Bruno Riendeau, Ph. D., ingénieur-urbaniste
Carrefour des lecteurs
Le Soleil
Margaret Delisle, présidente, Commission des champs de bataille nationaux, et Régis Labeaume, maire, Ville de Québec
L’Industrielle Alliance, après avoir abattu de magnifiques conifères centenaires, a revendu la maison du Général, sise au 395, avenue Wilfrid-Laurier, à Québec, et le garage au 359 de la même avenue à une compagnie à numéro dont l’actionnaire principal est Stéphane Huot.
Ce dernier avait déjà acquis le 390, avenue Wilfrid-Laurier, maison voisine de la tour Martello, par l’intermédiaire de sa compagnie Condominium Tour Martello Inc. Il avait également acquis le 384, avenue Wilfrid-Laurier, voisin du 390, avec cette même compagnie. Cet espace stratégique de consolidation de terrains voisine la tour Martello, le jardin Jeanne-d’Arc et le parc des Champs-de-Bataille, tous des monuments historiques. Qui plus est, le terrain du garage et de la maison du Général est adossé à cinq magnifiques maisons de style anglais ayant une vue directe sur le parc national. Ces demeures pourraient être démolies pour faire place à une tour à condos, face aux Plaines. Tout projet de condos détruirait l’équilibre des abords du parc des Plaines.
La petite maison voisine de la tour Martello sauvée par Labeaume *Valérie Gaudreau (Le Soleil) 22 janvier 2013. Un extrait:
« Le maire Labeaume suggère plutôt au promoteur de revendre la résidence maintenant, parce qu’il n’y aura aucune modification juste à côté d’une des tours Martello.
« Quittez cette rue-là, quittez ce secteur-là, on ne veut rien changer », a conclu le maire, catégorique.
Le promoteur Stéphane Huot a refusé de commenter le dossier. »
11 janvier 2016 à 11 h 55
*Une « non nouvelle » ?
Vu la déclaration du maire Labeaume ci-haut rapportée le 22 janvier 2013, n’est-ce pas une « non nouvelle » ?
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11 janvier 2016 à 12 h 27
C’est une opinion parue dans la page du Carrefour du lecteur (Le Soleil)
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12 janvier 2016 à 10 h 51
Mais est-ce que le maire a changé d’idée entre 2013 et 2016? Le promoteur a juste a laissé la maison sans entretient et il va avoir le droit de démolir (on l’a vu sur cote de Gignac si je me souviens bien). C’est une processus de temps…..
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13 janvier 2016 à 06 h 55
Si nous poursuivons votre raisonnement il aura le droit de démolir et après de reconstruire ? Normalement, il devrait avoir oui le droit de reconstruire un bâtiment similaire à celui détruit et dans cette zone, ce secteur, possiblement qu’un devoir de conformité à un programme d’intégration architecturale serait imposé. Ce n’est pas parce le bâtiment meurt que le zonage meurt aussi…
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