Alexandra Perron
Le Soleil
(Québec) Maisons, condos, revente, délais, vieillissement de la population… Pour nous aider à faire un survol de la situation à Québec, Le Soleil a posé quelques questions à Paul Cardinal, directeur de l’analyse de marché de la Fédération des chambres immobilières du Québec, et à Martine Bélanger, directrice générale de la Chambre immobilière de Québec.
Q Quel est votre bilan du marché immobilier de Québec?
R (Paul Cardinal) C’est un marché où il y a beaucoup de stabilité au niveau des ventes et des prix. Le regain observé dans la région de Montréal en 2016 est un peu moins marqué du côté de la région de Québec. On est ici dans un marché qui est légèrement acheteur. En 2012, quand il y a eu un resserrement hypothécaire qui a fait en sorte que la période d’amortissement est passée de 30 à 25 ans, c’est venu donner une douche froide au marché immobilier québécois. Ça s’est traduit par des baisses de ventes en 2013, puis ça s’est amélioré à différents rythmes selon le marché. Dans la région de Québec, il y a eu une amélioration de l’activité, mais rien de spectaculaire : 3 % d’augmentation des ventes en 2014, 2 % en 2015 et jusqu’à maintenant, on est à 1 % en 2016.