CAPITALES STUDIO
Une réalisation du service de la promotion
Le Soleil
Depuis quelques années, on ne parle que du marché des condominiums qui va mal à Québec : on en a trop construit et on est maintenant aux prises avec une trop grande quantité d’unités invendues, ce qui a un impact à la baisse sur les prix du marché. Dans un article publié en janvier, la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) faisait état d’un ratio de 19 copropriétés par acheteur sur le marché.
Un problème de banlieue
Selon le promoteur Yves Doyon, la SCHL omet toutefois de faire certaines distinctions importantes dans le marché de la grande région de Québec. «Il semble y avoir un certain inconfort politique de la part de la SCHL à cibler certains secteurs tels que Lebourgneuf, Charlesbourg ou Beauport par crainte de froisser quelqu’un, soutient-il. Le problème lié à la surconstruction sans prévente touche exclusivement ces secteurs en périphérie.»
«Au cours des deux dernières années, tous les projets de copropriétés situés dans les quartiers centraux tels que Montcalm, Sillery, le Vieux-Port et le Vieux-Québec se sont entièrement vendus», renchérit M. Doyon. Il cite en exemple ses propres projets de développement, dont le Domaine de Sillery qui en est à sa deuxième phase et iLoft+ qui entre dans sa troisième phase. «La majorité des unités sont déjà vendues», indique-t-il.
Il faut avouer que les immeubles en copropriété sont mieux adaptés au centre-ville, là où la densification est très élevée, que dans les banlieues, qui n’ont pas les mêmes contraintes d’espace. Les gens qui résident en périphérie sont davantage des jeunes familles qui préfèrent vivre dans un bungalow ou dans un jumelé.
En fait, le plus grand défi auquel font face les promoteurs qui développent des projets résidentiels au centre-ville est le manque de terrains disponibles. La conversion d’anciens édifices religieux fait partie des solutions à ce problème
1er novembre 2018 à 17 h 01
Par contre, l’offre change également dans le centre.
À moins que ma mémoire me fasse défaut, le Saint-Moritz au coin de René-Lévesque et Belvédère devait être des condos et a changé en locatif. Le 155 Grande-Allée, 100% appartement. Au-dessus du IGA du chemin Sainte-Foy-des Érables, appartements aussi (je pense). Lors d’une visite au Quartier QB l’hiver dernier, le courtier indiquait que la 3e tour (au sud du terrain) devait être des condos et a finalement été mis sur le marché en locatif.
Bref, je crois que le condo perd de son attrait tout court…
J’aurais également aimé avoir un portrait des acheteurs. Pied-à-terre secondaire ou implantation durable?
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2 novembre 2018 à 07 h 57
Des petites précisions au sujet des observations de Nicolas B qui sont exactes.
Dans le cas du St-Moritz, le projet est développé par des promoteurs de Montréal qui ont du faire leurs classes et qui ont jonglé beaucoup trop avec leur concept. Le plus, le projet est situé dans St-Sacrement, qui est un »entre deux », pas le Centre ville de Québec et pas le centre d’affaires de Ste-Foy, C’est un marché un peu plus difficiles. Donc pas assez fort pour vendre des condos.
Le 155 Grande-Allées est aurait pu se faire en condos, mais les propriétaires, la famille Bilodeau, est aussi propriétaire du Montmorency qui est situé à l’arrière (15 étages, 175 logements), ce projet est donc la continuité de l’autre et permet de pouvoir offrir des logements plus à jour.
Pour QB, Ste-Foy n’ayant pas les caractéristiques de densité du centre ville de Québec, le marché n’est vraiment pas capable de supporter un nouveau projet de condos. La preuve est que même après plusieurs années des projets comme Les Terrasses du Plateau et Le 2854 Rue Wilfrid-Légaré, tous les deux dans le secteur de la route de l’Église, en encore des unités neuves à vendre (Car il faut payer encore les taxes de ventes).
Il y a des micros marchés, il faut savoir les reconnaitre.
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