Radio-Canada (Québec)
La Ville de Québec confie la gestion de la Base de plein air de Sainte-Foy à des « spécialistes » de la chasse, de la pêche et de la faune qui lui donneront une « valeur ajoutée ». Un contrat de gestion sera signé d’ici juin avec le Groupe Plein air faune, qui réunit quatre fédérations fauniques.
« On va remettre ça entre les mains de gens qui connaissent le bois, les plans d’eau et qui vont ajouter de la valeur et des activités », a expliqué le maire de Québec, Régis Labeaume.
Le communiqué officiel de la Ville de Québec
* Merci à un lecteur fidèle (L.P. Simard)
26 mars 2017 à 17 h 50
Ce qui est rassurant : (1) le gestionnaire est un organisme à but non lucratif ; (2) la ville demeure propriétaire des lieux, des installations et du pavillon à construire ; (3) les mêmes activités de loisir vont toujours être offertes aux familles.
Ceci dit, faudrait accroître la visibilité du site auprès de la population en général (brochure, site internet, signalisation routière, etc.). Faudrait aussi s’organiser pour qu’il n’en coûte pas trop cher pour y aller. Faudrait enfin offrir, dans la mesure du possible, une desserte en transport en commun.
Le site a beau être situé près des grands axes routiers comme la 40 et Duplessis, il demeure selon plusieurs difficile à trouver.
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27 mars 2017 à 16 h 38
Le site convenait très bien pour…du prélèvement de sable.
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27 mars 2017 à 17 h 04
Vous proposez quoi à la place ?
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28 mars 2017 à 07 h 17
Pour la visibilité du lieu, une affiche accueillante installée coin blaise pascal et rue einstein devrait faire rayonner pas mal le site chez les locaux. Cette entrée est située tout près du traffic pour costco, le point de service d’IKEA, réno-dépot, etc. Il y a de la circulation dans le coin et je crois que le terrain appartient à la VQ à cet hauteur.
pour la desserte en transport en commun, ce secteur surtout le lien avec l’aéroport a grandement besoin d’une réflexion puis d’une action du RTC.
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28 mars 2017 à 08 h 33
Une desserte reliant l’aéroport, la base de plein air et le boulevard Laurier serait très utile. Les gens pourraient ensuite correspondre pour aller au centre-ville ou à Lévis.
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28 mars 2017 à 20 h 35
Bonjour M. Haineault, Personnellement j’étais du même avis que M. le maire Régis Labeaume…avant que ce dernier ne change d’idée !
http://www.lappel.com/opinion/tribune-libre/2016/8/21/si-on-nest-pas-capable-regis-lab-4620869.html
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29 mars 2017 à 00 h 14
Enfin ! J’ai dû cliquer au moins une dizaine de fois sur ce blog depuis les deux derniers jours, c’est-à-dire depuis que je vous ai demandé ce que vous aviez à proposer à la place… Je m’attendais bien sûr à ce que vous me reveniez tôt ou tard avec le projet de plage au Bassin Louise…
D’entrée de jeu, je vous dirais que l’un n’empêche pas l’autre. Autrement dit, une superbe plage aménagée au lac Laberge ne diminuerait en rien l’intérêt et la nécessité d’en avoir une autre toute aussi intéressante au centre-ville.
Vous connaissez très bien Ottawa-Gatineau. Pourquoi devrions-nous nous contenter à Québec que d’une seule plage ? Là-bas, il y en a plusieurs de part et d’autre de la rivière des Outaouais où on peut se baigner. Et c’est sans compter les lacs Leamy et Beauchamps. Tous des lieux publics et en pleine ville.
Certains diraient que cela en ferait plutôt deux, puisqu’on en a déjà une à la baie de Beauport. C’est vrai. Or, ce qu’il faut savoir ici, c’est que si l’APQ obtient ce qu’elle veut, c’est-à-dire le prolongement de la ligne de quai pour le vrac, le réaménagement de la plage de la baie qui va nécessairement devoir se faire en parallèle va avoir pour effet négatif de réduire passablement la vue très dégagée que l’on a de là sur les environs. Et ça, le maire de Québec le sait, et le PDG de l’APQ le sait aussi… Qui plus est, et comme vous le savez très bien, l’APQ traîne toujours avec elle le boulet de l’épisode de la poussière rouge… Elle qui rêve en plus d’un quartier portuaire au Bassin Louise…
D’où mon second point : L’heure est maintenant à la négociation… Et ce sont vous, les Gens de baignade, qui avez désormais l’avantage. Pensez-y. Comment l’APQ pourrait-elle encore interdire la baignade au Bassin Louise si, en retour de ce droit, vous lui indiquiez être prêt à supporter son projet de quartier portuaire ? Tout le monde y gagnerait. Les résidents de Québec auraient enfin le droit de s’y baigner, et l’APQ aurait son quartier portuaire avec l’appui de la population. D’ailleurs, celle-ci projette déjà depuis quelques années d’y aménager une plage. Reste plus juste à la convaincre d’y permettre aussi la baignade. Et comme elle a intérêt à avoir le plus large appui du public pour ses divers projets…
Vous, vous avez une majorité de gens de votre bord. Vous avez aussi d’une certaine façon le comité de vigilance comme partenaire. Et je suis convaincu que vous avez toujours le maire derrière vous. Je ne peux pas croire que pour maintenir les privilèges d’une poignée de plaisanciers, l’APQ irait jusqu’à mettre en péril son futur projet de quartier portuaire ; et ce, d’autant plus que celui-ci lui rapporterait beaucoup plus en termes financiers.
Sans l’appui de public, l’APQ est vulnérable. Les mêmes personnes qui ne lui pardonneraient pas d’avoir aménagé un quartier portuaire au Bassin Louise tout en continuant d’y interdire la baignade vont être là, demain, aux côtés de tous ses opposants ; dont ces personnes fort nombreuses elles aussi qui ne veulent rien savoir de sa future ligne de quai…
Bonne journée à vous, monsieur Girard, si vous me lisez…
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29 mars 2017 à 10 h 20
L’administration portuaire se cherche de nouvelles sources de revenu. Comme le marché du Vieux-Port est là pour rester, elle n’aura d’autre choix que de retourner à sa table à dessin.
L’hôtel et l’immeuble à bureau qu’elle prévoyait faire construire pourraient donner sur la Saint-Charles plutôt que sur le Bassin. Le secteur résidentiel pourrait être construit de part et d’autre de L’Espace 400e. Celui-ci pourrait être transformé en musée pour enfants. Ces quelques modifications lui permettraient non seulement de maintenir son offre, mais aussi d’aménager la plage là où les Gens de baignade le souhaiteraient.
Les nombreux espaces de stationnement extérieurs devraient bien sûr disparaître. La passerelle qui était prévue pour enjamber le chemin de fer et relier le terminal de croisière à la Saint-Charles relierait plutôt les immeubles au Bassin.
La plage remporterait, j’en suis convaincu, un immense succès. Et pourquoi s’arrêterait-on là ? Gatineau possède trois plages publiques le long de la rivière des Outaouais et deux lacs où on peut se baigner. Sa population est deux fois moindre que celle de Québec…
Il y a quelques décennies, la baignade était permise directement dans le fleuve au Foulon. Celle à Cap-Rouge pourrait et devrait aussi servir à cette fin. Québec pourrait ainsi se dire qu’elle offre enfin un réseau complet et intéressant à sa population.
Pour revenir à la base de plein air, je reprends ce que j’ai écris il y a quelques jours : Il faut faire connaître ce site à la population en général, ne pas trop augmenter les prix, et y offrir un accès en transport en commun. Le potentiel de l’endroit est énorme, et ce n’est qu’à ces conditions selon moi qu’on pourrait obtenir un achalandage beaucoup plus important que présentement.
Merci au modérateur pour sa patience. J’en avais de toute évidence long à dire sur le sujet… :-)
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29 mars 2017 à 15 h 52
M. Haineault : je vous reviens là-dessus d’ici une couple de jours !
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29 mars 2017 à 20 h 54
« L’hôtel et l’immeuble à bureau qu’elle prévoyait faire construire pourraient donner sur la Saint-Charles plutôt que sur le Bassin. »
Hummmmm… Belle suggestion Monsieur Haineault… mais Monsieur Naud, on y installe les plongeons à quelle étage ? : – )
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30 mars 2017 à 12 h 43
« L’hôtel et l’immeuble à bureau qu’elle prévoyait faire construire pourraient donner sur la Saint-Charles plutôt que sur le Bassin. »
Hummmmm… Belle suggestion Monsieur Haineault… mais Monsieur Naud, on y installe les plongeons à quelle étage ? : – )
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On laisse passer ce genre de commentaire moqueur ?
Peut-être que je me suis trompé sur QU et que j’y ai perdu mon temps…
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31 mars 2017 à 08 h 01
Pour « etienne » : excellent et très profond commentaire, cher ami ! Sagesse aussi que ce prudent anonymat.
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31 mars 2017 à 20 h 18
Bonjour M. Haineault – Ci-après quelques idées suite à vos commentaires très intéressants.
1) La Ville d’Ottawa pourrait effectivement servir de bon exemple à Québec en matière de plages publiques. Contrairement à Ottawa, cependant, l’accès à l’eau dans la région de Québec est devenu une marchandise : il faut payer pour mettre les orteils à l’eau par temps de canicule. D’où les démarches en certains milieux afin qu’aucune plage publique n’apparaisse dans le décor, ce qui complique tout.
2) Le projet du Port (Beauport 2020) va amocher la plage située au bout de la péninsule de Beauport. L’industriel lourd et le récréo-tourisme ne peuvent tous deux se développer à cet endroit, sans parler des trains-blocs chargés de vracs liquides (pétroles raffinés ou non) qui vont circuler dans Limoilou et ailleurs en ville.
3) Selon ses Lettres patentes, le Port n’a pas le droit de se lancer dans l’immobilier. Le mandat légal d’un Port est d’assurer un lieu de rupture de charge pour marchandises ou passagers en transit. L’immobilier en rives – à fortiori au centre-ville – est un concept à repousser vigoureusement selon Régis Labeaume lui-même.
4) La « plage » proposée par le Port est une étendue de sable sans contact avec l’eau du bassin. En été, l’endroit deviendra une rôtissoire pour enfants. Seuls les yachts auront accès au plan d’eau : http://www.gensdebaignade.org/documents/Acces_aux_membres.JPG
4) À mon avis, si l’on veut éviter de très lourdes erreurs dans le réaménagement éventuel du bassin Louise, il faudrait reprendre à Québec le type de débat public qui a rendu possible la mise en place du Vieux-Port de Montréal au milieu des années ’80 : http://www.gensdebaignade.org/documents/Comment_la_consultation_publique_donna_naissance_au_Vieux-Port_de_Montreal.pdf
5) À Québec, instruits de l’expérience de Montréal, les Conseils de quartier ont demandé exactement le même type d’opération : http://www.gensdebaignade.org/documents/Bassin_Louise_Resolutions_Conseils_Quartier.pdf
Bref, sortir l’aménagement du bassin Louise des chapelles fermées corporatives qui agissent bien naturellement dans leurs propres intérêts au détriment de l’intérêt général. Quelques idées là-dessus : http://www.gensdebaignade.org/Le_bassin_Louise_entre_ville_et_port.pdf
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1er avril 2017 à 14 h 44
@ Monsieur Naud,
L’heure n’est plus à la confrontation. Les gens qui ont à cœur de faire progresser le bien commun devraient s’asseoir autour d’une même table et rechercher un terrain d’entente qui pourrait satisfaire tout le monde. Cela devrait inclure des représentants des divers paliers de gouvernement, des mouvements citoyens, et de l’APQ.
Vous allez convenir avec moi que la priorité des priorités devrait être la protection de la santé publique. Avant même de songer à aménager une plage avec droit de baignade au Bassin Louise, faudrait accepter et s’organiser pour que l’Administration portuaire ait les ressources nécessaires pour pouvoir mettre à jour ses installations.
Comme les libéraux à Ottawa ne veulent pas lui offrir une aide directe pour ce faire, il va falloir qu’on accepte collectivement qu’elle puisse développer de nouveaux projets. Personnellement, je serais d’accord avec Beauport 2020 si des intervenants crédibles et non partisans en venaient à démontrer que l’impact sur les écosystèmes des battures serait négligeable. La vue partiellement obstruée qui en résulterait pour la plage ne m’embêterait pas tellement ; ni même les activités portuaires tout près. Et il n’est pas question aux dernières nouvelles d’y faire transiter du pétrole… Je serais aussi d’accord avec son projet de quartier portuaire si celui-ci pouvait être aménagé de façon à ce que la tête du Bassin Louise soit utilisée pour la baignade.
En tout respect monsieur, je ne crois pas qu’il soit sage d’opposer à l’Administration portuaire une charte mal ficelée dans les circonstances. En plus de restreindre passablement ses options, cela contribuerait à envenimer les discussions et à maintenir le statu quo. Je me répète, il lui faut absolument une nouvelle source de revenus pour pouvoir moderniser ses installations. La manutention et l’entreposage du vrac à 100% sous couvert au Vieux-Port doit avoir la priorité. Et si cela doit passer par une privatisation partielle des berges ou un allongement de la ligne de quai, so be it ! Comme je l’ai écrit il y a quelques jours, l’hôtel et l’immeuble à bureaux qu’elle prévoit construire pourraient donner sur la Saint-Charles plutôt que sur le Bassin. Non seulement cela libérerait de l’espace pour la future plage, cela aurait aussi pour avantage de nous bloquer…la vue sur la White Birch.
Toute option qui ferait qu’il y aurait des gagnants et des perdants est à proscrire. Autrement dit, il faut à la fois permettre la baignade au Bassin, comme le souhaite pratiquement tout le monde à Québec, et reconnaître le droit à l’Administration portuaire d’avoir de nouvelles sources de revenu à sa disposition. Le bien commun l’exige. Et aux gens qui disent que les activités du port devraient être déplacées loin de Québec, à cela je réponds que ça nous coûterait une beurrée pour le faire, et qu’en plus la ville y perdrait plusieurs bons emplois.
Un autre truc avant de terminer : J’espère que la vidéo qui va sortir en automne n’ira pas jusqu’à dire ou sous-entendre que les gens de Québec devraient faire un X sur la plage de la baie de Beauport, sous prétexte que l’endroit se prête mal à un développement récréo-touristique… Il n’est pas question de mettre tous nos œufs dans le même panier. Ce qu’il nous faut, c’est un réseau complet de plages avec droit de baignade qui soit facilement accessible et gratuit pour TOUT le monde. Donc, oui au projet de plage au centre-ville ; et oui aussi au projet de la ville sur la base de plein air à Sainte-Foy, à la bonification des installations à la plage de la baie de Beauport comme le prévoit l’APQ, et à tous les autres projets qui feraient en sorte que plus personne à Québec n’auraient à parcourir plusieurs kilomètres pour pouvoir se rafraîchir en été. Il y a des bassins de population importants sur l’ensemble du territoire de la ville ; et il faut traiter tout le monde avec équité. Plusieurs villes de taille comparable à la nôtre se sont offertes un tel réseau. Serions-nous nés, nous à Québec, pour un p’ti pain ?
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3 avril 2017 à 19 h 58
Re-bonjour M. Haineault,
1) Au sujet de l’Administration portuaire, un grand nombre de Mémoires fort documentés ont été soumis à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACÉE). Ils sont disponibles ici : http://www.ceaa-acee.gc.ca/050/documents-fra.cfm?evaluation=80107
2) Au sujet de l’impct économique des activités portuaires dans la grande région de Québec, je suggère cette analyse que nul n’a contestée jusqu’ici : http://www.accessaintlaurentbeauport.org/wp-content/uploads/2015/05/Retomb%C3%A9es-%C3%A9conomiques-du-transbordement-maritime-des-marchandises-dans-la-r%C3%A9gion-de-Qu%C3%A9bec-2015-02-25.pdf
3) Les Lettres patentes du Port (obligations légales) :
http://www.accessaintlaurentbeauport.org/wp-content/uploads/2014/03/Lettres-patentes-APQ-Document-principal.pdf
4) La vidéo en préparation ne s’attachera qu’au bassin Louise. Bien entendu, plusieurs endroits conviendraient à l’aménagement de plages publiques. Il existe une étude là-dessus : http://www.gensdebaignade.org/Plages_fluviales_Quebec_les_meilleurs_sites.pdf
5) Et, bien entendu, nous travaillons de près avec nos collègues de Beauport : http://www.accessaintlaurentbeauport.org/
Au plaisir et bonne lecture !
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4 avril 2017 à 09 h 43
De toute évidence, vous n’êtes pas prêt à dialoguer. Plutôt que de chercher une option qui pourrait satisfaire tout le monde, vous restez campé sur vos positions. On vous dit que l’Administration portuaire a besoin d’une nouvelle source de revenus pour moderniser ses installations vieillissantes ; vous nous sortez votre charte des ports et citez une étude qui démontre qu’il n’y aurait pas beaucoup d’argent à faire avec Beauport 2020. Vous lui suggérez quoi à la place ? De quitter Québec ? Si c’est cela, alors vous irez le dire aux nombreuses familles qui devront être relocalisées. Si ce n’est pas cela, eh bien, vous les avez les 200 millions qu’il lui faudrait pour les moderniser ? La santé publique doit être la priorité des priorités.
Sachez que ça fait des années que je m’informe sur le travail que font plusieurs mouvements citoyens. Ce que je vois entre autres de la Société des gens de baignade et d’Accès Saint-Laurent Beauport, c’est beaucoup d’hostilité. Vous démonisez l’Administration portuaire de Québec et dénigrez les projets du maire. Vous alimentez entre autres cette fausse rumeur voulant qu’on va y faire transiter du pétrole par train… Cette façon de faire typique de l’extrême-gauche ne vous mènera nulle part, si ce n’est sur la « black list » de ces gens que vous nous demandez presque de détester. Cela fait combien d’années que la Société milite pour une plage au centre-ville ? 15 ans…?
Imaginer s’il fallait que la ville ou le port ait un sondage en main qui démontrait qu’une majorité des résidents de Québec veulent les deux pour le Bassin : le droit de s’y baigner et un quartier portuaire. Vous feriez quoi ? Vous opposeriez à cette majorité votre charte des ports et lui diriez que le quartier portuaire n’est pas une bonne idée ? Si la vidéo de cet automne est pour adopter la même stratégie belliqueuse envers la partie adverse, vos chances de réussite vont être pratiquement nulles.
En terminant, il est faux d’affirmer comme le fait un certain biologiste que le quartier portuaire tel que présenté dans la vidéo promotionnelle serait réservé à une clientèle fortunée. Quiconque regarde et écoute attentivement cette vidéo s’aperçoit que la vocation publique du Bassin serait maintenue et bonifiée. On pourrait même s’y balader sur ses trois rives ; et la terrasse de l’hôtel et les divers commerces de proximité seraient accessibles à tous, on peut en être certain. Quant au secteur résidentiel du quartier, il y est clairement indiqué qu’il viserait « une clientèle des plus diversifiée ».
Je mets fin à cette « discussion » à la fois frustrante et stérile…
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4 avril 2017 à 17 h 39
Re-bonjour M. Haineault,
Hé ben ! Je respecte votre choix de terminer nos échanges. Personnellement, je crois que l’expression du plus grand nombre de points de vue sur un sujet donné est le meilleur moyen de parvenir à des décisions qui fassent du sens pour la majorité des gens.
Je termine en vous invitant à partager avec moi un « lunch d’affaires » en ville, à la date qu’il vous plaira, pourquoi pas au restaurant du Marché ou ailleurs dans le coin ? On pourrait y inviter quelques collègues du Port ou du monde maritime, pourquoi pas ? C’est en se parlant qu’on finit souvent par se comprendre. Après tout, le sort futur du bassin Louise n’est pas un enjeu civilisationnel fondamental mais juste un modeste débat urbano-portuaire habituel aux petites villes fluviales telles Québec.
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5 avril 2017 à 07 h 24
Bonjour Monsieur Naud,
Je suis sincèrement désolé si mon clin d’oeil vous a offusqué dans un commentaire précédent. Il ne s’agissait aucunement de moquerie; loin de moi cette idée de dénigrer ou rabaisser les autres par de telles attitudes.
En passant, je suis partisan de la baignade en ville, notamment au Bassin Louise. Quant à mon assurance de voir un tel projet ce concrétiser de mon vivant, je n’en suis pas autant certain. Tout comme de la baignade – sans combinaison spatiale – à la baie de beauport d’ailleurs. Il reste beaucoup à faire pour RE-donner l’accès au fleuve aux sans bateau.
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5 avril 2017 à 09 h 48
Suivi pour « etienne » : pas de problème ! Je ne m’offusque pas facilement, peut-être une question d’âge ! Et puis, il est préférable que les grands virages en urbanisme prennent du temps à se réaliser, sinon gare aux catastrophes ! Enfin, les connaissances relatives à l’univers urbano-portuaire au Canada en général et au Québec en particulier sont très embryonnaires comparées à ce qu’elles sont en Europe. Un gisement d’infos à signaler: http://www.aivp.org/
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