Les avis sont habituellement partagés. Certains prétendent que Lebourgneuf le serait. D’autres insistent sur le Vieux-Québec. La Ville veut faire du Plateau Ste-Foy le centre des affaires. La SDC Centre-Ville a son idée. D’autres insistent sur l’arrondissement La Cité-Limoilou.
Alors ? Quel est votre avis ?
Merci
29 mars 2018 à 07 h 18
Pour moi, un centre-ville c’est un endroit d’intense activité commerciale et administrative avec une forte densité de population. C’est aussi un endroit qui favorise les déplacements à pied. De plus, j’irais même jusqu’à dire qu’un centre-ville doit posséder des éléments architecturaux qui démontrent l’histoire et le vécu de la ville. C’est du moins le cas de toutes les villes nord-américaines que je connaisse. Par conséquent, un seul endroit répond à ces critères : Vieux-Québec/Colline parlementaire/St-Jean-Basptiste/St-Roch (de la rue des Érables/Salaberry, jusqu’au fleuve et à la rivière St-Charles).
Autant le plateau Ste-Foy et Lebourgneuf sont des pôles importants, mais ils répondent pas à plusieurs critères, que ce soit la densité de population ou la facilité des déplacements à pied.
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 07 h 39
Contrairement à Montréal où le centre ville est très clair, je pense que Québec en possède plusieurs. c’est une ville à plusieurs pôles. Probablement le résultat du fait d’avoir eu plusieurs villes avant les fusions.
Il n’y a donc pas une réponse claire à cette question. Mais clairement on peut distinguer 4 pôles centres dans la Région (Ste-Foy, Colline parlementaire/vieux Québec, St-Rock, Lebourgneuf).
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 08 h 37
La façon de suivre le déplacement du centre ville de Québec est de suivre l’architecture . Les banques on laisser derrière elle des édifice façillement reconnaissable a l’époque ou Québec étais un port de commerce le centre économique étais rue st Pierre . Il ces ensuite déplacé rue st Jean belle exemple la banque de Montréal devant l’actuel McDo haute ville pour ensuite st Roch coin du Pont banque national anciene banque Provincial et devant banque de Montréal pour se poursuivre dans Limoilou banque Provincial coin 1e avenue Colombière . Maitenant les sucursales ce dévelope dans la périférie Bauport, Charlesbourg,Lebourneuf,et sur le boulvard Laurier les banque sont un service au entreprise et ce dévelope ou est l’activité économique.
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 09 h 04
Selon le dictionnaire Larousse, centre-ville = Quartier central d’une ville, le plus animé ou le plus ancien. « Animé » peut être vu de plusieurs façons, mais selon moi, lebourgneuf ne correspond certainement pas à cette définition (j’ai failli m’étouffer avec mon café en lisant ça ce matin!). Je suis 100% d’accord avec le commentaire de Jean-François Gosselin.
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 09 h 11
Il y a une étude qui a été faite il y a quelques années par le Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (je crois que c’était par Mme Andrée Fortin lors d’une des 45 activités de ce projet – http://journals.openedition.org/geocarrefour/8460#tocto2n1) où un échantillon de résidents étaient appelés à indiquer où se situait, selon eux, le centre-ville de Québec. Évidemment, une forte proportion le situait aux axes des échangeurs autoroutiers du nord de la ville (Lebourgneuf) puisque pour eux, automobilistes pour la plupart, il s’agissait d’un pôle d’échange ou de consommation.
On y faisait état de l’appréciation de ce qu’est un centre-ville, dont les indicateurs vont fluctuer en fonction de votre expérience de la ville, de votre enracinement (lieux de résidence de l’enfance à l’âge adulte), de vos habitudes de consommation (power center vs commerces de proximité), du temps de déplacement jugé rationnel par un résident, etc.
Si nous sommes tentés de situer le centre-ville en fonction de la situation historique de ses commerces et activités économiques (St Roch), il faut néanmoins tenir compte du déplacement de ces activités vers plusieurs pôles dans la ville pour comprendre que certains puissent le situer à d’autres endroits dans la ville (Lebourgneuf, boulevard Laurier).
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 10 h 39
New York a 5 boroughs qui ont chacun leur centre (et Manhattan a deux pôles, soit le district financier et le secteur entre la 34e et la 57e rue)
Londres a 33 boroughs et en termes de volume d’activité, il est bien difficile de dire si Leicester Square est plus central que la City ou Canary Wharf.
Québec est d’une taille beaucoup inférieure, mais le point commun de ces villes est qu’elles résultent de plusieurs fusions successives.
Québec est une ville polycentrique, alors il faut voir la question en termes d’axes de circulation primaires ou secondaires.
Signaler ce commentaire
29 mars 2018 à 12 h 43
En effet, je crois que le fait que la ville de Québec soit aussi polycentrique est essentiellement dû à sa géographie et à sa morphologie urbaine particulière.
1- Son centre-ville historique est coupé en deux par la falaise, donc deux îlots de développement.
2- La rivière St-Charles est, dans une moindre mesure, un autre obstacle. En effet, les anciens méandres dans les secteurs du parc Victoria et de la Pointe-aux-Lièvres ont été un autre obstacle.
3- En tenant compte de l’ensemble de l’agglomération (Rive-Nord/Rive-Sud), le centre-ville est plus ou moins le centre géographique, surtout si on tient comte des grands axes de communications. De fait, dans la majorité des grandes villes nord-américaine, lorsqu’un cours d’eau important s’y trouve, des axes de communications ont été construits avec le temps pour relier leur centre-ville au reste de la région. Or, à Québec, les seuls ponts sont en périphérie, ce qui a isolé le centre-ville de contact avec la rive-sud du St-Laurent. Le fleuve est donc un autre obstacle à la consolidation du centre-ville.
4- Le choix historique d’avoir construit des zones industrielles entre plusieurs quartiers centraux (entre Limoilou et les Maizerets, entre St-Sauveur/St-Roch et Limoilou/Vanier, par exemple) a aussi limité l’expansion naturelle du centre-ville.
5- Le déménagement de l’Université Laval à Ste-Foy a changé les pôles d’activités.
6- Les grands projets urbains dans les années 1960-1970 et le backlash qui s’en est suivi contre les grands projets sur la Colline parlementaire a encouragé le développement d’autres secteurs.
Ce sont les facteurs qui me viennent en tête comme ça, mais ça démontre la complexité de la relation que la ville de Québec entretient avec son centre-ville historique.
Signaler ce commentaire
30 mars 2018 à 19 h 56
Excellente question.
Malheureusement, Québec n’a pas de centre-ville.
Signaler ce commentaire
31 mars 2018 à 10 h 36
St-Roch est le centre ville!
Signaler ce commentaire
1er avril 2018 à 08 h 36
St-Roch est le centre ville! des années 1950 grouillait d’activité économique de commerce prospère la présence de plusieur édifices de banques en témoigne maitenant fermé on y construit maitenant des logement au rez-de-chaussé . La rue du pont autre fois une rue commerciale prospère passage obligé pour les gens de Limoilou est de plus en plus résidentiel .
Signaler ce commentaire
3 avril 2018 à 15 h 40
Un prof d’anglais du cégep nous avait fait remarquer il y a quasiment 25 ans que la ville de Québec est une des rares en Amérique du Nord où la localisation du centre-ville n’est pas claire.
Signaler ce commentaire
3 avril 2018 à 21 h 53
Pour moi, un centre-ville, c’est un endroit on on ressent une certaine fébrilité. Une zone où notre corps active instinctivement tous ses sens, vu la diversité et l’abondance des éléments en place.
Selon moi, il n’y a qu’un centre-ville à Québec. C’est St-Roch. C’est le seul endroit où je peux ressentir les sensations décrites ci-haut.
Signaler ce commentaire