Source : Annie Morin, Le Soleil, le 20 février 2017
(Québec) Les communications s’organisent autour du service rapide par bus (SRB) Québec-Lévis.
La Ville de Québec est à la recherche d’une firme de communication pour produire du matériel en lien avec le projet. Trois soumissions ont été ouvertes le 16 février après un appel d’offres sur invitation. La plus basse est celle de Graph Synergie, à près de 66 000 $. Cette entreprise a signé plusieurs simulations visuelles pour les grands projets immobiliers et culturels dans la région de Québec, notamment le Centre Vidéotron, le Musée national des beaux-arts et Le Phare.
«Ça fait partie des besoins en communication pour informer la population», indique François Moisan, porte-parole du bureau de projet du SRB. «On veut illustrer certains éléments du projet et on aura besoin de soutien.»
Le maire Régis Labeaume a annoncé en décembre que son administration allait informer les citoyens des tenants et aboutissants du mégaprojet de transport en commun, et surtout des avantages qu’ils pourraient en retirer. Encore cette semaine, il a répété qu’il comptait s’exécuter bientôt, sans donner plus de précisions.
20 février 2017 à 20 h 54
Finalement, je n’aime pas le SRB. C’est financer avec des milliards l’étalement urbain.
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21 février 2017 à 07 h 08
« C’est financer avec des milliards l’étalement urbain »
Pouvez-vous clarifier?
Le SRB favoriserait l’achat de maisons par exemple à Val-Bélair, dans le nord de Charlesbourg ou Beauport?
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23 février 2017 à 15 h 09
Sur le modèle présenté, il favoriserait l’achat de maison à Lévis par contre.
En fait je rêve que le maire de Lévis passe par un référendum, qu’il perdra sans aucun doute. Enfin on aurait un SRB qui aurait une chance de fonctionner. Qu’il se rende à l’aéroport plutôt qu’au complexe Desjardins. Je pense que le maire Labeaume à la même idée d’ailleurs.
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23 février 2017 à 18 h 12
C’est au niveau des ponts qu’on peut réaliser le plus gros transfert modal de l’auto vers le bus.
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23 février 2017 à 20 h 43
Encore faut-il que les gens veulent changer de mode de transport.
Le problème avec la ligne présenté en ce moment est le même que la ligne orange à Montréal. Elle est pleine avant même d’arriver dans le tissu urbain dense, ce qui fait que les gens du plateau par exemple préfère prendre la bus que le métro. Ça, et le fait que sa longueur excessive tire la qualité du service à la baisse.
À quoi bon vouloir changer le mode de transport de gens qui ont choisis une vie « tout à l’auto ». Pourquoi ne pas améliorer la qualité de vie en milieu urbain à la place, et donner envie a plus de gens de s’y installer?
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24 février 2017 à 15 h 47
Votre question me surprend. Je vois mal comment justifier le développement du transport en commun si on ne pense pas gruger de nouvelles clientèles, surtout en investissant un milliards de dollars et plus. Et je comprend mal votre comparaison avec la ligne orange.
À vous lire, j’ai l’impression qu’il y a deux classes de clientèle, la ville-centre et la périphérie, et cette dernière ne vaut pas la peine qu’on s’y attarde. Or c’est se limiter beaucoup, car justement le plus gros de la circulation est entre le centre et la périphérie. Les ponts restent une bonne cible car c’est un goulot d’étranglement, et il le restera longtemps. Si un jour on arrive à un point ou le transport en commun sera plus rapide que l’auto, les gens changeront de comportement. Les ponts offrent ce potentiel. De plus, Lévis a une politique de densification le long de son lévisien (métrobus version Lévis). On peut imaginer que la ligne du SRB se divisera après le pont de Québec, un circuit allant vers St-Nicolas et l’autre vers St-Romulad, avec fréquence deux fois moindre que sur Laurier, mais pour le tissus urbain de la rive sud ce serait déjà une grosse amélioration, et une façon plus intelligente d’utiliser les ponts. Au diable le 3e lien.
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26 février 2017 à 14 h 44
@Jeff M
C’est pas faux, c’est plus une question de priorité je crois. De quelle genre d’intervention on veut prioriser, et pour quelle type de population et de milieu. Évidemment, à ce niveau là, on rentre dans les opinions des gens.
Mon opinion, c’est que le ratio effet versus coût, d’une ligne de SRB dans un environnement si peu dense que la rive-sud de Québec, est trop faible. De plus, désengorger les ponts par un SRB va inévitablement mener à plus de développement sur la rive-sud, donc plus d’étalement urbain, car moins les ponts sont engorgés, plus les gens vont y déménager et prendre leurs voitures. C’est un cercle vicieux impossible à régler en fait.
Tandis que, si au contraire, on se concentrerait sur une ligne ultra efficace dans un milieu déjà un minimum dense (Ste-foy est une banlieue, faut-il le rappeler), on peut vraiment diminuer l’étalement urbain en concentrant le future développement économique de la région dans ce lieu.
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21 février 2017 à 15 h 57
Troll
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22 février 2017 à 08 h 51
Les médias aiment mieux parler que les maires reconnaissent le besoin de parler du SRB et qu’ils ont le projet d’expliquer le SRB, mais aucun média ne s’engage à produire du contenu qui expliquerait le projet aux citoyens, aucun ne se fait le porte-voix d’un projet majeur pour la région.
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22 février 2017 à 19 h 04
Le SRB un projet fantastique des beau contras pour les firmes d’ingénérie des extra pour les entrepreneur en construction des années de traveaux et de congestion routière une occasion pour faire le plein de vote vert écolo et des dettes pour les future générations.
ET oui je suis un ti-peut négatif
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22 février 2017 à 19 h 25
Diriez-vous la même chose pour la construction de routes / autoroutes (à part qu’on remplace le vote vert par le vote des banlieues) ?
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22 février 2017 à 22 h 04
Et vlan!
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22 février 2017 à 22 h 50
La difference pour les routes le succès est assuré
L’effet est bien connu « si vous construisez, ils viendront ». En bref, les nouvelles routes encouragent les gens à conduire plus provoquant ainsi l’étalement urbain qui fixera de nouveaux habitants toujours plus loin du centre des villes et toujours plus dépendants de l’automobile.
la seule solution repensé la ville grouper les pôles d’emplois
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22 février 2017 à 20 h 43
@ Marc Guy
« ET oui je suis un ti-peut négatif »
Quand il s’agit du TEC, vous délirez tout simplement.
Misère!
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