Source : Vincent Fortier, Le Huff Post, le 5 mars 2016
Nous avons demandé à des designers, des artistes, des chercheurs et des citadins de nous dire comment ils voyaient le banc de parc…
«Un banc, c’est un outil social dans l’espace public. Il encourage le dialogue entre l’usager et le passant, le résidant et le visiteur. Le meilleur banc sort de l’ordinaire, fait rire, ramène en enfance et fait oublier les barrières sociales qu’on s’impose.»
– L’artiste Jeppe Hein, créateur du projet Modified Social Bench (photo), à mi-chemin entre l’art et le mobilier urbain«Un banc public doit être confortable, beau, propre, attirant et être là où on a besoin de lui. Il doit contribuer à l’image positive de la ville et être un ambassadeur pour les touristes. Plusieurs bancs à Montréal répondent à ces critères, comme les nouveaux bancs du quartier chinois, les fauteuils du Quartier des spectacles, les bancs colorés de la rue Fairmount ou ceux de la Place Valois.»
– Carle Bernier-Genest, ex-conseiller municipal et auteur du blogue C’est toi ma Ville«Le banc est plus qu’un objet du mobilier urbain. C’est une occasion de socialiser, de prolonger son chez-soi dans l’espace public, de rencontrer ses voisins, d’apprécier l’architecture et la verdure de la ville.»
– Véronique Fournier, directrice générale du Centre d’écologie urbaine de Montréal«Le banc public permet de voir et d’être vu. Cette façon d’appartenir à la ville est particulièrement appréciée des populations plus marginalisées, qu’on repousse parfois de certains environnements ou établissements.»
– Clare Rishbeth, chercheuse principale du projet The Bench Project et chargée de cours au département d’aménagement de l’Université de Sheffield, au Royaume-Uni«Un bon projet de mobilier urbain offre un moment de pause et de sécurité dans l’effervescence de la ville. L’objet doit fournir intimité et confort. Il doit s’adapter aux besoins d’une personne seule comme d’un groupe d’individus.»
– Charles-Édouard Dorion, finissant au baccalauréat en design de l’environnement de l’UQAM et concepteur, avec Camille Chabat, du placottoir lauréat du Festival Mode et Design, en 2015.
Doit-on être fiers des bancs publics de la Ville de Québec ?
5 mars 2016 à 22 h 23
On peut souhaiter que notre Ville a profité de l’hiver pour mettre à neuf tous les bancs publics décrépis dont on parle dans les deux billets précédents. Il y a tout de même des limites !
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6 mars 2016 à 13 h 13
un banc publique dans un endroit qui est pas habité par les citoyens est trop souvent un banc vandalisé on se doit d’habiter les espaces publique et les commerces de rue sont une bonne façon de créer de l’intérêt
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