François Bourque
Le Soleil
(Québec) CHRONIQUE / La Ville de Québec fait erreur si elle croit pouvoir transformer le secteur industriel du boulevard Charest simplement en y faisant passer une ligne de transport en commun.
L’expérience de villes américaines et européennes montre qu’un tramway (ou un service rapide par bus) n’a pas d’effet magique sur l’économie et le développement des quartiers.
3 septembre 2016 à 12 h 39
»Le grand mythe du «build it and they will come» du film Field of Dreams (Le champs des rêves) ne fonctionne pas. »
On a déjà dépensé 400 millions dans une grosse patinoire pour s’en convaincre. Est-ce que ça ne suffit pas ?
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3 septembre 2016 à 18 h 31
J’ai toujours dis que je suis d’accord de le faire passé en haute ville en autant que le processus de consultation citoyen soit moins contraingnant pour les nouveaux projets. Sinon, trop facile de bloquer la densification. Et c’est ce qui s’apprête à se produire….
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3 septembre 2016 à 22 h 11
Je vais devoir encore me répéter….
En affaire il y a un axiome….
C’est le besoin qui crée le service et non l’inverse.
Dans le présent cas, le passage du SRB sur Charest, les planificateurs de la ville vont à l’encontre de cet axiome. Ils sont fermement convaincue que le changement de tracé ( service) créera le besoin (développement urbain) .
On est entré dans le territoire de la pensée magique!!!!
Nos amis technocrates vont se retrouver dans quelques années, avec un vaste territoire commercialement inhabité, en lequel passera un SRB vide de passager qui ne désireront descendre en un tel secteur de la ville.
Financièrement ces gens n’auront rien perdus…….Mais pour ce qui est de la population de la ville ca c’est une autre histoire, car elle devra en payer le prix par une taxation accrue!!!!!
On pourrait appliquer le même raisonnement pour la place Jean Béliveau et le déménagement du marché du Vieux-Port ( cout de 20-23 millions!)
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4 septembre 2016 à 02 h 56
Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais j’y mettrais quelques nuances.
Pour prendre un exemple connu: la relance du quartier st-roch dans les années 90. On n’aurait jamais bougé à l’époque en disant que le besoin crée le service. Personne ne voulais s’établir dans ce quartier à l’époque. Il a fallu du cran pour pousser l’idée d’une revitalisation. Certains diront qu’encore aujourd’hui le quartier ne se rentabilise pas, trop longtemps alimentée par des subventions. Or, on ne calcul pas le bénéfice de montrer une ville en santé aux touristes et à tout ceux de passage au centre-ville. Souvent, les bénéfices sont à long terme et sont plus diffus et pas forcément spécifiques à certains résidents ou entreprises. Il arrive que nous prenions un risque de faire de gros changements, or le risque n’est pas mauvais en sois. C’est avec le risque que nous innovons, que nous trouvons de nouveaux paradigmes. Des fois ça fonctionne, d’autres fois tant pis, mais je dirais qu’on est plus gagnant à trop essayer que pas du tout.
À mon avis, le nouveau marché public ça va marcher car la clientèle proviens en grande majorité de l’extérieur du centre-ville et ça résous certains problèmes difficile à surmonter au vieux port.
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4 septembre 2016 à 08 h 23
Excellent analyse de la situation
Il faut quand meme ce méfier des planificateur urbain qui pour avoir raison a tout prix vont subventionné un dévelopement comme les industrie de technologie a St Rock et y deplacé des institution publique a grand frais
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4 septembre 2016 à 10 h 08
« Il faut quand meme (sic) ce (sic) méfier des planificateur (sic) urbain (sic) »
Moi, avant de me méfier des planificateurs urbains je me méfie d’abord et avant tout des gérants d’estrade. ;-)
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4 septembre 2016 à 11 h 41
J’étudie en urbanisme et crois-moi, c’est pas les planificateurs urbains le problème ici, c’est les directives qu’ils se font donner par les élus. ;)
Aucun urbanisme sensé est d’accord avec ce tracé, pour les raisons mentionnés dans l’article d’abord, mais aussi parce que faire un tracé d’une telle importance qui longe une falaise, ça coupe de moitié la porté géographique de l’infrastructure.
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4 septembre 2016 à 08 h 12
Cet article du Soleil est biaisé. Si son auteur n’avait pas terminé celui-ci en précisant sa préférence pour le tracé en haute-ville, il aurait au moins eu le mérite d’être disons… plus convainquant.
S’il est vrai que la ville est pour accueillir quelque 60 000 nouveaux résidents d’ici les 25 prochaines années et désire à tout prix réduire au maximum son étalement, alors le maire a raison de miser sur Charest.
Ceci dit, actuellement, il faut bien reconnaître que l’achalandage justifierait que faire passer le tracé plutôt par René-Lévesque.
De part et d’autre, les arguments sont donc valables. Alors, quoi faire ?
On nous annonce près de 40 kilomètres pour 1,1 milliard de dollars, ce qui représente un peu moins de 30 millions de dollars du kilomètre. En conservant le tracé actuel (sur Charest) et en y ajoutant en plus celui sur René-Lévesque, on ajouterait environ 5 kilomètres, soit quelque 150 millions de dollars à la facture actuelle.
Si la Caisse de dépôt et les différents paliers de gouvernement sont prêts à allonger 4 à 5 milliards pour le SLR à Montréal, me semble que 1,3 milliard plutôt que 1,1 milliard pour le SRB de Québec ne devrait pas être perçu par ceux-ci comme exagéré.
Je suis moi aussi biaisé…
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4 septembre 2016 à 11 h 49
« Si son auteur n’avait pas terminé celui-ci en précisant sa préférence pour le tracé en haute-ville, il aurait au moins eu le mérite d’être disons… plus convainquant. »
Pour quelle raison ? Le tracé sur René-Lesvêques est le meilleur et de loin, tous les urbanistes, géographes et spécialistes du transport s’entendent sur ce point. Il y a déjà beaucoup de place au développement en haute-ville, et une communauté déjà présente pour soutenir ce développement.
Un projet de transport en commun de ce calibre doit servir les habitants de la ville, pas les promoteurs immobiliers et autres « amis » du maire.
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4 septembre 2016 à 12 h 23
Pourquoi se priver de faire d’une pierre deux coups en étant à la fois promoteur immobilier et en faisant la promotion d’Équipe L? Ça c’est faire preuve d’efficience! Dites-moi Likeaboss, vous n’être pas contre l’efficience? ;-)
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4 septembre 2016 à 10 h 26
L’objectif premier d’un système de transport est de transporter les gens.
Ici certains veulent faire d’un développement économique le premier objectif du SRB.
Il y a bien d’autres moyens pour développer un secteur.
Mais pour transporter des gens ca prend une demande et cette demande est pour le moment entre Ste-Foy et le centre ville.
Avec le tracé propose le SRB fera un détour et allongera le temps de déplacement entre Ste-Foy et le centre ville. Les utilisateurs se tourneront alors naturellement vers le métro bus qui sera plus rapide et efficace.
Il me semble que certains ont oublié le gros bons sens ….
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4 septembre 2016 à 11 h 19
« Il me semble que certains ont oublié le gros bons sens … »
Certains? Est-ce le RTC ou Équipe L ?
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5 septembre 2016 à 17 h 33
Lorque le tracé du métrobus a été choisi, Charest était une des options analysées, et elle n’a pas été retenu.
Aujourd’hui, on a un maire qui est convaincue que Charest un meilleur choix, mais qui refuse que sa prémisse soit mise à l’épreuve des études.
Pour qu’un tramway/SRB crée de la demande, il doit au moins être pratique, et donc avoir un tracé logique. Le corridor qui a le plus besoin de ce tramway/SRB, c’est justement celui qui est oublié en passant par Charest.
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6 septembre 2016 à 09 h 38
La seule et unique raison pour laquelle le mairissime maire de Québec tient bec et ongles à un tracé sur Charest, c’est qu’il refuse de retirer ne serait-ce qu’un centimètre carré d’asphalte présentement utilisé par les automobilistes au profit d’une infrastructure de transport en commun. Faire passer le SRB / train léger sur René-Lévesque signifierait enlever aux automobilistes beaucoup plus d’espace que sur Charest, car en bas de la falaise, l’emprise est beaucoup moins contrainte, particulièrement entre Nérée-Tremblay et de Verdun.
Le fait que toute une série de générateurs de déplacements se trouvent ignorés par un tracé sur Charest est parfaitement secondaire pour le plus meilleur maire que Québec n’a jamais eu.
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7 septembre 2016 à 12 h 43
Mais quand il y a des demandes pour une meilleur service du RTC, la réponse de RTC est toujours: qu’est-ce que ça coûte? Dans le cas de SRB ça sera tout inversé? Bizarre
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