Pierre Couture
Journal de Québec
Le prix des maisons a légèrement baissé l’an dernier dans la région de Québec en raison du nombre important de copropriétés disponibles sur le marché. L’indice des prix des maisons Teranet de la Banque Nationale indique que le prix de revente moyen des maisons a reculé de 0,7 % à Québec l’an dernier. «Ce n’est rien de catastrophique, mais on parle tout de même d’une légère baisse de prix. Ce qui reflète le marché immobilier de la région», fait valoir l’économiste de Marchés financiers Banque Nationale, Marc Pinsonneault. (…)
Prix de vente moyen en décembre 2016 dans la région de Québec:
Unifamiliale 264 370 $
Copropriété 235 231 $
Plex (2 à 5 logements) 317 164 $
13 janvier 2017 à 06 h 55
C’est quand même étrange; La situation économique est plutôt bonne et le taux de chômage est le plus bas au pays. Pourtant, Québec est la seule ville ou le marché immobilier est en baisse.
Trop de taxes ? (c’est mon avis)
Trop peu de services ? (pour le prix payé en taxes)
Communauté peu ouverte pour les immigrants ?
Votre avis ?
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 08 h 56
Le plein emploi ne garantie pas de bons emplois payants.
Peut-être que les gens trouvent facilement des emplois, mais que les salaires ne permettent pas d’acheter une maison ou un condo. Ce n’est qu’une supposition…
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 09 h 42
Effectivement, je n’y avais pas pensé.
Nous avons peut-être 2 classes de citoyens à Québec. Ceux qui ont les bons emplois dans la fonction publique et ceux qui les servent quand ils vont au restaurant.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 10 h 13
« Ceux qui ont les bons emplois dans la fonction publique et ceux qui les servent quand ils vont au restaurant »
Vous n’oubliez pas ceux qui demandent une facture (pas toujours dans les règles) pour fin d’impôts? On peut avoir un très bon salaire et ne pas être dans la fonction publique, même à Québec. ;-)
Signaler ce commentaire
14 janvier 2017 à 12 h 13
À Jeanduez
je pense que vous êtes pas mal déconnecté de la réalité
Premièrement, les emplois les mieux payés sont loin d’être dans la fonction publique. Je sais que c’est ce qu’essaie de vous faire croire différentes radios poubelles ici, mais la réalité est tout autre. Je ne dis pas par contre qu’ils sont à plaindre.
Deuxièmement, le bassin d’entreprises technologiques et de services financiers est en forte progression depuis plusieurs années. Ces entreprises représentent maintenant un fort pourcentage des emplois à Québec, et ont des conditions bien au delà de la fonction publique.
Et en passant il y a bien des serveurs qui ont des meilleurs salaires avec leurs pourboires que bien des gens qui ont fait de bonnes études et qui travaillent dans la fonction publique.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 12 h 35
Le marché est en baisse car il y beaucoup de retraités qui veulent vendre leur maison ou leur condo pour s’en aller en loyer. Les jeunes veulent des maisons abordables, sans entretien et au goût du jour. Ça n’existe pas à moins de se faire construire (où sont les terrains?) alors ils sont en mode attente.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 18 h 15
Mais les jeunes attend quoi? Les terrains n’arrive pas en ville. Le maisons ne rajeunir pas. Pour moi c’est une illusion d’acheter une maison clé à main sans faire quelque chose. Il y a toujours des choses à changer. Aussi les besoins change au cours d’une habitation (J’ai construit et abattue des murs dans ma maison).
Personellement je pense que c’est une bonne idée d’acheter à l’endroit qu’on veux, dans une maison qu’on voit les possibilités sans d’avoir peur de faire des changements.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 12 h 59
Et avec les quantités assez importantes de condos qui vont se construire encore (le Phare, le projet sur l’ancien marché de Ste-Foy…), les quantités de condo invendus n’ont pas fini de monté.
Il faudrait baisser de façon importante les mises en chantier de condos pour laisser le temps au marché d’absorber la quantité d’invendus.
Car bien que l’emploi se porte bien, la population de la ville n’a pas une croissance exceptionnelle…
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 13 h 25
Le problème n’est pas le nombre de mises en chantier, mais bien la localisation de certains projets. À voir le nombre d’immeubles à condos construit dans un environnement hostile au bord d’une autoroute, ou dans le fin fond d’une banlieue dortoir… il est assez évident qu’ils ne trouvent pas tous preneur!
Ce que je déplore, c’est que ces manques de jugement attribuent une mauvaise presse à l’ensemble des copropriétés. Or, un immeuble en copropriété, près des services et dans un aménagement urbain adéquat aura toujours sa place en ville.
Signaler ce commentaire
15 janvier 2017 à 11 h 13
Vous avez tout à fait raison.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 14 h 12
Ah ce qu’on a la mémoire courte à Québec!! Et un autre Fail de nos chers médias pro-banlieue!!
Après les avertissements de la SCHL, en 2015, concernant les risques de surévaluation des résidences unifamiliale de la ville de Québec, le phénomène a frappé de plein fouet la ville en 2016. Ce phénomène de rattrapage devrait durer au moins 5 ans selon la SCHL.
Donc, en quoi cette situation Prévisible et Annoncée est-elle causée par le stock de condos qui demeure invendu ? Encore pire, pour donner raison aux JdeQ, il faudrait observer une augmentation des acquisitions de condos, comme quoi les gens opteraient pour un condo moins cher au lieu d’une résidence…. ce qui n’est pas le cas.
http://affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201604/27/01-4975596-immobilier-surevaluation-elevee-a-quebec-et-moderee-a-montreal.php
http://www.journaldequebec.com/2016/10/26/les-prix-de-maisons-sont-surevalues-a-quebec-1
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/795201/societe-canadienne-hypotheque-logement-immobilier-marche-survalue-quebec
Par la suite, ne soyez pas surpris de voir ce phénomène se poursuivre dû au vieillissement de la population qui entraînera un important nombre de mise en vente de résidences unifamiliales dans les premières couronnes. Un phénomène qui sera particulièrement fort à Québec étant donné l’âge médian très élevé.
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 14 h 42
Selon moi, la principale cause de la baisse de demande sur le marché immobilier est le vieillissement de la population. La proportion de premiers acheteurs dans la région est plus faible qu’ailleurs au pays, d’où la baisse de prix malgré le bas taux de chômage.
Signaler ce commentaire
16 janvier 2017 à 20 h 25
Pour moi aussi, une importante cause de cette situation du marché immobilier à Québec c’est la démographie et le vieillissement de la population. J’ai regardé ça et les chiffres sont forts.
Âge médian au Canada : 40,2 ans
– à Toronto : 39,2 ans
– à Vancouver : 40,2 ans
– à Montréal : 38,8 ans
– à Québec : 43 ans – c’est beaucoup plus qu’ailleurs.
Le rythme du vieillissement de la population à Québec est aussi plus important qu’ailleurs. De 2001 à 2015, l’âge médian a augmenté de 0,8 an à Montréal alors qu’à Québec la hausse est de 3,2 ans. C’est peut-être la vitesse de cette hausse qui fait que le marché a de la difficulté à s’adapter.
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/profils/profil03/societe/demographie/demo_gen/age_moyen03_mrc.htm
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/profils/profil06/societe/demographie/demo_gen/age_moyen06.htm
Signaler ce commentaire
13 janvier 2017 à 15 h 09
Mais, on ne voit pas encore de coupes d’emplois importantes chez les constructeurs, de fermetures d’entreprises de construction ou de faillites.
Faut croire que c’est encore payant pour eux, même si c’est plus long à vendre, et que les promoteurs font les choix en conséquence.
Signaler ce commentaire