Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Une nouvelle murale d’art urbain dans le quartier Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 août 2018 6 commentaires

Québec, le 22 août 2018 – La Ville de Québec et Les Habitations Durocher viennent d’inaugurer une œuvre d’art murale dans le quartier Saint-Sauveur. Intitulée Arbre-Phénix, la création de l’artiste Dan Brault est peinte sur l’immeuble situé au 300, rue Raoul-Jobin. Elle a été conçue en collaboration avec les artistes belges NEAN, ORKEZ et TREVOR du collectif PROPAGANZA.

« Ces quatre artistes ont travaillé ensemble sur la murale Des fleurs pour Namur en Belgique il y a quelques années, a souligné Mme Alicia Despins, membre du comité exécutif responsable de la culture, de la technoculture et des grands événements. Leur chimie est encore une fois palpable dans cette nouvelle murale d’art urbain composée d’un joyeux mélange de formes festives et divertissantes. »

« Arbre-Phénix est située à proximité de la nouvelle bibliothèque de Saint-Sauveur et du parc Durocher, a mentionné M. Pierre-Luc Lachance, conseiller du district Saint-Roch–Saint-Sauveur. L’œuvre va assurément susciter la curiosité et l’intérêt des nombreux citoyens et visiteurs quotidiens. Il s’agit d’une peinture forte, marquante, qui ajoute une touche colorée à cette vie de quartier déjà enivrante. »

Dan Brault possède plusieurs pièces dans la collection du Musée national des beaux-arts du Québec. Il fait également partie des 100 peintres les plus prometteurs du marché mondial de l’art, selon le galeriste londonien Kurt Beers.

L’œuvre est financée en parts égales par la Ville de Québec et Les Habitations Durocher, au coût de 38 600 $. Sa dimension est de 4,3 m x 13,5 m.

Voir aussi : Art urbain.


6 commentaires

  1. PPD

    22 août 2018 à 16 h 44

    Très beau. Il n’y a pas de doute sur le talent des artistes. Mais encore une fois, à 39k, je trouve que le prix semble gonflé.

    J’ai été associé au démarrage du projet de la murale au bas de l’Escalier de la Résistance dans SJB. Le projet, plus modeste j’en convient, s’est tout de même réalisé avec un budget d’à peine 3000$. La ville n’était pas dans le coup je précise.

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  2. Julien

    23 août 2018 à 13 h 58

    Le prix de l’art, débat atemporel!
    Pouvons-nous comparer un collectif d’artistes avec une certaine notoriété et un graffeur motivé? Une oeuvre avec une autre oeuvre?
    Car si l’art se monnayait à la taille de l’oeuvre, au cout des matériaux ou en temps passé par l’artiste, nous n’aurions pas des oeuvres valant des 100n de millions et d’autres recouvertes de poussière affichées à 5$ dans un Emmaüs ;)

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    • PPD

      24 août 2018 à 09 h 53

      L’art et le marché ne font plus qu’un de nos jours. Cette relation a été brillamment explorée l’année dernière au Périscope dans la pièce L’Art de la chute (excellent).

      Ainsi, je me pose les questions suivantes : Une murale signée Dan Brault a-t-elle une valeur spéculative? Si non, pourquoi avoir payé comme si elle en avait une?

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  3. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    24 août 2018 à 12 h 41

    Je serais curieux de savoir combien du 39K est allé en sécurité:échafaudages ou lift, harnais et autres. Pense qu’on ferait le saut, un ouvrage commandité par la ville ne peut s’installer à la va-vite comme un graffiteur. Juste le scellant pour que ça dure un peu coûte quelques milliers de $

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