Dans «La comédie urbaine de Québec», François Hulbert démontre comment les décideurs ont orienté la circulation dans Québec : des axes routiers se terminant en « T », créant systématiquement des zigzags dans les déplacements (ex. : St-Sacrement-Hamel-Pierre-Bertrand, Hochelaga-Robert-Bourassa-Laurier).
Aussi, des boulevards devenus résidentiels qu’on double puisqu’ils sont devenus dangereux – Chauveau est le meilleur exemple. Des boulevards qui se tortillent et qu’on peine à rejoindre à d’autres : Hochelaga-Neilson (on a dû déplacer/démolir des maisons), Père-Lelièvre, Louis XIV, et plus tard Lebourgneuf. Plusieurs grands axes routiers se terminent dans de petites rues : Masson, Michelet, Marie-de-l’Incarnation, Soumande, Neuviale, Holland, etc. Mais tout ça ne date pas d’hier, puisqu’on avait déjà adopté ce concept dans la Haute-ville. Ainsi, il n’y a presque pas de liens directs perpendiculaires à la Grande Allée. Amusez vous avec une carte de Québec pour en trouver d’autres.
27 octobre 2016 à 10 h 55
Le constat fait dans cet article est tout à fait vrai. J’aime bien l’idée du tunnel sous Laurier, qui permettrait de transformer le boulevard Laurier en un vrai boulevard urbain ou on s’y sent en sécurité même en tant que piéton, tout en augmenter la rapidité pour se rendre au centre-ville, que ce soit en bus ou en voiture.
Je ne suis pas certain par contre du tunnel sous Sillery. Premièrement, je trouve que l’idée d’un troisième lien n’est aucunement profitable en terme de coup/bénéfice. Deuxièmement, les ingénieurs du MTQ ont déjà réfléchis à creuser le roc sous la haute-ville afin de faire un tunnel autoroutier (Sous le centre-ville précisément). Ce projet à été abandonné à cause de la difficulté.
La haute-ville de Québec fait partie du groupe géologique des Appalaches. C’est de la roches infiniment plus difficile à creuser que la roche sédimentaire que l’on trouve sous le fleuve Saint-Laurent. Donc même si ce tracé n’est que la moitié de celui proposé à l’est, je ne serais pas surpris de voir le prix grimpé.
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27 octobre 2016 à 16 h 12
Très intéressant cet article!
L’idée d’un tunnel sous Laurier me semble utopique, par contre l’idée de reconnecter certains tronçons me semble plus réalisable.
– Université Laval : relier René-Lévesque à Hochelaga avec une voie réservée aux TEC et taxis. Il faudrait faire sauter une partie du pavillon Comtois, pas une grosse perte. Le modèle du campus replié sur lui-même n’a plus sa raison d’être.
– Autoroute Félix-Leclerc : prolongement sur 2 voies entre St-Augustin et Henri IV.
– Prolonger Pie IX jusqu’à Mendel (futur IKEA) pour désengorger Duplessis et désenclaver la pointe de Sainte-Foy.
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27 octobre 2016 à 17 h 10
Enfin!! Un article lucide sur la problématique de transport de Québec, qui relève d’avantage d’une déresponsabilisation municipale et d’une mauvaise planification global.
Résultat… le réseau de transport Local est incomplet et les déplacements Local sont dépendants du réseau Régional… Probablement une façon pour les municipalités de ne pas assumer le coût de leur développement… Une déresponsabilisation qui les rendent dépendant d’un réseau Régional qui n’a guère été mieux planifier… Donc, tout les élément sont rassemblés pour s’assurer une congestion maximale!
La solution est donc simple : Rendre la trame urbaine plus perméable! Le 4 milliards y serait-il plus efficient??
Mais dommage que pour être lu, ce texte doit avoir un titre et une mention concernant le 3ème lien (routier)…
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