Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


De jeunes «exilés» plaident pour le SRB

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mai 2017 4 commentaires

Valérie Gauvreau
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

(Québec) Dans la vingtaine et le début de la trentaine, en faveur du transport en commun, ils poursuivent leur combat pour sauver le Service rapide par bus (SRB). Un projet essentiel pour retenir les jeunes à Québec, ont-ils clamé au conseil municipal lundi soir. Leur sortie a été bien reçue par le maire de Québec, Régis Labeaume.

Déjà, la troupe a créé une page Facebook «Les jeunes de Québec pour le SRB». Et publié une lettre dans la section opinion du Soleil; lettre qui reçoit maintenant l’adhésion d’environ 600 citoyens, surtout des moins de 35 ans mais, aussi, des plus vieux qui supportent l’initiative.

Voici qu’ils ajoutent un volet à leur démarche : une centaine de jeunes qui ont quitté la capitale pour d’autres cieux ont signé une nouvelle missive adressée au maire Régis Labeaume ; ils certifient que l’absence d’un réseau transport en commun digne des grandes capitales a pesé dans la balance lorsqu’ils ont fait le choix de l’exil.

«Si Québec veut être capable de retenir ses jeunes […] il faut qu’elle se dote d’infrastructures de transport en commun efficaces», expose le meneur de l’initiative, Alex Tremblay Lamarche, au nom de la centaine de signataires de la «Lettre des exilés». La génération montante voyage beaucoup, utilise le TGV, le tramway et le métro lors de ses périples, plaide-t-il. «On veut que Québec soit sur un pied d’égalité avec ces villes qu’on a visitées.»

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Voir aussi : SRB, Transport en commun.


4 commentaires

  1. Attila

    2 mai 2017 à 07 h 50

    Excellente initiative.
    Je signe!

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  2. Marc Guy

    2 mai 2017 à 08 h 21

    On oublie les jeunes familles que le Maire veux favorisé a Quebec qui eux ce déplace vers la banlieue avec les enfants et la famille qui grandi. Les deux autos obligatoire avec la façon actuel de vivre il utilise tres peut un transport en commun cher et inéfficace en banlieue. voir l’article
    http://blogue.monlimoilou.com/2014/quitter-le-centre-ville-pour-la-banlieue/
    De tous les sondés qui quittaient la ville de Québec, 80 % n’ont pas tenu compte des frais inhérents à l’éloignement et 80 % ne seraient pas prêts à revenir. Nous préférons donc être coincés dans le trafic plutôt que d’être coincés chez nous.

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  3. christian

    2 mai 2017 à 10 h 07

    « Si Québec veut être capable de retenir ses jeunes […] il faut qu’elle se dote d’infrastructures de transport en commun efficaces »

    C’est ça qui me chicotte depuis le début dans ce dossier, c’est que le message est: « Présentement, notre système de transport en commun est plus qu’ordinaire, mais avec un SRB, attention, on va avoir tout un service!! »

    Je sais que je me répète avec cet exemple, mais ça me rappelle l’époque où les Expos voulaient un nouveau stade extérieur au centre-ville, avec comme pitch de vente: « On ne peut pas continuer comme ça dans le stade Olympique, il est désuet, mais avec un nouveau stade, l’expérience va être extraordinaire! ». C’était ça l’erreur dans le temps, et ça l’est encore aujourd’hui, on dénigre le service actuel pour nous convaincre que ça va être tellement différent avec un SRB. Pendant ce temps, on oublie de vivre dans le présent, et on ne fait rien pour améliorer le service ACTUEL.

    -L’argument principal en faveur du SRB est qu’il sera tellement plus confortable, pourquoi on améliorerait pas le confort des autobus existants? Quel est le plan pour les 5 prochaines années qui va améliorer le bilan de fréquentation du RTC?
    -Tous nos « hauts-dirigeants » (municipaux, provinciaux) nous enfoncent dans le crane que le transport en commun est tellement plus efficace, qu’il est l’avenir, mais combien d’entres eux donnent l’exemple et l’utilisent?

    Je suis POUR un service de transports en commun bonifié dans la région de Québec, mais je suis CONTRE un SRB quand celui-ci est présenté comme une recette miracle qui va régler tous les problèmes, et que tout le monde va se garrocher soudainement pour l’utiliser. Démontrez-moi que 1,5 milliards plus tard (au minimum), le SRB va être beaucoup mieux qu’une flotte d’autobus articulés qui aurait un confort amélioré sur le même parcours proposé, et je vais embarquer dans le bandwagon (ou plutôt dans le SRB)…

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    • Marc Guy

      2 mai 2017 à 11 h 40

      Le probleme du transport en commun en banlieue est toujours le meme le premier et le dernier Km un service de taxi bus a demande ou Uber peut amilliorer le service et facilité l’acces au metro bus qui a une fréquence suffisante pour un transport efficace.

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