Québec, le 22 novembre 2015 – La Ville de Québec et l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL) dévoilent aujourd’hui les grands enjeux liés à la protection de la prise d’eau de la rivière Saint-Charles mis en lumière par les travaux de recherche de l’APEL et de ses partenaires universitaires. (…) Dans les faits, de 2007 à 2012, le lac Saint-Charles est passé d’un état mésotrophe à méso-eutrophe. Sur l’échelle d’une vie humaine, c’est l’équivalent d’un vieillissement de 25 ans en seulement 5 ans. Un signe évident de cette évolution est l’augmentation du couvert de plantes aquatiques de 40 % en 5 ans, avec une progression marquée du myriophylle à épis et de l’élodée du Canada, deux espèces envahissantes.
Également, les impacts de l’épandage annuel d’environ 1 000 tonnes de sels déglaçant sur le nouveau tronçon de la route 175 à Stoneham se font déjà sentir. Depuis la mise en service du tronçon en 2012, la conductivité spécifique au lac Saint-Charles a augmenté de 75 %.
La Communauté métropolitaine de Québec développera un plan de protection des sources d’eau potable