MURAMUR
Même si le prix des maisons est moins cher à Québec qu’à Montréal, la même situation se répète : difficile de trouver quelque chose autour de 300 000$ dans le centre-ville. On doit encore une fois s’éloigner un peu des quartiers centraux pour dénicher une propriété unifamiliale abordable.
Cette maison de 4 chambres avec garage est située en banlieue, à L’Ancienne-Lorette. Celle-ci n’a appartenu qu’à un seul propriétaire et a été assez bien rénovée au cours des années. Le terrain manque toutefois un peu d’aménagement.
6 mars 2017 à 12 h 17
A quoi ressemble le compte de taxe d’une maison de 300 000$ à travers le Canada, on est a quebec parmi les plus cher en taxe municipale et scolaire a valeur égale
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6 mars 2017 à 22 h 52
« on est a quebec parmi les plus cher en taxe municipale et scolaire a valeur égale » (sic)
À quel rang sommes-nous?
Pourquoi considérer seulement les taxes municipales et scolaires et exclure par exemple les tarifs?
Je vous laisse clarifier ces points avant de m’attarder à déboulonner vos demi-vérités trompe-l’œil ( « aka Alternative Facts » ) .
P. S. Mon petit doigt me souffle à l’oreille qu’il pense que de belles études ont été faites pour comparer le fardeau fiscal, les tarifs, etc. des Québécois avec ceux des Ontariens.
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6 mars 2017 à 23 h 06
Pour mettre l’eau à la bouche de certains.
« La synthèse des faits que j’ai présentée a établi que le Québec est aujourd’hui aussi riche et moins inégalitaire que l’Ontario. Par la même occasion, il est apparu que le rendement comparatif du Québec n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat de politiques à long terme bien conçues et persévérantes : la révolution éducative, des relations de travail saines, la progressivité de l’impôt, la stabilité et le renforcement de la politique sociale. Il en ressort également que moins de pauvreté et d’inégalités n’entraînent pas nécessairement moins de prospérité et plus de chômage. Le Québec offre un bel exemple du contraire, et c’est tant mieux. »
-Pierre Fortin, Présentation au Congrès annuel de la Société québécoise de science politique, Ottawa 28 mai 2009
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7 mars 2017 à 20 h 10
Comme je n’ai pas trop d’espoir d’obtenir une réponse, je plonge…
Le Devoir a publié un excellent article le 4 février 2015
Avantage Montréal et le Québec
Le faible coût de la vie et des services publics compense amplement les impôts plus lourds
Voici un extrait particulièrement éloquent:
» Logements, garderies, universités…
Pour cette étude, les professeurs Jean-Denis Garon et Dalibor Stevanovic, du Département de sciences économiques de l’UQAM, se sont basés sur des chiffres produits par Runzheimer International, une firme de consultants habituée de comparer le coût de la vie dans les villes américaines pour aider les entreprises à fixer leur rémunération. Le panier de biens et services a été établi en fonction des habitudes de chaque type de ménage. Il comprend les coûts de logement — comme locataire pour les ménages au revenu égal ou inférieur à 60 000 $, ou comme propriétaire pour les autres — de transport et de consommation courante (alimentation, vêtements, ameublement, loisirs) ainsi que les frais de santé, de scolarité et de garderie. La charge fiscale comprend l’impôt sur le revenu, les taxes à la consommation et les taxes foncières.
On estime ainsi que, pour se loger, il en coûte en moyenne 18 900 $ par année à un couple ayant un enfant et un revenu annuel de 88 000 $ dans la proche banlieue de Montréal, soit 5500 $ de moins que dans des quartiers équivalents à Calgary, 10 000 $ de moins qu’en banlieue de Toronto, mais 4700 $ de plus que dans celle de Philadelphie. Le même couple devra débourser 1540 $ à Montréal pour voir son enfant à la garderie et 2371 $ à l’université, soit beaucoup moins qu’à Calgary (+7800 $ et +3400 $), Toronto (+9000 $ et +3400 $) et Philadelphie (+10 700 $ et +9700 $).
« Nous utilisons ces paniers de biens et services comme outils de comparaison, a expliqué mardi au Devoir Jean-Denis Garon. Dans certains cas, comme les frais de garderie ailleurs qu’au Québec ou l’assurance santé pour les moins nantis aux États-Unis, on sait bien que leurs coûts deviennent proportionnellement tellement prohibitifs que les gens doivent y renoncer. » «
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7 mars 2017 à 20 h 27
La ville de Témiscaming publiait une étude intéressante en 2013
Étude comparative du fardeau fiscal des Québécois et des Ontariens
et de certains biens et services fournis par les gouvernements, leurs sociétés d’état et leurs organismes publics
Voici leur conclusion :
« Conclusion
La méthodologie utilisée a l’avantage d’être simple et construite à l’aide des données collectées par Statistique
Canada et Statistique Québec, la SCHL et le BAC. Nous avons aussi recueilli des informations auprès de
Revenu Québec, ARC, Service Ontario, Hydro Québec et la SAAQ. Notre effort s’est aussi orienté sur la
facilité de compréhension des données exposées et sur l’objectivité des résultats.
En analysant spécifiquement les neuf points de comparaison faisant l’objet de la présente étude, il convient de
statuer que dans la majorité des cas, il est financièrement avantageux de choisir la ville de Témiscaming pour
établir sa résidence. Ce choix est encore plus avantageux si vous êtes en couple et que vous avez ou projetez
avoir des enfants et assurément avantageux si vous y occuper un emploi.
Afin de faciliter une consultation rapide des résultats, nous vous proposons aux pages 12 et 13 du présent
document, un résumé des différents points étudiés en faisant ressortir les différences et les écarts importants à
retenir. Et pour appuyer davantage le résultat obtenu, nous présentons aussi à l’annexe 1 à la page 14, un
tableau d’un ménage type mettant en lumière le revenu familial disponible après que les différentes obligations
fiscales et autres faisant parti de la présente étude sont remplies.
Comme nous venons de le voir, le portrait qui se dégage d’une étude plus approfondie de la fiscalité québécoise
est bien différent de celui associé à certains préjugés tenaces. Un seul bémol nous laisse supposer qu’un
travailleur de Témiscaming puisse préférer s’établir à North-Bay et c’est celui de l’offre commerciale et de
services qui sont plus diversifiés à North-Bay. Il faut cependant se rappeler que le développement économique,
social et industriel d’une ville passe avant tout par la volonté de sa collectivité d’y participer. Plus il y aura de
travailleurs qui s’établiront à Témiscaming, plus le développement de la ville sera favorisé et ce, dans tous les
secteurs. Il y a présentement plusieurs projets de développement commerciaux, industriels et miniers à
Témiscaming et dans les environs, ce qui rend le choix pour cette ville encore plus intéressant. De plus, cette
ville est sécuritaire, ouverte, facile d’accès et offre un potentiel de développement énorme à plusieurs niveaux. »
Et voici la section résumé:
« 1- Charges d’impôts
Célibataire : Le québécois paie plus d’impôt à partir d’un revenu annuel dépassant 30 000 $. Cependant cet écart peut être compensé largement par le secteur immobilier plus abordable et par des tarifications québécoises plus abordables comme par exemple l’assurance automobile.
Couple avec 2 enfants : En considérant la charge d’impôt moins les différents crédits et prestations, la charge fiscale nette des familles québécoises est moins élevés jusqu’à un revenu annuel de plus de 121 000 $. L’écart net est très significatif (tableau 2).
2- Immobilier et coût des déplacements
Locatif : Économie moyenne de 58% en faveur de Témiscaming. Économie annuelle évaluée à 3 732 $
Propriétaire : Valeurs foncières et prix des transactions immobilières 48% plus élevés à North-Bay qu’à Témiscaming. Sur un achat résidentiel de 175 000 $ à Témiscaming nous estimons l’économie à 84 000 $ pour l’achat et à 8 180 $ annuellement pour le remboursement de l’hypothèque et les impôts fonciers.
Déplacements : Un habitant de North-Bay qui travaille à Témiscaming à temps plein, 48 semaines par année devra se déplacer sur plus de 32 640 km (136 km /jour) pendant plus de 480 hres (2 hres/jour). Nous estimons les coûts reliés à ces déplacements à plus de 6 000 $/ an (essence, entretien et usure du véhicule).
3- Automobile
La combinaison des frais d’assurance automobile, des droits d’immatriculation et de permis de conduire se traduit par une nette économie pour un résident du Québec. L’économie pour un couple ayant 2 voitures, est de plus de 1 600 $ (en moyenne) et est généralement plus marquée lorsque des critères tel que l’âge du conducteur et le type de véhicule sont ajoutés.
4- Droits de scolarité
Les frais de scolarité sont 2,75 fois plus élevés en Ontario qu’au Québec. Selon l’analyse de certains domaines d’étude, ils sont près de 10 fois plus élevés. En moyenne, les étudiants québécois
économisent plus de 5 000 $/an par rapport à leurs voisins ontariens.
5- Taxes à la consommation
Ontario : TVH = 13%, Québec TPS + TVQ = 14, 975%. Économie en faveur de l’Ontario de 1,975%
6- Garderie subventionnées
Témiscaming: Disponibilité de 124 places subventionnées (7 $/jour) en CPE et Milieu familial sans égard au revenu familial.
Si garderie non subventionnée, les crédits combinés du fédéral et du provincial ramène les frais de garde à près de 7 $ / jour (frais maximum admissible : 4 000 $/enfant/année).
North-Bay: Prix variable d’une garderie à l’autre. Pour être admissible à la subvention, le service de garde doit être régie par la province. Cette subvention versée directement au service de
garde varie selon le revenu familial et demande un effort en contribution parentale avant subvention de 0 à 30% du revenu. Par exemple, un couple ayant un revenu familial de 60 000 $ devra débourser 8 000 $ en frais de garde avant la gratuité.
7- Assurance médicaments
Les régimes publics d’assurance médicaments de l’Ontario et du Québec sont très différents. Le régime québécois offre généralement une meilleure protection que le régime ontarien. Dans les deux
provinces, les usagers à faible revenu ne paient presque rien ou rien du tout pour le Québec.
Au Québec, si vous ne contribuez pas à un régime privé, vous devez vous inscrire au régime public.
La prime annuelle varie selon le revenu. En 2013, la participation maximum du patient est de 1 584.92 $ (prime + contribution mensuelle aux prescriptions).
En Ontario, l’accessibilité au régime dépend du revenu annuel. Une fois que le patient a payé une franchise de 4% de son revenu, il peut bénéficier du programme. Par exemple, si votre revenu familial
est de 60 000 $, la participation annuelle sera de 2 400 $ + 2 $ / prescription supplémentaire.
8- Électricité
Les résidents québécois bénéficient d’un tarif résidentiel moyen de 81% moins élevé que celui de l’Ontario. Sur une facture annuelle de 2 700 $, le résident ontarien devra débourser 2 187 $ de plus.
9- Sports, loisirs et spectacles
Infrastructures et équipements modernes, complets et variés disponibles dans la ville de Témiscaming.
L’offre de services se compare à ce qu’on retrouve à North-Bay. Les tarifs offerts aux résidents de Témiscaming sont très compétitifs avec ce qu’on retrouve sur le marché. Un autre point très positif pour la ville de Témiscaming est l’accessibilité et la disponibilité autant des équipements et infrastructures que pour les évènements, cours, spectacles etc… » (sic)
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7 mars 2017 à 21 h 37
Désolé voici une version plus facile à lire de la conclusion:
« Conclusion
La méthodologie utilisée a l’avantage d’être simple et construite à l’aide des données collectées par Statistique Canada et Statistique Québec, la SCHL et le BAC. Nous avons aussi recueilli des informations auprès de Revenu Québec, ARC, Service Ontario, Hydro Québec et la SAAQ. Notre effort s’est aussi orienté sur la facilité de compréhension des données exposées et sur l’objectivité des résultats.
En analysant spécifiquement les neuf points de comparaison faisant l’objet de la présente étude, il convient de statuer que dans la majorité des cas, il est financièrement avantageux de choisir la ville de Témiscaming pour établir sa résidence. Ce choix est encore plus avantageux si vous êtes en couple et que vous avez ou projetez
avoir des enfants et assurément avantageux si vous y occuper un emploi.
Afin de faciliter une consultation rapide des résultats, nous vous proposons aux pages 12 et 13 du présent document, un résumé des différents points étudiés en faisant ressortir les différences et les écarts importants à retenir. Et pour appuyer davantage le résultat obtenu, nous présentons aussi à l’annexe 1 à la page 14, un
tableau d’un ménage type mettant en lumière le revenu familial disponible après que les différentes obligations fiscales et autres faisant parti de la présente étude sont remplies.
Comme nous venons de le voir, le portrait qui se dégage d’une étude plus approfondie de la fiscalité québécoise est bien différent de celui associé à certains préjugés tenaces. Un seul bémol nous laisse supposer qu’un travailleur de Témiscaming puisse préférer s’établir à North-Bay et c’est celui de l’offre commerciale et de services qui sont plus diversifiés à North-Bay. Il faut cependant se rappeler que le développement économique, social et industriel d’une ville passe avant tout par la volonté de sa collectivité d’y participer. Plus il y aura de travailleurs qui s’établiront à Témiscaming, plus le développement de la ville sera favorisé et ce, dans tous les secteurs. Il y a présentement plusieurs projets de développement commerciaux, industriels et miniers à Témiscaming et dans les environs, ce qui rend le choix pour cette ville encore plus intéressant. De plus, cette ville est sécuritaire, ouverte, facile d’accès et offre un potentiel de développement énorme à plusieurs niveaux. »
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