Survivre à Québec
Samedi après-midi. Je parcoure les boutiques de plein air au centre-ville, à la recherche d’un produit précis. Malheureusement, après avoir épuisé toutes les adresses possibles, je dois me résigner à changer de secteur. Rien de bien grave, le secteur Lebourgneuf est à quelques minutes d’autobus et d’autres commerces vastes et spécialisés en la matière m’attendent.
L’application RTC Mobile m’invite alors à prendre le parcours 64 jusqu’à l’intersection de la rue Bouvier et du boulevard Pierre-Bertrand. De là, je ne serai plus qu’à 800 mètres de ma destination. Petite parenthèse : ceux qui désirent connaître les multiples facettes de Vanier n’ont qu’à prendre ce parcours du Réseau de transport de la Capitale (RTC) qui fait de nombreuses spirales dans le quartier avant de reprendre son chemin vers les Galeries de la Capitale…
* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)
9 novembre 2015 à 09 h 51
Ironiquement c’ets la version améliorée, car il n’y a pas si longtemps c’était pire! Les piétons doivent faire preuve de courage (témérité?) dans ce secteur.
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9 novembre 2015 à 17 h 07
On parle ici d’un secteur de grandes surfaces commerciales comme il y en a sur Duplessis et à Beauport au nord de Clémenceau. Ces secteurs ont été développés uniquement pour l’automobile. Tout autre moyen de transport est à éviter dans ces secteurs. Malheureusement, de par leur nature même, il sera difficile d’adapter ces lieux aux vélos et aux piétons même après y avoir aménagé des trottoirs et bandes cyclables, car les étendues de stationnement environnants seront toujours hostiles aux déplacements.
Mais…
Si la personne qui a écrit cet article aurait pris le Métrobus (801, puis 803), le trajet à pied aurait été plus court et plus facile. Les arrêts du parcours 803 dans ce secteurs se trouvent toujours à proximité de trottoirs, pistes cyclables et traverses piétonnières. Le trottoir du boul. des Gradins se rend pratiquement à sa destination (que j’ai deviné : Sail!). Il ne manque que quelques petits aménagements dans ce secteur. Et s’il avait marché sur la rue des Rocailles au lieu de Bouvier, il aurait eu droit à un trottoir tout le long. On dirait qu’il a fait exprès pour passer par les pires endroits…
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9 novembre 2015 à 18 h 43
J’avoue que mon trajet n’était pas le plus simple pour un piéton. J’ai simplement pris le moyen le plus rapide pour m’y rendre à partir du quartier St-Roch au moment où je devais m’y rendre.
Ceci dit, il y a quand même plusieurs commerces directement sur Bouvier où les employés ne gagnent pas des salaires très élevés. Il y a également plusieurs immeubles en construction dans le secteur. Des trottoirs sont plus que nécessaires.
Sans être un endroit très accueillant, le secteur Duplessis est minimalement doté de piste cyclable et trottoirs pour ceux qui doivent s’y rendre sans voiture…
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9 novembre 2015 à 20 h 46
Primo,
Le trajet avec la correspondance la fin de semaine n’est pas nécessairement le plus rapide lorsque le parcours 64 ou 82 a un départ du Centre-Ville.
Secundo,
Le trottoir sur des Gradins n’est pas disponible jusqu’au Sail. C’est un détail qui a son importance l’hiver. De plus la section en question n’est pas amicale envers les piétons.
Tertio,
Sur des Rocailles à l’origine aucun trottoir n’était prévu sur les plans. Des personnes ce sont battu pour qu’il y en ai au moins un sur le côté nord de la rue. Bref, ce secteur n’est guère mieux qu’il y a 25 ans.
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10 novembre 2015 à 07 h 19
Je rêve: un jour, les gens de Québec cesseront d’être influencés dans tous leurs choix par les radios parlées. Ils éliront alors un maire qui au lieu de penser « toujours plus de chars, toujours plus de routes », aura une préoccupation « déplacement en transport public ». et fera nommer à la tête du RTC un groupe de dirigeants qui non seulement analysent et comprennent les besoins des usagers mais qui eux mêmes expérimentent les circuits et utilisent les autobus pour (tous) leurs déplacements. Alors, il sera possible de consacrer le budget annuel à des améliorations tangibles du service à la clientèle -par exemple savoir de quel bon côté de la rue mettre des abribus tempérés – s’assurer que les arrêts ne se retrouvent pas en plein champ, qu’on se questionnera sur la place appropriée de l’arrêt pour la sécurité de l’usager. Etc. Si ce jour vient, je n’en profiterai pas. Ayant subi les irritants du RTC durant 24 ans, j’ai maintenant une voiture et je ne reviendrai pas au transport public. Ah oui, et j’aime ce mode de déplacement et contrairement à toutes ces années en autobus, j’évite maintenant le grand centre-ville et je magasine en périphérie. Merci, M. Labeaume.
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10 novembre 2015 à 08 h 25
« et fera nommer à la tête du RTC un groupe de dirigeants qui non seulement analysent et comprennent les besoins des usagers mais qui eux mêmes expérimentent les circuits et utilisent les autobus pour (tous) leurs déplacements »
Dommage que le RTC n’a pas pu profiter de vos compétences. ;-)
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10 novembre 2015 à 16 h 11
« Je rêve: un jour, les gens de Québec cesseront d’être influencés dans tous leurs choix par les radios parlées. (…) »
Totalement d’accord avec vous!!
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10 novembre 2015 à 17 h 14
À mon avis, tout le secteur, des deux côtés de l’autoroute, est à repenser pour améliorer son « caractère urbain » et créer des liens conviviaux. D’abord, 8 bretelles pour faire le lien entre l’autoroute et la circulation locale c’est trop. Cela a le double effet de donner une fluidité prioritaire aux automobilistes qui ont à faire dans le secteur tout en ralentissant la circulation de transit sur l’autoroute. Si on veut faire un plan d’ensemble cohérent, il faudrait revoir ça d’abord.
Mais pour l’instant, ajouter des trottoirs serait la moindre des choses.
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11 novembre 2015 à 11 h 45
Vous avez entièrement raison de souligner l’inutile multiplication des bretelles d’autoroute là et un peu partout sur le territoire.
Prenez l’exemple de l’autoroute de la Capitale (Félix-Leclerc) entre Pierre-Bertrand et Seigneuriale sur laquelle, sur une distance d’à peine 8 kilomètres, on retrouve 8 entrées/sorties (Pierre-Bertrand nord et sud, Laurentienne, 1ere avenue, Henri-Bourassa, Bourg-Royal, Saint-David, Seigneuriale). Il serait facile d’en éliminer plusieurs sans impact notable sur le réseau local.
C’est un problème connu des ingénieurs qui savent que cela nuit à la fluidité de la circulation, mais personne n’ose s’y attaquer. On préfère plutôt à rêver à l’ajout de voies sur les autoroutes…
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11 novembre 2015 à 12 h 00
« Prenez l’exemple de l’autoroute de la Capitale (Félix-Leclerc) entre Pierre-Bertrand et Seigneuriale sur laquelle, sur une distance d’à peine 8 kilomètres, on retrouve 8 entrées/sorties (Pierre-Bertrand nord et sud, Laurentienne, 1ere avenue, Henri-Bourassa, Bourg-Royal, Saint-David, Seigneuriale). »
En fait du côté nord il faut ajouter une! Il y a une entrée qui est à la hauteur d’avenue d’Estimauville/Chemin du Petit Village.
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11 novembre 2015 à 15 h 35
il faut en ajouter une
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12 novembre 2015 à 13 h 07
Personne n’ose s’y attaquer? Ça commence lentement à porter ses fruits dans la région.
sur l’autoroute Laurentienne, la bretelle d’accès par Hamel Ouest a été supprimée.
Sur Robert Bourassa Sud, l’accès par Jean-Perrin a été fermé.
Ce n’est pas parfait, au contraire, mais au moins ça s’améliore…
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