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Dans son récent ouvrage, le chargé de cours Jérôme Lapierre met en lumière l’aménagement urbain et l’architecture d’avant-garde de trois villes scandinaves
Une ville agréable et stimulante, une ville à échelle humaine doit offrir une grande qualité de vie à ses citoyens. Plusieurs stratégies architecturales et d’aménagement urbain permettent d’aboutir à un tel résultat. Un tel endroit se caractérise notamment par des bâtiments limités à quelques étages de hauteur, par des lieux de travail et des commerces situés à proximité des résidences et par la présence de parcs. Mentionnons également des espaces publics toujours animés et des pistes cyclables pour le transport durable. La qualité de la vie urbaine, c’est aussi se sentir en sécurité et vivre dans un environnement propre.
Ces observations constituent le cœur de l’ouvrage Les interactions entre les gens, l’architecture et l’espace public. Cette plaquette de 70 pages abondamment illustrées a été lancée il y a quelques semaines par l’École d’architecture. Son auteur, Jérôme Lapierre, est architecte et chargé de cours. En 2013, il a reçu le prix de Rome en architecture – début de carrière, du Conseil des arts du Canada. Cette distinction lui a permis d’effectuer un stage d’un an à Copenhague, capitale du Danemark, chez Gehl Architects, un bureau de consultation réputé pour ses méthodes et ses solutions dans la conception de villes à échelle humaine.
Dans son livre, Jérôme Lapierre met l’accent sur l’aménagement urbain et l’architecture d’avant-garde que l’on retrouve à Copenhague, mais aussi à Stockholm et à Malmö, en Suède. Au fil des pages, l’auteur présente plusieurs exemples des meilleures pratiques en la matière. Selon lui, Copenhague est parmi les villes qui ont le mieux conçu l’espace public. Le développement à échelle humaine y est privilégié depuis 1960. La ville est maintenant une référence mondiale en ce qui concerne l’innovation en architecture. Elle se distingue, en outre, par sa taille, le réaménagement et le nettoyage du port, un transport efficace ainsi que l’utilisation des vélos.
30 décembre 2017 à 22 h 24
J’ai toujours détesté le qualificatif « ville à échelle humaine ». Quelle connerie!
Pour avoir séjourné justement à Copenhagen et Stockholm, je me souviens du quartier de Norrebro qui a 20000 habitants par km2. Des cages à poules sur 7 étages avec des sous-sol bien exploités, des commerces de proximité au rez-de-chaussée sur les rues commerciales, des rues très étroites, des arbres très rares, des fenêtres minuscules. Très humain.
Pourtant, l’ambiance était géniale. Les terrasses sont bondés, il y a des gens partout, les pistes cyclables sont très bien, les voitures absentes.
Il n’y a pas de secret. Vive les villes qui autorisent 7 étages et plus.
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31 décembre 2017 à 00 h 31
« J’ai toujours détesté le qualificatif « ville à échelle humaine ». Quelle connerie! »
Avez-vous seulement lu sur le sujet? Ce que vous énoncez concernant Copenhague est à échelle humaine. Ce qui doit être à échelle humaine c’est l’espace public. L’espace public est surtout défini par ce que l’œil humain verra facilement. Les commerces seront au rez-de-chaussée, les terrasses ne seront pas en hauteur. Les rues ne seront pas très larges et l’aménagement sera convivial pour les piétons. Il y aura des lieux favorisant la lecture, le flânage, les conversations avec des amis et les pauses pour refaire le plein d’énergie. Ça n’exclut pas les édifices en hauteur.
En résumé, là où les sens des humains fonctionnent bien on doit adapter l’aménagement pour en tenir compte.
Les places publiques, les rues, les terrasses auront des dimensions moins grandes.
Entre une terrasse de restaurant sur Cartier ou sur Laurier, que choisiriez-vous?
Entre le boulevard Laurier ou Cartier quel choix feriez-vous pour une marche tard en fin de soirée par une belle journée d’été?
Pour laquelle des deux options aurez-vous la chance de saluer un ami qui circule sur le trottoir pendant que vous appréciez un repas sur une terrasse?
Bref, dans lequel des 2 styles de développement urbain l’interaction humaine se fera mieux?
C’est ça une ville à échelle humaine. Une ville qui donne une meilleure qualité de vie.
Ça n’exclut pas les édifices en hauteur. Toutefois, la localisation de ces édifices et l’aménagement minimiseront les effets néfastes qui viennent avec ce genre de bâtiments.
C’est un peu comme pour les salles de spectacles, les stades, les arénas. La conception est bien mieux faite que dans les années 70 ou 80. Maintenant, on tient compte des contraintes que l’humain a. Il y a un bien meilleur ratio de bons billets pour un spectacle ou un événement sportif qui a lieu dans un édifice, un stade qui a été conçu dans les 10 dernières années.
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