Voici comment défigurer un immeuble distinctif pour l’entourer d’un gros bloc de « beton » et de verre. On ne voit presque plus la maison, tellement le « bloc » prend toute la place. Et je ne parle pas des 7 ou 8 arbres majestueux qu’on a abattus en une journée pour faire place aux condos.
Le promoteur de ce désastre haut-de-gamme est également propriétaire du 390 Wilfrid-Laurier, la superbe petite maison blanche en face du « dégât ».. Espérons qu’il n’osera pas réaliser le même gâchis.
Depuis un certain moment, AU Québec, il y a un mélange inquiétant des genres! La bâtisse en soi est belle, mais ressemble davantage à un bâtiment institutionnel que résidentiel – mon avis, à MOI, ça ressemble beaucoup plus à un CHSLD qu’à un édifice à condos, mais tous les goûts sont dans la nature. Quelle est cette obsession pour les lignes droites et les cubes? D’accord pour l’architecture moderne, mais grâce faites-en un coup d’oeil/visuel agréable et punché! Pas un bunker! On s’entend que le coût du béton n’est pas faramineux… ce qui a guidé le promoteur n’est pas le « cachet », l’architecture ou le milieu, mais bien la marge de profit!
Les aléas des modes en architecture font qu’on associe souvent davantage les bâtiments à l’époque de leur conception qu’à une parfaite intégration dans leur milieu. On n’a qu’à regarder la rallonge annexée au Manège militaire reconstruit, plutôt contemporaine, plutôt que d’avoir fait le choix d’imiter l’architecture existante. Exactement le contraire de ce qu’on a fait au Château Frontenac en l’agrandissant en 1993, en fondant le style de la nouvelle aile à l’architecture existante.
Ces courants font qu’à certaines époques, l’intégration de nouvelles construction se faisait plus en harmonie avec le bâti existant (un bel exemple ici, construction d’il y a une vingtaine d’années à gauche derrière un bâtiment plus ancien à droite : https://goo.gl/maps/yYJH3RY1AxB2)
Je me souviens, il y a 15 ans, la mode était au plus classique, aux tourelles, aux teintes de brun, aux finis de brique et de stuc. Aujourd’hui, les formes simples, linéaires et le gris semblent revenir en force dans beaucoup de projets. Ça ne cadre pas toujours bien dans une trame ancienne. Dans ce cas-ci, on a au moins utilisé le même gris que celui de la maison ancienne.
13 juin 2017 à 14 h 57
Par la distance se manifeste le respect de la force. Il n’y a plus de Commandant…
Signaler ce commentaire
13 juin 2017 à 18 h 02
Magnifique
Signaler ce commentaire
13 juin 2017 à 20 h 33
Voici comment défigurer un immeuble distinctif pour l’entourer d’un gros bloc de « beton » et de verre. On ne voit presque plus la maison, tellement le « bloc » prend toute la place. Et je ne parle pas des 7 ou 8 arbres majestueux qu’on a abattus en une journée pour faire place aux condos.
Le promoteur de ce désastre haut-de-gamme est également propriétaire du 390 Wilfrid-Laurier, la superbe petite maison blanche en face du « dégât ».. Espérons qu’il n’osera pas réaliser le même gâchis.
Signaler ce commentaire
13 juin 2017 à 21 h 33
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201301/24/01-4614869-developpement-immobilier-une-deuxieme-maison-souleve-linquietude.php
Signaler ce commentaire
14 juin 2017 à 13 h 31
Depuis un certain moment, AU Québec, il y a un mélange inquiétant des genres! La bâtisse en soi est belle, mais ressemble davantage à un bâtiment institutionnel que résidentiel – mon avis, à MOI, ça ressemble beaucoup plus à un CHSLD qu’à un édifice à condos, mais tous les goûts sont dans la nature. Quelle est cette obsession pour les lignes droites et les cubes? D’accord pour l’architecture moderne, mais grâce faites-en un coup d’oeil/visuel agréable et punché! Pas un bunker! On s’entend que le coût du béton n’est pas faramineux… ce qui a guidé le promoteur n’est pas le « cachet », l’architecture ou le milieu, mais bien la marge de profit!
Signaler ce commentaire
15 juin 2017 à 11 h 54
Les aléas des modes en architecture font qu’on associe souvent davantage les bâtiments à l’époque de leur conception qu’à une parfaite intégration dans leur milieu. On n’a qu’à regarder la rallonge annexée au Manège militaire reconstruit, plutôt contemporaine, plutôt que d’avoir fait le choix d’imiter l’architecture existante. Exactement le contraire de ce qu’on a fait au Château Frontenac en l’agrandissant en 1993, en fondant le style de la nouvelle aile à l’architecture existante.
Ces courants font qu’à certaines époques, l’intégration de nouvelles construction se faisait plus en harmonie avec le bâti existant (un bel exemple ici, construction d’il y a une vingtaine d’années à gauche derrière un bâtiment plus ancien à droite : https://goo.gl/maps/yYJH3RY1AxB2)
Je me souviens, il y a 15 ans, la mode était au plus classique, aux tourelles, aux teintes de brun, aux finis de brique et de stuc. Aujourd’hui, les formes simples, linéaires et le gris semblent revenir en force dans beaucoup de projets. Ça ne cadre pas toujours bien dans une trame ancienne. Dans ce cas-ci, on a au moins utilisé le même gris que celui de la maison ancienne.
Signaler ce commentaire