison couverte de graffitis et son proprio ne lève pas le petit doigt et laisse la situation perdurer ou même se dégrader (un graffiti en entraîne un autre, et un autre, etc). Il faudrait une campagne de sensibilisation beaucoup plus plus «agressive» de la part de la ville et une meilleure surveillance policière.
Quant à la proposition du Conseil de quartier qui a «demandé à l’arrondissement qu’à chaque fois que du travail est effectué sur un trottoir, qu’une tranchée de 10 centimètres soit laissée devant les résidences pour que de la verdure puisse y pousser», elle me laisse perplexe. Déjà que les trottoirs sont trop étroits et encombrés de poteaux, cette bande de 10 cm sera laissée à l’abandon dans 90% des cas et dans les rares cas où les résidents feront quelque chose, ce sera arraché ou vandalisé (notamment à la fermeture des bars) et risque de se transformer davantage en ramasse détritus qu’autre chose…
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4 novembre 2015 à 07 h 51
La seule solution c’est une présence policière accrue (malheureusement la ville de Québec est en sous effectif permanent) et que des produits tel que du Si-COAT 530 ou équivalent soit appliqué sur les structures…
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4 novembre 2015 à 13 h 51
A quand remonte la dernière condamnation d’un graffiteur (réparer totalement les dommages) dans la région de Québec ? Le problème semble insoluble
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5 novembre 2015 à 00 h 19
A Matusalem, les policiers sont débordés, le ministère publique rejette fort probablement les accusations pour ce genre de délit car même pour des vols à l’étalage beaucoup de cas ne sont jamais puni…
Donc je revient sur ce que j’ai dit, la seule solution légale reste les revêtements à base de silicone, qui permet un nettoyage avec un jet a relativement base pression. Heureusement je n’ai pas eu a faire l’essai du nettoyage encore, les vandals s’en prennent aux abribus et aux affiches de signalisation dans mon secteur.
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5 novembre 2015 à 21 h 49
La ville pourrait peut-être aussi faire un meilleur effort pour les graffitis sur ses propres aménagements et tordre un peu le bras d’Hydro-Québec et de Vidéotron dont plusieurs boîtes sont couvertes de graffitis depuis longtemps, des années dans certains cas. Commencer par prêcher par l’exemple, quoi…
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