Photos: Simon Clark, Agence QMI
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Le tout premier sas cyclable a fait son apparition cette semaine au coin des rues Prince-Édouard et du Pont, à Québec.
Le corridor se veut un espace réservé aux vélos. Grâce à du marquage vert sur la chaussée, on réserve un espace sécuritaire où les cyclistes peuvent s’arrêter au feu de circulation, devant les voitures. Cela leur permet de se rendre visibles et de pouvoir partir les premiers lorsque le feu devient vert.
«Le sas cyclable permet notamment de diminuer les conflits avec les automobilistes qui souhaitent tourner à gauche», explique la Ville de Québec sur son site internet.
En mission économique à San Francisco au printemps dernier, le maire de Québec, Régis Labeaume, avait manifesté son intérêt pour les corridors cyclables colorés.
* Photo prise à Victoria par un fidèle lecteur (Rolland Bouffard)
1er août 2018 à 08 h 37
Pourquoi un cycliste voudrait se placer devant les voitures maintenant que la piste cyclable a été aménagée entre la voie centrale et de droite .. ?
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1er août 2018 à 09 h 11
Je me posais la même question. Pour un virage à gauche? J’aurais alors ajouté une flèche qui va vers la gauche.
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1er août 2018 à 09 h 17
Faudrait questionner la Ville, pour l’absence de flèche. Peut-être que l’ajout d’une flèche ne respecterait pas les normes de signalisation?
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1er août 2018 à 09 h 13
« Pourquoi un cycliste voudrait se placer devant les voitures … ?»
Ils ont créée une zone de protection pour les cyclistes qui tournent à gauche sur Prince-Édouard en direction Ouest. Vous y voyez un problème?
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1er août 2018 à 11 h 15
Un sas-vélo permet plusieurs points en faveur de la sécurité des cyclistes :
– se positionner devant les voitures pour être vus
– ne pas être dans l’angle mort des camions
– pouvoir tourner à gauche
– ne pas être dans les gaz d’échappement
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1er août 2018 à 10 h 01
L’aménagement de la bande entre Prince Édouard et la 1re rue s’est faite très lentement. Plusieurs étapes séparées par beaucoup de temps.
Les col bleus ont d’abord nettoyé la rue (1 côté à la fois)… Ils ont ensuite peint les lignes, puis les flèches plusieurs jours après pour qu’enfin les automobilistes comprennent qu’il faut couper la bande cyclable pour tourner à droite. Après, ils ont peint les vélos sur les bandes. Ensuite, ils ont installé les balises Cyclo-zone pour terminer, enfin, avec les SAS vélo. Ça aura pris 3 mois!
Tout semble avoir été bien fait par contre. À titre d’utilisateur quotidien, je suis bien content du résultat. Je félicite la ville.
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1er août 2018 à 11 h 11
« À titre d’utilisateur quotidien, je suis bien content du résultat. Je félicite la ville. »
+1
De plus sur le pont Dorchester j’apprécies l’aménagement ( exposition de photos, peinture, meubles urbains encourageant les automobilistes et cyclistes à ralentir pour protéger les piétons ).
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6 août 2018 à 11 h 03
Apparitions des premiers tags sur les pancartes des photos. Vive les graffitis! :-(
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1er août 2018 à 10 h 59
Ça existe à Seattle, Vancouver et Victoria depuis longtemps.
Le maire a découvert ces pistes vertes en Californie seulement cet hiver…
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1er août 2018 à 11 h 13
Je présume aussi que ce genre de mesures sont ressorties dans la consultation pour améliorer la sécurité dans les rues.
Il faut donc être ouvert non seulement à ce qui ce fait ailleurs et aussi aux consultations des citoyens.
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1er août 2018 à 11 h 17
Le sas-vélo existe dans le code de la route en France depuis 2006.
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2 août 2018 à 10 h 32
Il y en a aussi à Montréal sur le Plateau. Mais bon, Régis préfère ce qui vient de la Californie à ce qui est déjà en fonction au Québec.
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2 août 2018 à 12 h 00
J’ai hâte de voir la durée de vie de cette signalisation… À chaque année, il faut refaire les lignes et il faut souvent attendre à la fin juillet pour que ce soit fait. Je trouve ça bien comme mesure, mais j’ai l’impression que ça reste un peu du cosmétique. Le gouvernement a raté une belle occasion de revoir la place des vélos dans la refonte du code de la sécurité routière. À quand de réelles politiques qui favorisent les vélos (de transit et non de loisir) et les piétons au lieu des voitures?
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2 août 2018 à 16 h 11
Le sas vert est installé avec un matériel de type thermoplastique qui a une bonne épaisseur (~1cm), je crois que ça résistera aux hivers beaucoup plus que les lignes.
J’ai vu l’installation, la ville a « raclé » la zone du sas comme avant de poser un nouvel asphalte et le thermoplastique a été installé avec des lance-flammes (ça avait l’air le fun!).
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3 août 2018 à 00 h 41
La même technique semble avoir été utilisée sur la portion refaite de la Canardière (entre la 3e et la 8e), du moins pour le tracage des lignes de
la bande cyclable, qu’on a raclée aussi. J’ai passé là ce soir.
Je pense que la ville est en mode expérimentation, question de voir si cette technique en vaut la peine…
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3 août 2018 à 08 h 57
Oui la ville et le MTQ ont annoncé au printemps faire des tests un peu partout avec des super lignes blanches, plus cher mais beaucoup plus durable en principe. Les ratios étaient intéressants, encore là en principe!
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3 août 2018 à 10 h 08
« Le sas vert est installé avec un matériel de type thermoplastique qui a une bonne épaisseur (~1cm), je crois que ça résistera aux hivers beaucoup plus que les lignes. »
Voici ce que dit le manufacturier de l’un de ses produits:
« Une grande durabilité
Une fois appliqué, le marquage thermocollé T SIGN se conservera longtemps. En effet, T SIGN a une grande capacité de fusion avec le support ce qui lui procure une durabilité 5 à 10 fois supérieure à celle d’un marquage peinture. Le thermocollé blanc LIKA est doté d’une certification attestant d’une bonne qualité de marquage même après 2 millions de passages de roues en usage urbain. Il s’adapte aux fortes contraintes telles que le trafic important, la météo (pluie, neige, gel) ou produits chimiques (essence, huile).
Blancheur et rétroréflexion: la sécurité de jour comme de nuit
Avec son niveau de blancheur élevé (Q3), le LIKA permet une bonne lisibilité des marquages et donc une bonne sécurité des usagers de la route. La certification routière du LIKA (2RH) bénéficie de billes rétroréfléchissantes incorporées dans la résine, ce qui accroît sa visibilité de nuit, sans saupoudrage supplémentaire.
Anti-glissance du marquage
Recouvert de grains de verre pour une meilleure antidérapance, selon la norme NF EN 1436, T SIGN vous assure une sécurité d’anti-glissance optimale. »
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3 août 2018 à 19 h 54
J’ai bien l’impression que sur Charest dans les 2 directions, ils font le test entre Henri IV et Duplessis. En tout cas il y a des lignes blanches comme incrustées avant la pose d’asphalte. Au moins 2 ou 3 nuits d’ouvrage et de chaque côté de ce tronçon on a de l’asphalte neuve avec des lignes ordinaires… suite au printemps :)
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23 août 2018 à 17 h 33
C’est un beau principe mais, il manque d’éducation encore ou bien, y’a des caves qui se foutent des autres. Des cyclistes qui passent tout droit aux feux rouges, j’en vois encore plein et j’en vois même souvent qui roulent à contresens (carrément dangeureux).
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