Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Volvo et le SRB

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2016 8 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 23 novembre 2016

(Québec) Le projet de service rapide par bus (SRB) Québec-Lévis attire l’attention des grands fabricants de matériel de transport en commun. Pour le président mondial de la suédoise Volvo Bus, en mission à Québec, il n’y a pas de doute : «C’est un gros contrat.»
Hakan Agnevall, plus haut dirigeant de Volvo Bus Corporation, propriétaire du manufacturier d’autobus québécois NovaBus, n’a pas caché l’intérêt du groupe pour le mégaprojet de transport en commun lors d’une entrevue avec Le Soleil, mercredi.
L’homme d’affaires était de passage dans la capitale pour un séminaire privé d’une demi-journée ayant pour thème l’électromobilité et les transports durables. L’activité était organisée par l’ambassade de Suède, d’où la présence de la ministre de l’Infrastructure, Anna Johansson, en tournée au Canada. 
Des fonctionnaires du ministère des Transports du Québec et des sociétés de transport de Québec et de Montréal étaient conviés pour la présentation de «solutions suédoises». Le ministre québécois des Transports, Laurent Lessard, a pris la parole. Une balade en autobus Volvo 100 % électrique, le 7900, a également eu lieu en fin d’après-midi dans les rues de Québec. 

«Nous pensons, chez Volvo, que le SRB est un concept du futur en Europe comme en Amérique du Nord. C’est une alternative très intéressante au rail à cause de la vitesse à laquelle il peut être implanté et de son attrait financier», a plaidé M. Agnevall en entrevue.

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Québec veut un SRB qui peut évoluer… en tramway

Voir aussi : SRB, Tramway à Québec, Transport en commun.


8 commentaires

  1. J.

    24 novembre 2016 à 10 h 43

    Comment on va convaincre (à Québec) un automobiliste qui a par exemple un contrat de location d’auto, disons 60 mois, et qui s’est habitué aux lenteurs du trafic à certaines heures, d’abandonner des habitudes de déplacement pour adopter le SRB, lui qui a toujours pesté contre les services d’autobus. Si on ne peut répondre à cette question, on n’est pas prêt pour un SRB. Je ne vois pas quels avantages significatifs on pourrait lui enseigner pour que le changement se fasse de façon durable et avec plein consentement.

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    • Marc Guy

      24 novembre 2016 à 11 h 50

      Le spectacle du SRB un seul but la prochaine élection , des contras au firme d’ingénéries, voyages, faire plasir au groupe d’environment et comunautaire,et faire oublié le flop du centre vidéotron .

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      • Jeff M

        24 novembre 2016 à 17 h 46

        Vous me faites rire avec vos histoires de contrats douteux alors qu’il n’y a rien de commencé. Faites donc ce commentaire aussi pour le 3e lien. Au moins ça vous ferait plus de dollars potentiellement sauvé par mots régurgité.

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      • Insider

        25 novembre 2016 à 14 h 26

        @ Jeff M

        Uberx a besoin du 3e lien, il vaut donc mieux ne pas critiquer dans ce dossier. ;-)

        C’est comme ceux qui sont pour la liberté tout en appliquant une censure sélective. Comme ceux qui reprochent aux autres leur manque d’ouverture et sont allergiques à la critique.

        Bref, quand on reproche quelque chose ou on critique un comportement il est préférable de ne pas se contredire à la première occasion.

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    • Roger

      24 novembre 2016 à 12 h 00

      Excellent commentaire.

      Les gens de Québec se déplacent en auto. C’est ancré chez une majorité. C’est une mentalité, the « Quebec way of life »… ;)

      Quand Labeaume se met à parler du SRB comme solution aux problèmes de congestion, je crois que c’est vraiment de la poudre aux yeux. La preuve? La Laurentienne est congestionnée, et le premier réflex de Labeaume est d’y ajouter une autre voie… Hein? De plus, dans toute cette histoire de 3e lien, il n’a jamais été question du problème majeur pour moi, soit du problème de 1 voiture 1 personne; le co-voiturage ici, on ne fait pas ça.

      Alors pourquoi tout d’un coup Québec aurait besoin d’un SRB qui, wink wink, passe juste à côté du Phare annoncé récemment en grande pompe? Ce qui tient pour l’un ne tient pas pour l’autre? Si on veut un SRB, est-ce qu’on a encore le désir de prolonger la Capitale jusqu’à l’aéroport? Pour moi ça ne fait pas de sens.

      Labeaume a des amis. Et les priorités de l’un ne devraient pas être les priorités de l’autre. Mélanger investissements privés avec développement durable, ce n’est pas toujours bon.

      À croire que tout ce beau monde dans le Phare prendront le SRB… utopique.

      (Vous aurez compris que je ne suis pas fan de notre Napoléon… ;)

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    • Michel Haineault

      24 novembre 2016 à 14 h 58

      On a tenu le même discours à Ottawa il y a un trentaine d’années quand on songeait à implanter le Transitway (leur SRB à eux). Et vous savez quoi ? En 2018, on va inaugurer l’O-Train, une première ligne de tramway qui traversera la ville d’est en ouest et reliera des lieux très achalandés comme le centre commercial Rideau, la colline parlementaire, l’université d’Ottawa et les Plaines Lebreton (où sera construit sous peu le nouvel amphithéâtre des Sénateurs). La raison : le réseau actuel de transport en commun ne fournit plus à la demande…
      Quand on perd un temps fou dans les bouchons matin et soir, quand on tourne en rond pour se trouver une place de stationnement, quand cela nous coûte 12 à 15 dollars par jour pour se garer ; eh bien, on finit par comprendre que nos collègues de travail ont eu bien raison de « switcher » pour les transports en commun. Surtout dans une ville comme Ottawa où le service est rapide, confortable et fréquent.

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      • Insider

        25 novembre 2016 à 08 h 24

        « Quand on perd un temps fou dans les bouchons matin et soir, quand on tourne en rond pour se trouver une place de stationnement, quand cela nous coûte 12 à 15 dollars par jour pour se garer ; eh bien, on finit par comprendre que nos collègues de travail ont eu bien raison de « switcher » pour les transports en commun. Surtout dans une ville comme Ottawa où le service est rapide, confortable et fréquent. »

        Malheureusement, c’est moins « sexy » de faire un voyage à Ottawa pour en revenir inspiré. ;-)

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  2. Gaston

    29 novembre 2016 à 11 h 18

    Ils savent quand meme faire des beaux et bons bus, Volvo (au moins en Europe)
    http://www.busandcoachbuyer.com/volvo-bus/
    Malheureusement, le marche nordamerican semble pas mal en arriere pour ce qui concerne les bus « du futur ».

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