Source : Stéphanie Martin, Le Journal de Québec, le 4 avril 2017
NEW YORK | Le plus gros projet immobilier aux États-Unis devrait inspirer Québec, qui peut en tirer des leçons pour «oser» dans le complexe qui verra le jour au bassin Louise, croit le maire de Québec. Le maire de Québec a visité lundi le plus important développement immobilier en cours au pays de l’Oncle Sam: Hudson Yards, un complexe de six tours résidentielles et commerciales, situé sur les rives de la rivière Hudson, à New York.
L’ensemble coûtera au bas mot 20 milliards $. Les appartements les plus abordables s’y vendront 3 à 4 millions $ et une œuvre d’art monumentale de Thomas Heatherwick, composée d’un gigantesque enchevêtrement d’escaliers, trônera en son centre. La plus haute des six tours aura 90 étages.Fait intéressant, une entreprise de Québec, Groupe SML Acier inoxydable, a conçu les cuisines pour un étage entier d’un des édifices. «On est très fiers de pouvoir mettre ça dans notre portfolio», s’est réjouie Marilys Sauriol, de SML.
4 avril 2017 à 11 h 54
[L’opposition et les groupes de citoyens] font fausse route, martèle le maire, et sont à contre-courant des principes de développement durable.
Je lol! Venant du maire… :)
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5 avril 2017 à 06 h 25
Si le maire installait son marché temporaire de l’autre côté de la rue, comme par exemple à côté de l’édifice Telus ou à l’arrière de la SAAQ, tout l’espace occupé actuellement par le Marché du Vieux-Port et ses stationnements pourrait être ensablé et le plan d’eau devant pourrait servir à la baignade. Les plaisanciers logeraient devant les silos à grains. L’Administration portuaire pourrait alors y faire construire son hôtel, son terminal de croisière, son édifice à bureaux et ses habitations exactement là où elle le souhaite.
Une autre idée comme ça qui me vient et qui pourrait contribuer à accroître l’acceptabilité sociale du projet serait de transformer le quartier portuaire en écoquartier. Suffirait que les immeubles soient tous certifiés LEED et que le secteur résidentiel offre une vrai mixité en y offrant les trois types d’habitation que l’on retrouve à la Pointe-aux-Lièvres, soit du logement social, des maisons de ville et des condos. L’édifice à bureaux pourrait comprendre un lieu public au rez-de-chaussée, comme un centre d’interprétation du vieux-port. Resterait plus juste à transformer l’Espace 400e en un musée pour enfants.
Les gens de bonne volonté doivent bien être capables de s’entendre sur un projet qui pourrait non seulement satisfaire tout le monde (ou presque…), mais aussi démontrer toute l’originalité dont est capable Québec. Bienvenu à l’écoquartier du Bassin Louise ;-)
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5 avril 2017 à 08 h 58
Michel Haineault. Sur ce blogue vous êtes vraiment intéressant à lire et apportez aussi de très bonnes idées pour développer er densifier la ville et je vous en félicite.
Ce sont des citoyens comme vous que la ville a besoin pour progresser et non se replier frileusement sur elle même…
Votre vision du bassin Louise est superbe . Mais je ne crois pas trop aux ecos quartiers. Parce que ça coute trop cher et compliqué donc les promoteurs prennent du temps à s’y intéresser et les acheteurs à cause du prix vont plutôt vouloir investir dans d’autres projets moins coûteux.
Mais ce serait tellement formidable de développer le Bassin de façon moderne et en hauteur (moyenne) avec de belles tours filiformes .
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5 avril 2017 à 19 h 34
Les promoteurs prennent plus de temps à s’intéresser aux écoquartiers ? À voir comment les choses tournent au ralenti à D’Estimauville, il n’est pas difficile d’y croire. N’empêche que comme stratégie marketing pour obtenir une forte adhésion de la population, monsieur Girard pourrait difficilement trouver mieux. Cela enverrait en plus un signal fort comme quoi toutes les classes de la société pourraient y habiter, pas uniquement les très riches.
Merci en passant pour vos compliments. Comme d’autres, je rêve ma ville sur ce blog. Et tant qu’à rêver, aussi bien rêver de beaux rêves ;-)
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